1000 dollars par chronique: la vérité sur Patrick Lagacé dévoilée

1000 dollars par chronique: la vérité sur Patrick Lagacé dévoilée

Par David Garel le 2024-12-11

Dans une année où les tensions internes ont atteint des sommets au 98,5 FM, une nouvelle révélation vient envenimer davantage l’image déjà ternie de la station principale de Cogeco. 

Selon Maxime Truman, populaire animateur du balado sportif Stanley25, un chroniqueur au 98,5 FM peut toucher entre 500 et 1000 dollars par intervention de 12 minutes. 

Les dirigeants de Cogeco doivent avoir la chair de poule de savoir que cette information est sortie publiquement. Voici l'extrait vidéo qui nous a donné des frissons dans le dos:

Imaginez : un segment d’à peine un quart d’heure peut rapporter plus qu’une semaine de travail pour de nombreux Québécois. Cette information dévoile l’ampleur du gaspillage financier et, surtout, l’origine de certaines des crises récentes qui ont secoué la station.

Des salaires démesurés aussi grands que les conflits d’ego qui ont frappé la station.

Selon nos informations, quand on parle d'un salaire entre 500 et 1000 dollars, on vise le salaire d’un chroniqueur vedette comme MC Gilles ou Pierre-Yves McSween avant leur congédiement.

Et si on suit la logique, on estime alors que chaque chronique de Mc Gilles ou de McSween coûtait 1000 dollars par chronique.

Ces chiffres, qui paraissent surréalistes, sont encore plus choquants lorsqu’on les juxtapose à l’ambiance toxique qui règne au sein du 98,5 FM.

MC Gilles, qui collaborait depuis 19 ans avec la station, a été brutalement congédié en avril 2024, officiellement pour des divergences professionnelles.

Officieusement, tout le monde sait que que Patrick Lagacé n’a jamais accepté qu’un collaborateur touche un cachet aussi important pour une simple chronique humoristique.

De son côté, Pierre-Yves McSween, spécialiste des finances personnelles, a également été remercié après une querelle similaire avec Philippe Cantin, qui n’aurait pas toléré que McSween désire devenir son co-animateur.

Cantin n'acceptait pas non plus qu'il gagne autant en étant, selon lui, un "simple chroniqueur."?

Ces départs ne sont pas des cas isolés : ils témoignent d’un climat toxique où les conflits d’ego et les guerres de territoire ont transformé le 98,5 FM en un véritable champ de bataille médiatique.

Dave-Éric Ouellet, alias MC Gilles, a longtemps été une figure emblématique du 98,5 FM, reconnu pour ses interventions humoristiques qui plaisaient à un large public.

Pourtant, en avril 2024, il a été congédié sans ménagement, ses accès informatiques coupés, et ses interventions immédiatement suspendues.

Selon ses propres déclarations, MC Gilles avait refusé de réduire son rôle à une seule chronique hebdomadaire, une décision perçue comme un affront par Patrick Lagacé, qui voulait recentrer l’émission sur des sujets plus sérieux.

Cette éviction brutale s’inscrit dans une série de décisions controversées qui ont fragilisé la station et suscité l’indignation des auditeurs.

Le cas de Pierre-Yves McSween est encore plus révélateur. Vulgarisateur financier de renom, McSween attirait non seulement un large auditoire, mais aussi des commanditaires majeurs pour la station.

Malgré cela, il a été écarté en juillet 2024, dans des circonstances qui restent floues mais qui semblent directement liées à Philippe Cantin.

Selon plusieurs sources, Cantin aurait mal digéré que McSween veuille prendre plus de place dans l'émission et qu'il menace sa place.

Il est clair que Cantin n'acceptait pas non plus que McSween gagne 1000 dollars par chronique, une rémunération qu’il jugeait disproportionnée par rapport à son propre rôle d’animateur principal.

Cette tension aurait atteint un point de non-retour, précipitant le départ de McSween et déclenchant une série de critiques à l’encontre de la direction du 98,5 FM.

Le traitement réservé à MC Gilles, McSween (n'oublions pas Jeremy Filosa) est un symptôme d’un problème plus profond : le 98,5 FM s’autodétruit. 

Les guerres d’ego, les décisions financières absurdes et l’incapacité de la direction à gérer les conflits ont plongé la station dans une crise sans précédent.

Même les auditeurs, longtemps fidèles à la station, commencent à tourner le dos. Les derniers sondages de Numérismontrent une baisse de 21 % de l’audience pour l’émission du retour, maintenant animée par Philippe Cantin.

Cette chute vertigineuse reflète non seulement un désintérêt pour le contenu, mais aussi une perte de confiance dans la station et sa direction.

Le 98,5 FM est devenu l’incarnation de ce qu’il ne faut pas faire dans le monde des médias : traiter ses employés comme des pions, laisser les conflits personnels ou l'argent dicter les décisions, et gaspiller des ressources financières de manière irresponsable.

Il est possible de diriger une entreprise médiatique avec respect, vision et intégrité. En accueillant des talents : les jeux de pouvoir et les conflits d’ego n’ont pas leur place dans une organisation qui respecte ses employés et ses auditeurs.

Donner 1000 dollars à un chroniquer est une chose. Le traiter avec respect en est une autre.

Patrick Lagacé se trouve aujourd’hui dans une position de plus en plus inconfortable, non seulement en raison de la baisse des cotes d’écoute, mais aussi à cause des controverses internes qui ternissent l’image de la station.

Si les privilèges financiers accordés à certains chroniqueurs vedettes, comme MC Gilles et Pierre-Yves McSween, ont suscité des tensions, les révélations sur les passe-droits accordés à des proches de Lagacé enflamment encore davantage la situation, surtout considérant aujourd'hui à quel point c'est payant être chroniqueur pour le 98,5 FM.

Selon plusieurs sources internes, Patrick Lagacé aurait utilisé son influence pour favoriser l’embauche et l’avancement de femmes ayant partagé une relation personnelle avec lui.

Ces accusations, bien que difficiles à vérifier publiquement, ont alimenté un climat de méfiance au sein de l’équipe.

Jessica Leblanc, copine actuelle de Lagacé, ancienne recherchiste et aujourd’hui chroniqueuse régulière, serait l’une des bénéficiaires de cette dynamique.

D’autres noms circulent. Son ex, Marie-Ève Tremblay, est animatrice principale de l'émission Radio Texto, diffusée de 10h à midi, laissant planer l’idée que le système de favoritisme n’est pas qu’un cas isolé. 

Inutile de rappeler que Philippe Cantin était le patron de Lagacé à la Presse et surtout, un grand ami. Le fait que Cantin a obtenur l'animation de l'émission du retour n'est pas une coïncidence.

On parle de deux émissions avec des cotes d'écoute horribles. Mais ces gens ont le privilège d'être payé grassement, juste parce qu'ils sont proches émotionnellement de Patrick Lagacé.

Ces privilèges ont entraîné une frustration évidente parmi les employés de la station, notamment chez des chroniqueurs de longue date comme MC Gilles.

« Pourquoi certains doivent-ils se battre pour conserver leur place pendant que d’autres obtiennent tout sur un plateau d’argent ? » aurait confié un employé sous le couvert de l’anonymat.

Le départ forcé de Pierre-Yves McSween a aussi constitué un électrochoc pour les auditeurs du 98,5 FM.

La gestion de Patrick Lagacé à la matinale du 98,5 FM est elle aussi sous le feu des critiques. Depuis son entrée en poste, plusieurs employés ont dénoncé un climat de travail tendu et une hiérarchie dysfonctionnelle. Lagacé, bien qu’indéniablement talentueux, semble avoir du mal à unir ses équipes.

Malgré une domination toujours visible dans les sondages, le 98,5 FM enregistre des pertes alarmantes. La matinale de Patrick Lagacé, bien qu’encore au sommet, a vu ses parts de marché passer de 34,8 % sous Paul Arcand à 28,9 %.

Les auditeurs déçus se tournent vers des stations concurrentes ou des médias numériques, à la recherche d’un contenu moins polarisé et d’une ambiance moins conflictuelle.

La situation est encore pire pour l’émission du retour avec Philippe Cantin. Le karma existe...et vaut plus que 1000 dollars.

Le 98,5 FM, autrefois forteresse incontestée de la radio parlée au Québec, est aujourd’hui une forteresse assiégée.

Les guerres d’ego, les favoritismes et les congédiements controversés ont brisé les fondations de cette institution.

Patrick Lagacé, en dépit de son talent et de sa notoriété, peine à être à la hauteur de l’héritage laissé par Paul Arcand.

Le public, lassé par les conflits internes et les choix douteux de la direction, envoie un message clair : le respect des auditeurs et des employés est la clé de la fidélité.

Pour Lagacé et la direction, il est encore temps de redresser la barre, mais l’horloge tourne. Et si rien ne change, ils perdront bien plus que 1000 dollars par chronique.

Le respect et la dignité, ça ne s'achète pas.