Josh Anderson a frôlé l’impensable.
Un accident si brutal qu’il aurait pu détruire sa saison, voire sa carrière.
Mais le destin, ou peut-être la providence, a eu la main chanceuse pour le puissant attaquant des Canadiens de Montréal.
Ce qui semblait être un incident anodin sur la glace a pris une tournure terrifiante lorsque le patin de Shane Pinto a frappé la cheville d’Anderson, exactement au niveau du tendon d’Achille, une zone si vulnérable que la simple idée de la couper donne des frissons.
La lame est restée coincée, un contact net et effrayant. Anderson, dans un instant de terreur pure, s’est précipité au banc, en constatant qu’il n’avait pas été coupé, mais que sa saison entière venait de frôler la catastrophe.
Mais ce qui a changé le cours de l’histoire, ce qui a fait de cette scène une véritable “miracle”, c’est une décision prise dans les coulisses, juste avant cet incident.
C'est le journaliste de TSN, Darren Dreger, qui a raconté l'histoire.
Josh Anderson, en toute lucidité, avait fait le choix, avant le match contre les Sénateurs, de porter une combinaison de protection complète.
Ces pantalons protecteurs conçus pour éviter les blessures par lacération de la lame du patin. Un choix apparemment anodin pour beaucoup, mais qui, dans ce cas précis, a joué un rôle de sauveur.
“Un miracle?” La question se pose, mais un miracle bien moins dû à la chance qu’à la précaution prise par Anderson.
Darren Dreger, journaliste de TSN, a révélé qu’Anderson avait opté pour cette protection juste avant le match, et il n’a pas fallu longtemps avant que l’on comprenne la portée de sa décision.
Si Anderson n’avait pas pris cette précaution, le scénario aurait été bien plus sombre. L’incident aurait pu être bien pire, un coup qui aurait non seulement mis un terme à sa saison, mais qui aurait peut-être brisé sa carrière.
La protection a agi comme un ange-gardien, un bouclier invisible entre le tendon d’Achille d’Anderson et une lame qui aurait pu changer sa vie à jamais.
Et que fait Anderson après avoir échappé de justesse à une blessure majeure? Il se ressaisit, retourne au jeu, et inscrit deux buts décisifs, dont celui de l’égalisation et celui de l’assurance, propulsant le Canadien vers une victoire capitale contre Ottawa.
La foule du Centre Bell a explosé dans une ovation mémorable, rendant hommage non seulement à son buteur, mais aussi à son incroyable détermination.
Le gaillard de 6 pi 3 po, un guerrier du hockey, a prouvé qu’il avait ce qu’il fallait pour survivre à l’adversité. Non seulement il a survécu à l’incident, mais il l’a transformé en un moment héroïque. Il est devenu l’homme du match, la première étoile, et le visage du courage incarné.
L’ovation de la foule était un témoignage puissant de l’importance de cette soirée dans la saison d’Anderson. Mais ce n’est pas tout. Il est désormais quasiment certain qu’Anderson portera cette protection pour le reste de sa carrière.
Après avoir vu de près ce que la négligence pouvait coûter, on peut parier qu’il ne prendra plus jamais ce risque. D’autres coéquipiers pourraient bien emboîter le pas, notamment après avoir observé ce qui est arrivé à Kaiden Guhle, blessé par une lacération en janvier dernier.
Un accident similaire aurait pu coûter cher à Anderson, mais grâce à son instinct de précaution, il a évité une tragédie. Sa carrière vient d’être sauvée par une simple décision – et peut-être, à bien y penser, il a sauvé aussi la saison des Canadiens.
« Vous pouvez appeler ça un miracle, mais quand on regarde la scène, c’est plutôt une question de prévoyance. Il a choisi de se protéger, et ça a tout changé » a affirmé Darren Dreger, faisant référence à un choix qui, sur le moment, semblait simple, mais qui, en réalité, a été celui qui a tout transformé.
Anderson n'en a pas parlé après le match. Il préférait se concentrer sur l'ovation incroyable de la foule à son endroit.
« Franchement, j’avais des frissons quand j’ai vu ce qui s’était passé », a expliqué Anderson après la rencontre, visiblement encore secoué par l’incident.
« La foule était incroyable, je me suis senti comme dans un rêve".
Mais honnêtement, ce moment-là m’a nous a fait prendre conscience de la fragilité de tout ça. Ce n’est pas juste une cheville ou un tendon d'Achille. C’est tout ce qu'il a construit, tout ce qu'il a fait pour se rendre aux portes des séries.
On a eu la chair de poule. C’est pour ça qu’on joue, pour ce genre de moments, mais nous sommes conscients que ça aurait pu être la fin.
La foule du Centre Bell l’a porté en héros, donnant à Anderson une ovation digne des plus grands guerriers de cette ville.
Il n’a pas seulement marqué deux buts cruciaux, il a incarné l’esprit du hockey de séries, ce que Montréal attendait de lui depuis longtemps.
Il a nivelé le score dans une troisième période cruciale, avant d’ajouter un but d’assurance dans un filet désert, confirmant son rôle de leader de l’équipe.
Mais ce n’était pas que le hockey, ce n’était pas seulement les buts. C’était la manière dont il a répondu à l’adversité, comment il a pris une décision, une décision qui a probablement changé sa trajectoire et qui a marqué la saison des Canadiens.
“Je veux donner tout ce que j’ai à cette ville, je veux jouer pour eux à chaque match”, a ajouté Anderson, la voix pleine de passion.
“Quand je suis arrivé à Montréal, j’ai su que c’était un endroit spécial, et aujourd’hui, je suis fier de donner tout ce que j’ai pour eux.”
Sa victoire ne s’est pas seulement mesurée en buts, mais en leadership, en résilience et en engagement envers ses coéquipiers et cette ville qui, ce soir-là, l’a accueilli en héros.
Josh Anderson, hier soir, a fait bien plus que jouer. Il a sauvé sa saison et prouvé à tous, à lui-même et à ses coéquipiers, qu’il est un homme de caractère.
Après l’incident, c’est un autre Josh Anderson qui est apparu. Le joueur a non seulement fait sauter les limites de ce qu’on attendait de lui sur la glace, mais il a aussi ouvert les yeux de ses coéquipiers sur la réalité des dangers du hockey.
Sa décision de porter cette protection n’était pas juste un choix personnel, mais un message pour toute l’équipe. Et si certains de ses coéquipiers, comme Kaiden Guhle, ont déjà été victimes de blessures similaires, il n’est pas impossible que ce geste de précaution inspire une vague de changement dans le vestiaire.
À partir de maintenant, personne ne regardera une protection comme un détail inutile. Au contraire, ce soir-là, Josh Anderson est devenu plus qu’un simple attaquant du Canadien.
Il est devenu un modèle de courage, mais aussi un modèle mature et réfléchi.
Un modèle de leader prêt à tout donner pour sa ville et sa carrière.