Alerte au vestiaire du CH : Adam Fantilli vient de lancer les hostilités

Alerte au vestiaire du CH : Adam Fantilli vient de lancer les hostilités

Par André Soueidan le 2025-04-12

Il y a des soirs où un simple match de saison régulière se transforme en déclaration de guerre.

Et aujourd’hui, pendant que le Canadien de Montréal se préparait tranquillement dans les entrailles du Scotiabank Arena pour affronter les puissants Maple Leafs, les Blue Jackets de Columbus ont choisi une autre approche : celle de l’attaque frontale, celle du chaos organisé, celle du message envoyé à coups d’épaules dans la bande.

Le résultat?

Un massacre.

Un 7 à 0 retentissant contre les Capitals de Washington.

Et un message clair envoyé droit au cœur du vestiaire du Tricolore.

Ce n’est pas la victoire elle-même qui fait sursauter. C’est la manière.

Columbus n’a pas simplement gagné un match de hockey.

Ils ont livré un manifeste. Un cri de ralliement. Une déclaration de guerre.

Et au centre de tout ça, un seul nom : Adam Fantilli.

La jeune vedette n’a pas seulement pris les choses en main.

Il a pris Washington par la gorge.

Puis il a frappé fort. Et ce n’est pas une métaphore.

En début de deuxième période, alors que les Jackets menaient déjà 2-0, Fantilli a annihilé la recrue Leonard avec une mise en échec chirurgicale et sauvage.

Un coup d’épaule propre, mais d’une violence spectaculaire.

Leonard est resté au sol. Washington a figé. Columbus a explosé.

Et comme si ça ne suffisait pas, Fantilli a profité du chaos pour marquer dans la même séquence.

3-0.

Match terminé mentalement pour les Capitals.

Et début du cauchemar pour le CH.

Parce que pendant que le Tricolore gère ses émotions, ses unités spéciales, ses séquences sans buts, ses départs lents et ses défaites frustrantes, les Blue Jackets eux, foncent dans le tas sans poser de questions.

Ils ne calculent pas. Ils ne ménagent personne. Ils se battent pour leur vie. Et aujourd’hui, ça s’est vu.

Columbus est maintenant à 83 points, avec trois matchs à disputer.

Le CH, de son côté, en a 87… mais seulement deux matchs après celui contre Toronto ce soir.

Fais le calcul.

Une défaite en temps réglementaire contre les Leafs, et Montréal se retrouverait à quatre petits points seulement, avec Columbus qui aurait un match en main.

C’est un scénario que personne ne voulait voir apparaître, mais qu’Adam Fantilli a provoqué à lui seul, avec son élan, son intensité, sa rage de vaincre.

Et la vérité, c’est qu’il l’a fait au bon moment.

Parce que l’équipe qui veut faire les séries n’est pas celle qui espère, ni celle qui calcule.

C’est celle qui s’impose.

Celle qui écrase.

Celle qui intimide.

Et aujourd’hui, c’est ce que Columbus a fait. À Washington. Et indirectement… à Montréal.

Il n’y a aucun doute dans la façon dont ils ont joué. Ils veulent cette place. Ils la méritent.

Et ils ne vont pas attendre que le CH leur fasse une fleur.

Et c’est maintenant que Martin St-Louis doit prouver que son groupe a la colonne vertébrale nécessaire pour répondre à ce genre de défi.

Ce soir, à Toronto.

Là où les caméras sont nombreuses.

Là où les partisans du CH vont se faire entendre.

Là où la pression sera écrasante.

Parce que ce n’est plus juste un match. C’est une riposte attendue. C’est un test de caractère. C’est une réponse à une claque en plein visage.

Et cette claque, c’est Adam Fantilli qui l’a donnée.

Pas besoin de long discours. Pas besoin de conférence de presse. Un coup d’épaule et un but ont suffi.

Et pendant ce temps-là, à Montréal, on commence à trembler.

Parce qu’on sait que les Blue Jackets sont là. Qu’ils ne vont pas lâcher. Et qu’ils viennent d’activer le mode panique.

 Le message au vestiaire du CH est simple : Trouvez une façon de gagner ce soir.

Ou préparez-vous à la guerre de la dernière semaine.

Et à tous ceux qui croyaient que la course était finie… Fantilli vient de vous rappeler que dans la LNH, personne ne te donne rien.

Faut le prendre. Faut le voler. Faut le mériter. La guerre est lancée.

Et si le CH ne répond pas, Columbus va les sortir.

Simple de même.

À suivre ...