Alain Crête dans de beaux draps: agitation médiatique après ses propos controversés

Alain Crête dans de beaux draps: agitation médiatique après ses propos controversés

Par David Garel le 2025-01-21

Alain Crête semble avoir trouvé un nouveau passe-temps : attaquer les joueurs les plus populaires du Canadien de Montréal.

Après s’être attiré la foudre des partisans en critiquant sans relâche Patrik Laine, voilà qu’il s’en prend maintenant à Jakub Dobeš, le jeune gardien qui a conquis le cœur des Montréalais avec ses performances spectaculaires.

Dans une déclaration qui a rapidement enflammé les réseaux sociaux, Crête a minimisé l’impact de la performance de Dobeš face aux Rangers de New York, affirmant que « ses deux arrêts en prolongation ont sauvé son match » et que ce n’était « pas une performance exceptionnelle dans les trois premières périodes. »

Avec Gilbert Delorme, il a même ajouté qu'il était "shaké".

Il a poursuivi en suggérant que l’engouement autour du jeune gardien était prématuré, comparant son ascension à celle d'anciens gardiens éphémères comme Wayne Thomas et Michael Condon.

@bpmsportsradio « On ne repartira pas le débat Price-Halak! » - Alain Crête 😅 Votre avis? 🤔 #ch #dobes #montembeault #clubdumatin #price #halak ♬ son original - BPMSPORTSRADIO

« On ne repartira pas le débat Price-Halak qu'on a connu il y a quelques années, » a déclaré Crête d’un ton condescendant.

Évidemment, ces propos n’ont pas tardé à faire réagir. Sur les réseaux sociaux, les partisans se sont rués pour défendre le jeune cerbère, accusant Crête de vouloir délibérément créer un climat négatif autour de l’équipe.

Certains ont même souligné que ses critiques envers Laine et Dobeš témoignent d’une volonté de s’en prendre aux joueurs qui font vibrer les partisans, comme s’il ne supportait pas de voir le CH prospérer.

"On peut-tu juste apprécier que Dobeš a été clutch sans ramener des comparaisons ridicules?" s’est exclamé un utilisateur sur X

"Wayne Thomas?! Sérieusement?! On est en 2024!"

D’autres internautes ont ironisé sur le fait que Crête semble jaloux de la nouvelle génération du CH, préférant s’accrocher au passé et rabaisser les joueurs actuels.

 "Crête vit encore dans les années 70. Faut croire que voir des jeunes réussir le dérange," a lancé un fan.

Pour plusieurs, cette sortie s’inscrit dans un pattern inquiétant de la part du vétéran analyste, qui semble perdre de plus en plus de crédibilité.

Après s’être ridiculisé en annonçant prématurément que Laine n'avait aucun avenir à Montréal, le voilà qui minimise les efforts d’un jeune gardien qui, jusqu’à présent, a prouvé qu’il avait les nerfs solides sous la pression.

Il devient évident que Crête ne mesure plus l’impact de ses propos sur son image et sur celle du réseau pour lequel il travaille. (RDS ou BPM Sports)

En s’attaquant aux nouvelles figures montantes du Canadien, il se met non seulement à dos les partisans, mais aussi l’organisation elle-même, qui prône une attitude positive et une culture axée sur le développement des jeunes talents.

Son attitude négative, à contre-courant de l’enthousiasme général qui entoure l’équipe, laisse présager qu’il pourrait bien être sur une pente descendante.

Après tout, dans un monde où les réseaux sociaux donnent une voix instantanée aux partisans, les analystes ne peuvent plus se permettre de dénigrer gratuitement sans en subir les conséquences.

Le fait que ses commentaires aient provoqué un raz-de-marée de critiques en ligne montre que les partisans ne sont pas naïfs et ne toléreront pas qu’on s’en prenne injustement à leurs favoris.

Beaucoup estiment que Crête est déconnecté de la réalité actuelle du hockey et qu’il devrait sérieusement envisager de prendre sa retraite avant que sa réputation ne soit complètement ruinée.

Avec cette tendance à cibler les joueurs appréciés du public, on peut se demander qui sera le prochain dans la mire d’Alain Crête.

Kirby Dach, Arber Xhekaj, ou peut-être même Nick Suzuki? Si l’histoire récente est un indicateur, il ne serait pas surprenant de voir Crête continuer sur cette lancée, au grand dam des partisans et de la direction du CH.

Mais une chose est sûre : le vent tourne à Montréal, et Crête ferait bien d’en prendre note. Les partisans sont excités par la nouvelle ère du Canadien, et ils ne laisseront personne, pas même un vétéran du journalisme sportif, saboter leur optimisme.

Alors que Patrik Laine continue de faire taire les critiques en empilant les buts et que Jakub Dobeš démontre qu’il mérite sa place dans la LNH, Crête devrait peut-être prendre un pas de recul et réévaluer son approche.

Sinon, il risque de voir sa crédibilité fondre aussi rapidement que la patience des partisans à son égard.

Il est difficile de ne pas voir un lien entre les récents dérapages d'Alain Crête et sa sortie incognito du 98,5 FM.

Alors que Paul Arcand recevait des hommages à la hauteur de sa carrière légendaire, Crête, lui, a quitté la station comme un fantôme, sans un mot, sans reconnaissance, sans accolades.

Peut-être est-ce cette frustration de n'avoir été qu'un « faire-valoir » qui le pousse aujourd’hui à adopter un ton plus tranchant, cherchant désespérément à se libérer du moule lisse et incolore qui lui a été imposé pendant des années.

Depuis son départ de la radio parlée la plus écoutée du Québec, Crête semble s’être donné pour mission de briser son image de journaliste sage et mesuré.

À force d’avoir été trop longtemps cantonné dans le rôle du professionnel discret, il est comme un homme en quête d’une nouvelle identité.

Mais au lieu de se réinventer intelligemment, il s’enlise dans la polémique facile, ciblant des joueurs aimés du public, comme s’il cherchait à créer des ondes de choc pour compenser des années de retenue.

Son acharnement sur Patrik Laine en est le parfait exemple.

Crête n’a pas seulement critiqué le Finlandais, il l’a littéralement démoli en insinuant que Laine était inutile à cinq contre cinq, qu’il était lent et qu’il ne servait qu’en avantage numérique.

Une déclaration qui, rapidement, s’est transformée en véritable tempête médiatique, alimentée par les réseaux sociaux et les nombreux blogues qui ont sauté sur l’occasion pour annoncer prématurément la « fin de Laine à Montréal ».

Et pourtant, à chaque match, Laine fait mentir Crête en empilant les buts et en s’imposant comme un joueur clé du Canadien.

Ses performances physiques et son implication ne font qu’accentuer le malaise autour des propos de Crête. Le Finlandais est partout sur la glace, dans la face de ses détracteurs, et surtout, il marque.

Mais comme si cela ne suffisait pas, Crête a récidivé, s’en prenant cette fois à Jakub Dobeš, le jeune gardien en pleine ascension.

Cette sortie a provoqué une nouvelle vague de critiques de la part des partisans, qui n’ont pas tardé à rappeler que Crête ne semblait pas capable de reconnaître le talent quand il était sous ses yeux.

Peut-on vraiment blâmer Alain Crête pour ses récentes frasques? Après des décennies à RDS et au 98,5 FM, il a dû toujours travailler dans l'ombre.

Voir ses collègues recevoir les projecteurs et les hommages pendant que lui tombait dans l’oubli a probablement nourri un ressentiment évident.

Ce désir d’exister à tout prix, de faire parler de lui, semble l’avoir poussé à prendre des positions de plus en plus polarisantes, dans l’espoir de se démarquer et de faire oublier son départ sans éclat.

L’homme qui autrefois était respecté pour sa rigueur et son analyse mesurée semble aujourd’hui courir après la controverse pour exister.

Mais à force de vouloir trop en faire, il entache une réputation jusque-là immaculée. C’est un piège classique pour les vétérans du journalisme : rester pertinent sans tomber dans l’excès. Crête, hélas, semble avoir choisi la mauvaise voie.

RDS, fidèle à ses habitudes, a jusqu’ici maintenu un silence total face aux récentes sorties de Crête, car le réseau des sports n'accepterait jamais de tels propos sur leur station.

La chaîne sportive ne veut pas être liée à BPM Sports et aux propos de Crête. Alors, le silence est d'or.

Ce qui est certain, c’est qu’à force de vouloir trop secouer l’opinion publique, Crête risque de se retrouver complètement isolé, victime de son propre besoin d’attention.

Les partisans du CH n’ont pas la mémoire courte, et ses récents commentaires à l’endroit de Laine et de Dobeš ne seront pas oubliés de sitôt.

Si Crête croyait que son nouveau ton plus mordant allait lui attirer une nouvelle vague d’admiration et de respect, il doit aujourd’hui constater que c’est tout le contraire.

Les partisans ne pardonnent pas facilement les critiques gratuites envers leurs favoris, surtout quand elles s’avèrent infondées.

« Hey Crête, t’as besoin de lunettes ou quoi? Laine est partout sur la glace. »

« Crête devrait prendre sa retraite avant de se ridiculiser encore plus. »

« Après Laine, maintenant Dobeš... Qui sera le prochain? »

Cette déferlante de critiques doit être difficile à vivre pour lui et son entourage. Derrière le personnage médiatique se cache un homme qui a consacré sa vie au journalisme sportif, et le voir se faire démolir ainsi est un triste spectacle.

En fin de compte, la trajectoire d’Alain Crête semble suivre un chemin de plus en plus sombre. Plutôt que de quitter avec classe et dignité, il s’enfonce dans une spirale où la recherche de l’impact médiatique prime sur l’intégrité journalistique.

Mais peut-être que tout n’est pas encore perdu. Crête a encore le temps de redresser la barre, de retrouver cette rigueur et ce professionnalisme qui ont fait sa renommée.

Il lui suffit de comprendre que le public montréalais préfère l’honnêteté à la provocation gratuite, et qu’il n’a pas besoin d’être un agitateur pour marquer les esprits.

En attendant, que reste-t-il pour lui? Une dernière saison à RDS la saison prochaine (il a annoncé sa retraite pour 2026), où l'on espère qu’il retrouvera un peu de la sagesse qui l’a longtemps caractérisé.

Sinon, son héritage risque d’être éclipsé par les échos de ses erreurs les plus récentes.