Joel Armia ne veut rien savoir d’un départ.
Le Finlandais, qui vit actuellement l’une de ses meilleures saisons en carrière avec le Canadien, a fait comprendre à la direction qu’il est prêt à tout pour prolonger son aventure à Montréal.
Selon ce qui circule, Armia aurait déjà fait savoir à Kent Hughes qu’il est prêt à signer un contrat identique à son actuel de 3,4 M$ par saison, voire même à accepter une légère diminution de salaire, autour de 3 M$, pour s’assurer de demeurer au sein du Tricolore.
Mais voilà, la situation se complique : Jake Evans souhaite également obtenir un contrat similaire. Kent Hughes se retrouve donc dans une impasse.
Garder les deux joueurs au même prix est pratiquement impossible dans un contexte où la gestion du plafond salarial est cruciale.
Pour Joel Armia, Montréal est plus qu’un simple arrêt dans sa carrière professionnelle. C’est devenu sa maison, où il a fondé une famille et trouvé un équilibre de vie.
Contrairement à certains joueurs qui préfèrent tester le marché des agents libres, Armia tient à la stabilité et à la continuité dans un environnement où il s’épanouit tant sur la glace qu’en dehors.
« C’est amusant de se rendre à l’aréna chaque jour, d’être avec les gars. C’est un très bon groupe. »
Le Finlandais est conscient de son rôle dans l’équipe et de la confiance que Martin St-Louis lui accorde. Cette saison, il s’est imposé comme un élément clé du désavantage numérique, étant l’attaquant le plus utilisé dans les moments critiques en fin de match.
Sa constance et son engagement défensif sont des atouts qui ne passent pas inaperçus auprès de l’état-major.
Le défi pour le directeur général du Canadien est de choisir entre deux joueurs aux profils similaires, mais aux rôles distincts.
Armia, avec sa robustesse et son expérience, offre une assurance défensive et une capacité à jouer dans toutes les situations.
De son côté, Jake Evans, plus jeune et dynamique, s’est révélé être un élément précieux au centre, en plus d’avoir démontré une progression constante au fil des saisons.
Les deux joueurs réclament des contrats dans la même fourchette salariale, et Hughes devra trancher en fonction de plusieurs critères.
Evans est plus jeune et pourrait offrir une valeur à long terme, tandis qu’Armia apporte l’expérience et la fiabilité immédiate.
Armia est un expert en protection de rondelle et en jeu défensif, tandis qu’Evans se démarque par sa capacité à gagner des mises en jeu et à relancer rapidement l’attaque.
Evans est un centre (position la plus difficile), mais Armia possède un physique et une lecture du jeu qui en font un joueur unique dans les moments critiques.
Après une saison difficile marquée par des doutes et des critiques, Joel Armia a retrouvé sa confiance et son efficacité.
Son début de saison difficile a laissé place à une constance impressionnante, et son duo avec Evans en désavantage numérique est désormais un modèle d’efficacité.
Martin St-Louis, qui l’a toujours soutenu malgré les critiques, est le premier à souligner son impact sur l’équipe.
« Il nous donne beaucoup, et pas juste sur la feuille de statistiques. »
Grâce à un état d’esprit renouvelé et un moral d’acier, Armia est devenu un joueur pratiquement impossible à déloger de l’alignement.
Ses statistiques parlent d’elles-mêmes : 21 points en 46 matchs, une présence défensive remarquable et une implication sans faille dans le système de jeu du Tricolore.
Armia n’est pas seulement un joueur utile, il est aussi un membre respecté du vestiaire. Son impact va au-delà de ses statistiques, car il incarne la mentalité finlandaise du travail acharné et de l’humilité, une qualité qui a permis aux Canadiens de progresser cette saison.
Son désir de rester à Montréal est un message fort envoyé à Hughes : il est prêt à faire des sacrifices financiers pour continuer à contribuer au succès de l’équipe.
Ce genre de dévouement est rare dans une ligue où les joueurs cherchent souvent à maximiser leur valeur sur le marché.
La pression est désormais sur Kent Hughes. Avec la date limite des transactions qui approche et l’avenir de plusieurs joueurs en jeu, la décision de prolonger ou non Joel Armia pourrait avoir des conséquences importantes sur la structure de l’équipe.
Evans, qui souhaite un salaire similaire, complique les choses pour la direction montréalaise.
Peut-on se permettre de garder les deux joueurs à des salaires similaires ? Ou est-il temps de faire un choix difficile et de tourner la page sur l’un d’eux ?
Ce qui est certain, c’est que Joel Armia ne veut pas partir, et il est prêt à tout pour prouver qu’il mérite de rester dans l’organisation qui lui a offert une maison.
Le dossier est chaud, et dans les coulisses du Centre Bell, la bataille pour le futur du Finlandais ne fait que commencer.
Les Stars de Dallas, conscients de la valeur de Joel Armia, ont multiplié les approches auprès de Kent Hughes cette saison afin de s’attacher les services du Finlandais.
Dallas, qui cherche à ajouter de la profondeur et de l'expérience à son alignement en vue des séries éliminatoires, voit en Armia un joueur parfait pour les séries.
Son style de jeu robuste et son efficacité défensive correspondent parfaitement au profil recherché par les Stars, surtout après les commentaires élogieux de son compatriote et ami Miro Heiskanen, qui a souligné publiquement à quel point il aimerait avoir Armia à ses côtés.
« Ce n’est pas agréable de jouer contre lui. J’ai hâte qu’il soit de notre côté… » a affirmé la vedette des Stars en parlant du tournoi des 4 nations, où les deux Finlandais vont se retrouver.
Ces propos ont alimenté les spéculations, créant un véritable engouement autour d’un potentiel échange.
Cependant, malgré l'intérêt soutenu de Dallas, Hughes n'a aucunement l'intention de céder son attaquant. Bien au contraire, le directeur général du Canadien considère Armia comme un élément clé de son alignement actuel.
Son rôle en désavantage numérique, sa polyvalence et son expérience en séries font de lui une pièce importante dans la quête du Tricolore pour une place en séries éliminatoires.
En coulisses, les dirigeants des Stars continuent de tester le terrain, espérant que la situation contractuelle du Canadien force la main de Hughes.
Mais selon plusieurs sources, le DG montréalais a une vision claire : Armia ne quittera Montréal qu’en cas d’effondrement de l’équipe au classement.
Dans le pire des cas, il préfère conserver le Finlandais comme joueur de location jusqu’à la fin de la saison avant de réévaluer sa situation l’été prochain.
Cette position ferme est une bonne nouvelle pour la famille Armia, qui peut respirer un peu plus facilement.
Son avenir à court terme est assuré, et son désir de rester à Montréal semble être exaucé – du moins jusqu’à la fin de la saison.
Le Finlandais peut donc se concentrer pleinement sur son rôle, sachant qu’il est une pièce maîtresse de l’échiquier de Martin St-Louis.
Reste à voir si la situation évoluera d’ici la date limite des transactions.
Avec une équipe de plus en plus compétitive et soudée, Armia fait partie du plan, et son départ semble exclu... à moins d’un retournement de situation majeur.
Dallas et son ami Heiskanen peuvent aller se coucher.