Depuis des semaines, Montréal vibre au rythme d’une rumeur qui semblait trop belle pour être vraie : Sidney Crosby au Centre Bell, dans l’uniforme bleu-blanc-rouge.
Mais voilà que selon ce qui circule en Russie : Evgeni Malkin lui-même ne lèverait sa clause de non-mouvement que pour une seule destination. Montréal. Une bombe. Une onde de choc.
Et soudain, dans l’imaginaire collectif, une idée prend forme : et si le Canadien de Montréal accueillait non seulement Crosby, mais aussi Malkin, pour une dernière danse digne d’Hollywood?
Malkin, 38 ans, a toujours répété la même phrase comme une devise de vie :
« Je suis un Penguin pour la vie. Si je joue ailleurs, ce sera un seul match, à Magnitogorsk, pour dire au revoir à ma ville. »
Ces mots résonnent comme une déclaration d’amour éternel à Pittsburgh. Il l’a encore martelé récemment :
« Mon histoire, mes souvenirs, ma loyauté, tout est ici. »
Mais autour de lui, tout s’effondre. Les Penguins ne sont plus que l’ombre d’eux-mêmes. Erik Karlsson est sur le marché. Rickard Rakell et Bryan Rust aussi. Kyle Dubas a refusé de prolonger Malkin au-delà de 2026. Et dans les coulisses, les dirigeants parlent déjà de reconstruction.
À Pittsburgh, les monuments vivants ne savent plus quoi faire de leur statut. Les prolonger? Les échanger? Les regarder décliner sous les huées?
Et c’est là que l’incendie démarre : si Malkin accepte de bouger, ce ne sera pas pour New York, pas pour Los Angeles, pas pour Vegas. Ce sera pour Montréal, et pour une seule raison : Ivan Demidov.
Depuis son enfance, Demidov vénère Malkin. Il connaît ses feintes par cœur. Il a appris chaque geste en l’imitant.
« Je veux être comme lui », a-t-il confié récemment.
Imaginez la scène : un vestiaire où Demidov s’assoit à côté de son idole. Un duo sur la glace. Un regard de grand frère. Un guide dans une ville parfois hostile aux Russes. Le rêve absolu pour le joyau de 19 ans.
Même Michel Therrien, l’ancien entraîneur de Pittsburgh, l’a dit sans détour :
« Quand Malkin est arrivé, Sergei Gonchar l’a pris sous son aile. Ça a tout changé pour lui. À Montréal, Demidov a besoin de ça. Et qui mieux placé que Malkin pour l’accompagner? »
À Montréal, Martin St-Louis, lui, verrait débarquer un vétéran capable de polir son diamant brut. Un joueur encore productif (50 points la saison dernière), mais surtout, une icône respectée dans toute la LNH.
Le calcul est simple. Crosby coûte 8,7 M$. Malkin coûte 6,1 M$. Ensemble, c’est près de 15 millions de dollars sur la masse salariale.
Normalement, impossible à absorber. Mais pas pour Montréal. D’ici la date limite, le Canadien aura accumulé près de 20 millions de marge de manœuvre. De quoi accueillir les deux légendes sans broncher.
Et mieux encore : Malkin prendrait sa retraite l’été prochain. Son contrat expirant ne serait qu’un fardeau temporaire. Un dernier tour de piste, puis rideau.
Le Canadien aurait Crosby ET Malkin, sans compromettre son avenir.
Une histoire digne d’Hollywood.
Imaginez l’image : Sidney Crosby et Evgeni Malkin, ensemble, dans le vestiaire du CH. Une dernière fois. Comme un film. Comme une fin de carrière écrite par les dieux du hockey.
Crosby, toujours à plus de 90 points par saison malgré ses 38 ans. Malkin, usé mais encore capable de dominer en avantage numérique. Deux monuments, deux bagues, trois Coupes Stanley chacun. Et une sortie grandiose devant le public le plus passionné du hockey.
Une onde de choc qui traverserait non seulement le Québec, mais toute la LNH.
Bien sûr, le rêve se heurte à deux murs.
Le premier, c’est la loyauté de Malkin. Il a répété à qui veut l’entendre qu’il ne porterait jamais un autre chandail. Qu’il ne quitterait pas Crosby. Qu’il voulait finir à Pittsburgh, coûte que coûte.
Le deuxième, c’est la dure réalité : Dubas veut reconstruire. Et dans une reconstruction, on ne garde pas deux joueurs de 38 ans.
D’ailleurs, Frank Seravalli a déjà affirmé que Malkin terminerait sa carrière à Pittsburgh. Mais la logique des affaires et des contrats expirants pèse souvent plus lourd que les promesses.
C’est là que tout devient fascinant.
Le Canadien n’aura pas à sacrifier un Ivan Demidov ou un Lane Hutson. Ni même un David Reinbacher ou un Michael Hage.
Pourquoi? Parce que Crosby et Malkin contrôlent leur destin. Avec leur clause de non-mouvement, ils choisissent où aller. Pittsburgh n’aura pas le luxe d’exiger la Lune.
Kent Hughes pourrait se contenter d’offrir des espoirs de second plan (Joshua Roy, Owen Beck, Jayden Struble) et des choix de 1ère, 2e ou 3e ronde.
Rappelons que selon Mathias Brunet, Kent Hughes devra inclure ses choix de 1ère ronde 2026 et 2027.
Un prix dérisoire pour deux monuments. Mais un prix réaliste.
Alors, est-ce possible? Oui. Est-ce probable? Non.
Malkin le dit lui-même :
« Je suis un Penguin pour la vie. »
Mais les médias russes insistent : s’il bouge, ce sera pour Montréal. Et seulement Montréal.
Et dans une ligue où tout peut basculer en un coup de fil, pourquoi ne pas rêver?
Les partisans du Canadien rêvent déjà. Ils imaginent la première mise au jeu : Crosby au centre, Malkin sur la deuxième ligne, Demidov qui regarde son idole au vestiaire.
Ils imaginent la première ovation au Centre Bell. Le chandail tricolore frappé du nom « MALKIN » vendu à la boutique officielle.
Ils imaginent une dernière danse. Une histoire digne des plus grands films.
Et ils retiennent leur souffle. Parce que dans le hockey, les miracles arrivent parfois.
Evgeni Malkin. Sidney Crosby. Ensemble. À Montréal.
Deux mots. Une onde de choc.
Ce scénario est peut-être irréaliste. Peut-être même impossible. Mais il a enflammé les réseaux sociaux, allumé l’imaginaire et donné au public québécois un rêve d’été.
Et si ce rêve s’écrivait sur la glace du Centre Bell, ce serait l’un des plus grands moments de l’histoire du hockey moderne.
Jusque-là, Montréal continue de rêver. Et Pittsburgh tremble à l’idée de voir ses deux monuments quitter la ville dans le même souffle.
Parce que ce n’est pas seulement une rumeur. C’est une tragédie annoncée. Et un miracle potentiel.
AMEN.