Si Patrik Laine espérait redorer son blason et se réconcilier avec les partisans, il vient plutôt de s’enfoncer encore plus profondément dans la tourmente.
Déjà au cœur d’un cyclone médiatique après ses déclarations controversées sur son utilisation par Martin St-Louis, l’attaquant finlandais fait à nouveau parler de lui… et pas pour les bonnes raisons.
Selon le balado Stanley 25, alors que la majorité des joueurs professionnels facturent entre 30 et 50 dollars par autographe lors des séances de signatures, Laine a fixé son prix à 180 dollars.
Une somme astronomique qui a laissé plusieurs observateurs perplexes, d’autant plus que le numéro 92 traverse une période de vaches maigres sur la glace.
L'animateur Jean Trudeal a dévoilé cette information de la manière la plus croustillante possible, à écouter dans l'extrait vidéo suivant:
Cette annonce fait d’autant plus jaser qu’elle survient à peine quelques mois après que Joshua Roy, un simple joueur du Rocket de Laval, ait été au centre d’une controverse similaire.
Le jeune espoir du Canadien exigeait entre 4000 et 6000 dollars pour une séance d’autographes… avant d’annuler sa participation...sans avertir personne.
Mais là où Roy pouvait encore se permettre ce genre de prétention, étant donné son statut du Rocket de Laval, Laine, lui, est dans une situation bien différente.
À Montréal, l’ailier finlandais est déjà sous le feu des critiques. Son attitude nonchalante sur la glace, son incapacité à produire offensivement et ses tensions évidentes avec Martin St-Louis ont déjà brisé sa relation avec les partisans. Et voilà qu’il leur demande maintenant 180 dollars pour une simple signature?
Ce nouvel épisode soulève une question fondamentale: Patrik Laine comprend-il seulement ce qui se passe autour de lui?
Après tout, nous parlons d’un joueur qui:
A été rejeté à Winnipeg.
A été rejeté à Columbus.
Se fait maintenant rejeter à Montréal par son entraîneur, son vestiaire et ses partisans.
Ce dernier geste ne fait qu’ajouter une couche supplémentaire à la distance qui se creuse entre lui et les amateurs de hockey.
Ce n’est pas tant le montant demandé qui choque – après tout, les joueurs sont libres de fixer leurs prix –, mais bien l’incapacité totale de Laine à se rendre compte du contexte dans lequel il évolue.
Quand on traverse la pire période de sa carrière, que l’on est devenu un poids mort sur la masse salariale, que son propre entraîneur ne veut plus le voir sur la glace, et que l’on est la cible de railleries quotidiennes sur les réseaux sociaux, est-ce vraiment le bon moment pour monnayer sa signature à un prix exorbitant?
La réalité, c’est que Patrik Laine a complètement perdu le contact avec la réalité. La cerise sur le sundae d'une tempête médiatique qui ne fait que grossir.
Si cette décision soulève autant d’indignation, c’est qu’elle vient s’ajouter à une série de dérapages qui ne font que précipiter Laine vers une sortie de route inévitable.
Déjà, ses récents commentaires sur Martin St-Louis ont provoqué un tollé. Il a dû rapidement faire marche arrière, réalisant l’ampleur de sa bourde alors que les journalistes du beat montréalais étaient en état de choc.
Puis, il a tenté d’adopter un ton plus conciliant en évoquant sa responsabilité personnelle et la nécessité de se regarder dans le miroir. Mais les dégâts étaient faits.
Aujourd’hui, Laine se retrouve isolé, sans alliés dans le vestiaire, vilipendé dans les médias, et maintenant, raillé par les partisans qui peinent à comprendre ce qu’il cherche à accomplir.
Le ciel lui est littéralement tombé sur la tête. Et pourtant, malgré tout cela, il n’apprend pas.
L’ultime divorce avec les partisans?
L’histoire entre Patrik Laine et le Canadien de Montréal semble déjà écrite. Les tensions avec Martin St-Louis, les performances désastreuses sur la glace, son attitude souvent perçue comme égoïste et maintenant cette maladresse monumentale avec les partisans…
Ce qui devait être une nouvelle chance pour relancer sa carrière est en train de devenir un désastre absolu.
Le plus ironique dans tout ça? Laine aurait pu se servir de cette séance d’autographes pour se rapprocher des fans, montrer qu’il tient encore à cette équipe, à cette ville.
Mais non.
Au lieu de ça, il leur envoie un message clair: "Vous voulez mon autographe? Sortez votre portefeuille."
Une catastrophe. Une de plus.
Le plus choquant dans toute cette histoire, c’est que Patrik Laine et sa conjointe se sont toujours positionnés comme des défenseurs de la santé mentale, mettant en avant l’importance du bien-être, de l’entraide et du rôle des figures publiques pour inspirer et soutenir les autres.
Alors, comment peut-on prôner de telles valeurs et dans le même souffle, exiger 180 dollars pour un simple autographe?
C’est une véritable honte.
Les personnalités publiques ont un rôle à jouer dans la société. Elles ont le pouvoir d’envoyer un message fort, de redonner aux communautés qui les soutiennent, d’inspirer la jeunesse.
Pourtant, au lieu d’utiliser son statut pour se rapprocher des partisans, Laine fait exactement l’inverse: il les repousse encore plus loin.
Dans un monde où plusieurs jeunes admirent encore le joueur qu’il était à ses débuts et où certains traversent des périodes difficiles mentalement, imaginer qu’un enfant économise pendant des mois pour obtenir une signature de son idole et se fasse dire que cela coûte 180 dollars, c’est tout simplement inacceptable.
Patrik Laine s’éloigne à une vitesse vertigineuse non seulement du hockey qu’il a déjà aimé, mais aussi des valeurs qu’il prétend défendre.
Cette décision ne fait que confirmer ce que tout le monde pense déjà: il ne comprend pas, il ne comprend plus, et surtout, il ne semble pas vouloir comprendre.
Son coach l'a abandonné. Ses coéquipiers sont en train de l'abandonner. Ce n'était vraiment pas le temps...qu'il abandonne ses fans...
180 dollars pour un gars qui joue 10 minutes par match...non merci...