Les joueurs de Manchester City ont fait la fête jusqu’à 5 heures du matin dans un restaurant grec après avoir remporté le championnat d’Angleterre.
Parmi eux, Jack Grealish s'est distingué en portant un costume Gucci flamboyant - une marque dont il est ambassadeur - lors du dîner de célébration. Il a même posté une vidéo sur ses Instagram Stories où il chantait "the rest is still unwritten" tout en tenant un verre et exhibant fièrement sa médaille de vainqueur.
Cole Caufield doit sûrement être jaloux. Le seul moment où il pourrait faire la fête sans craindre le jugement de Réjean Tremblay serait s’il remportait la Coupe Stanley.
Dans ce cas, il pourrait se retrouver à n’importe quelle soirée, même en titubant, sans que personne ne le critique.
Les joueurs de Manchester City étaient visiblement éméchés, et les photos et vidéos de leur célébration nocturne ont inondé les réseaux sociaux, où elles ont été largement accueillies par des commentaires admiratifs et amusés.
Jack Grealish, connu pour son goût pour la fête, est devenu le symbole de la débauche, et les médias n'ont pas tardé à décrire ses aventures nocturnes comme étant « cute » et « bon enfant ».
En contraste frappant, à Montréal, la réaction serait tout autre si des joueurs comme Cole Caufield et Christian Dvorak étaient vus en train de faire la fête. Il suffit que ces deux joueurs soient aperçus dans un bar ou un club pour que la ville entière entre en émoi.
Les journalistes sportifs, particulièrement critiques comme Réjean Tremblay, ne tarderaient pas à pointer du doigt ces comportements, les qualifiant de non professionnels et de potentiellement nuisibles pour l'équipe.
Cette différence de traitement met en lumière une réalité culturelle et médiatique distincte entre les deux villes. À Manchester, les exploits festifs des joueurs sont perçus comme une extension naturelle de leur succès sur le terrain, une manière de célébrer et de relâcher la pression après une saison intense. Les fans et les médias anglais semblent plus indulgents, voyant ces fêtes comme une récompense bien méritée.
À Montréal, en revanche, les attentes envers les joueurs de hockey sont beaucoup plus strictes. Toute apparence de relâchement, de fête ou de distraction est souvent critiquée sévèrement, les joueurs étant tenus de maintenir une image irréprochable en tout temps.
Ce double standard crée une pression supplémentaire pour les athlètes montréalais, qui doivent naviguer entre les exigences de performance et les attentes de comportement exemplaire.
En fin de compte, ces différences de perception et de traitement illustrent comment le succès sportif peut être célébré ou critiqué de manières très diverses, selon le contexte culturel et les attentes médiatiques.
Tandis que les joueurs de Manchester City peuvent savourer leur triomphe en toute liberté, leurs homologues montréalais doivent rester constamment vigilants face à l'œil du public et des médias.
Et surtout...de Hockey30...