L'idée d'Alex Ovechkin jouant sous la direction de Martin St-Louis à Montréal semble inconcevable, notamment en raison des habitudes distinctes de l'attaquant russe en matière de consommation d'alcool.
Dans tous les cas, il ne faut pas les inviter au même party, où Ovie serait sur la vodka, et Martin St-Louis...serait à l'eau...
Connu pour ses célébrations légendaires après la victoire des Capitals de Washington en 2018, surnommées le « Summer Of Ovi », Ovechkin a démontré au monde du hockey sa joie de vivre, marquée par des moments festifs, pour ne pas dire des moments de débauhce totale.
Mais attention: cette mentalité de party ne se retrouve pas simplement dans les moments uniques de célébration pour lui; elles font partie d'une routine plus large...d'un mode de vie dans son ensemble...
Dans une récente interview avec son ami et blogueur Amiran Sardarov, Ovechkin a ouvertement discuté du rôle de l'alcool dans les vestiaires de la LNH. Il a exprimé son affection pour la bière, affirmant:
« J'aime le goût de la bière. J'aime la bière légère, parfois je peux boire un Guinness. »
« Je ne le cache pas, »
Pour lui, une ou deux bières après un match sont normales et servent à relâcher la pression accumulée.
« Après le hockey, vous êtes fatigué, quelques verres de vin ou de bière, c'est normal... Ça soulage la tension. »
« Je ne peux pas imaginer un joueur qui dit qu'il ne boit pas, 'il a arrêté.' Vous pouvez faire une pause pendant un certain temps, mais après le match, 2 à 3 canettes de bière – avec plaisir. C’est utile."
"À Washington, nous avons un réfrigérateur avec de la bière dans la salle des entraîneurs. C’est normal. »
"Deux verres de bière, c'est normal. Il n'y a rien de spécial là-dedans. »
Cette approche décontractée envers l'alcool est en total contraste avec la philosophie stricte de Martin St-Louis. Le coach du Canadien de Montréal a instauré une politique zéro alcool, une décision qui a aidé plusieurs joueurs à régler leurs problèmes de consommation.
Josh Anderson et Cole Caufield, entre autres, ont bénéficié de cette approche disciplinée, retrouvant une meilleure forme et concentration sur la glace.
St-Louis, un leader respecté dans le monde du hockey, n'accepterait probablement jamais qu'un joueur consomme de l'alcool après chaque match, même si c'est pour se détendre.
Sa priorité est la santé et le bien-être de ses joueurs, ainsi que leur performance optimale sur la glace. Cette stricte abstinence est une mesure préventive, visant à éviter les problèmes d'abus d'alcool, comme ceux qu'ont connus des joueurs tels que Samuel Girard et Corey Perry, qui ont dû chercher de l'aide pour contrôler leurs habitudes de consommation.
« J'ai pris la décision proactive de prendre soin de ma santé mentale, et je suis entré en traitement pour une anxiété sévère et une dépression qui n'ont pas été traitées depuis trop longtemps et qui ont conduit à l'abus d'alcool. » avait affirmé Girard.
On comprend mieux pourquoi dans le vestiaire de l'Avalanche du Colorado, c'est tolérance zéro pour l'alcool dans le vestiaire. Avec Nathan MacKinnon comme capitaine, aucun compromis n'est possible.
Ovechkin, bien qu'il modère sa consommation pendant l'entraînement et la saison, semble avoir une approche plus libérale et détendue envers l'alcool.
Cette divergence fondamentale dans la gestion de la vie en dehors de la glace rendrait difficile une collaboration avec un entraîneur aussi rigoureux que St-Louis.
Pour le Canadien de Montréal et son coach, la priorité reste la santé physique et mentale de ses joueurs, sans compromis, ce qui laisse peu de place à des pratiques comme celles de Ovechkin.
Cette fois, nous sommes à cent pour cent derrière Martin St-Louis. L'alcool n'a pas sa place dans un vestiaire de la LNH.