3 milliards envolés: Valérie Plante a payé son salaire en douce

3 milliards envolés: Valérie Plante a payé son salaire en douce

Par David Garel le 2024-10-28

Lors de son passage à Tout le monde en parle, Valérie Plante a tenté de défendre son bilan à la tête de Montréal, mais le malaise était énorme.

La mairesse a choisi d’adopter un ton serein et fier, mais les Montréalais avaient en tête les nombreuses controverses qui ont marqué ses mandats, notamment le fiasco du Grand Prix, la fermeture des terrasses, la catastrophe de la Coupe des Présidents et une ville en chute libre sur le plan économique et social.

Pendant qu’elle peignait son bilan en termes optimistes, le public ne pouvait ignorer les conséquences réelles de sa gestion désastreuse.

Avec un salaire annuel de 211 864 dollars, Valérie Plante fait face à une indignation croissante, même si elle a annoncé son départ dans un an.

Comment justifier une telle rémunération lorsque Montréal semble constamment en crise?

Le sentiment d’injustice est amplifié par l’augmentation des taxes municipales, alors que la mairesse semble plus préoccupée par son image que par les véritables enjeux de la ville.

Au-delà de son salaire controversé. l’augmentation vertigineuse de la dette sous l’administration de Valérie Plante est devenue l’un des principaux sujets d’indignation chez les Montréalais.

Avec une dette municipale gonflée de 2,9 milliards de dollars (certains parlent de 3 milliards), la gestion financière de Plante est honteuse.

Pendant son passage à Tout le monde en parle, de nombreux citoyens ont été frustrés devant l’absence totale de de rendement compte.

Les Montréalais se demandent à juste titre : où est passé cet argent? Pourquoi, malgré cet endettement massif, les services aux citoyens se dégradent-ils et la ville est en ruines?

Les critiques fusent également sur l’inefficacité bureaucratique qui plombe Montréal. Le délai moyen de 541 jours pour obtenir un permis de construction illustre bien l'ampleur du dysfonctionnement.

Les projets sont constamment retardés, les rues sont envahies de chantiers fantômes, et les commerçants souffrent d’un environnement de plus en plus hostile aux affaires.

Avec une ville endettée à ce point et peu de résultats concrets à montrer, la gestion de Plante semble marquée par un mélange d’incompétence et de mauvaise planification.

Les Montréalais espéraient que Guy A. Lepage profiterait de la plateforme de Tout le monde en parle pour confronter Valérie Plante sur ces questions épineuses.

Malheureusement, l’animateur a complètement raté son entrevue, offrant une tribune complaisante à la mairesse sortante.  

Cette entrevue, plutôt que d’être un exercice de journalisme rigoureux, s’est transformée en un adieu bienveillant, où Plante a pu peindre son mandat en termes positifs sans subir la moindre opposition.

 L’absence de confrontation a laissé un goût amer aux téléspectateurs, qui s’attendaient à des réponses honnêtes sur la gestion de la dette et les scandales liés au Grand Prix et aux terrasses.

Au lieu de cela, Lepage a déroulé le tapis rouge, confirmant une fois de plus le manque de mordant des médias traditionnels lorsqu’il s’agit de confronter les puissants.

Valérie Plante quitte son poste dans un avec un salaire de 211 864 $ en poche, tandis que la ville s’enfonce dans une crise qui risque de durer des années.

Il est temps que les médias et les élus rendent des comptes de manière transparente et honnête. Les Montréalais méritent mieux que des adieux complaisants et des politiciens qui fuient leurs responsabilités.

Les commerçants, les résidents et les contribuables sont au bord de la frustration totale, tandis que Plante continue d’encaisser un salaire disproportionné par rapport aux résultats obtenus.

Le passage de Plante à Tout le monde en parle aurait dû être l’occasion parfaite de répondre aux nombreuses critiques concernant la gestion de son administration. Cependant, aucune question musclée n’a été posée.

Le fiasco du Grand Prix, un événement crucial pour l'économie de la ville, a été évité par l’animateur Guy A Lepage, laissant Plante expliquer sa version des faits sans contradiction.

Pendant ce temps, les rumeurs d’un déménagement à Toronto continuent d’inquiéter les Montréalais.

L’incident des terrasses, surnommé « terrassegate », a également été un point de rupture avec la population.

Plante a ordonné la fermeture de plusieurs terrasses en plein cœur de la saison estivale, privant les restaurateurs d’un week-end lucratif.

Alors que la ville traversait une période difficile, cette décision a été perçue comme un « power trip » injustifiable, renforçant le mécontentement envers son administration.

Malgré les défis croissants, Plante s’est présentée comme une leader optimiste, préférant voir le « verre à moitié plein ».

Ce décalage entre son discours positif et la réalité vécue par les citoyens a accentué le malaise. Les Montréalais vivent au quotidien avec l’insécurité dans les transports publics, des rues jonchées de chantiers, et une bureaucratie lourde qui complique les projets de construction.

Plutôt que de se confronter à ces problèmes, Plante semble déconnectée des préoccupations des Montréalais. Lors de son entrevue à Tout le monde en parle, elle a évité les vraies questions, laissant une impression de superficialité.

Cette absence de réactivité face aux crises brise encore plus le lien de confiance entre la mairesse et la population, un lien essentiel pour une gestion municipale efficace.

Au-delà de ses décisions controversées, le salaire élevé de Valérie Plante est devenu un symbole de la déconnexion entre les élus et la réalité des citoyens.

Les Montréalais peinent à comprendre pourquoi la rémunération de la mairesse n’est pas encadrée par le ministère des Affaires municipales et de l'Habitation (MAMH).

Depuis 2018, les villes fixent elles-mêmes les salaires de leurs élus, souvent sans transparence ni justification claire.

L’Union des municipalités du Québec (UMQ) avait proposé un guide pour ajuster les salaires des élus en fonction de leur compétence et de leurs responsabilités, mais il semble évident que ce guide n’a pas été suivi.

Le salaire de Valérie Plante apparaît non seulement disproportionné, mais il est aussi difficilement justifiable compte tenu des nombreuses erreurs de gestion commises sous son administration.

L’ambiance à Tout le monde en parle a rapidement tourné au malaise alors que les attentes du public étaient loin d’être comblées.

De nombreux téléspectateurs espéraient que l'animateur l’interpellerait sur des sujets cruciaux, comme la gestion de la dette de la ville, les délais interminables pour les permis de construction, ou encore la fermeture des terrasses.

Mais l’entrevue s’est révélée être un exercice de relations publiques, où Valérie Plante a pu présenter son départ sous un jour favorable, sans faire face à aucune véritable opposition.

Alors que la ville continue de s'enfoncer dans des difficultés économiques et administratives, les citoyens sont en droit de demander plus de transparence et de responsabilité de la part de leurs dirigeants.

Le salaire de 211 864 dollars de Valérie Plante aurait pu être réinvesti dans des projets utiles ou offrir un répit aux commerçants lésés par la fermeture des terrasses. Mais au lieu de cela, les Montréalais restent avec des questions sans réponse et une ville en proie aux crises récurrentes.

Le passage de Valérie Plante à Tout le monde en parle a confirmé ce que de nombreux Montréalais pensaient déjà : sa gestion de la ville n’est pas à la hauteur des attentes.

Surtout, il est impossible de justifier son salaire exorbitant. Plante avait l’occasion de faire amende honorable, mais au lieu de cela, elle a choisi la complaisance et l’autosatisfaction.

Les Montréalais méritent mieux. Ils méritent un leader à l’écoute, prêt à assumer ses erreurs et à prioriser les véritables besoins de la population.

Avec son départ de la scène politique, Valérie Plante laisse derrière elle une ville en crise, des citoyens mécontents, et un sentiment généralisé que la gestion municipale doit changer pour mieux servir ceux qu’elle prétend représenter.

Mais elle a eu droit à une soirée d'adieux dans la ouate, gracieuseté de Guy A. Lepage et de Radio-Canada.

Une honte sans précédent.