Jake Evans aurait pu partir. Il aurait pu tester le marché et encaisser un plus gros chèque ailleurs. Il aurait pu faire ce que 99 % des joueurs font : aller là où les billets verts s’empilent.
Mais Jake Evans a pris tout le monde de court.
Le Canadien ne voulait pas bouger sur son offre. Son agent était prêt à attendre.
Et pourtant, c’est Evans lui-même qui a forcé la décision.
Un réveil brutal avant le grand départ
Pierre LeBrun a lâché la bombe :
Jake Evans savait que s’il ne signait pas, il partait.
Le CH allait l’envoyer ailleurs avant la date limite. Et quand il a vu l’avion pour l’Ouest se préparer… l’émotion a pris le dessus.
« Peut-être que je ne reviens pas à Montréal si je n’accepte pas l’offre aujourd’hui. »
Il n’a même pas regardé les chiffres.
Il a signé. Point.
L’amour du maillot, la peur de l’inconnu
C’est rare dans la LNH de voir un joueur ignorer l’argent pour rester fidèle à une équipe.
Mais Evans ne voulait pas quitter Montréal.
« À la fin de la journée, le Canadien n’a pas bougé sur son offre. C’est vraiment le joueur qui a pris la décision. » – Pierre LeBrun
Ça veut dire une chose : Jake Evans voulait porter ce chandail plus que tout.
Une aubaine pour Kent Hughes
Faisons les maths.
Sur le marché des joueurs autonomes, Evans aurait pu obtenir PLUS que 3 millions par année.
Kent Hughes? Il lui a donné 2,85M$ sur 4 ans.
C’est du vol qualifié.
Des équipes étaient prêtes à allonger bien plus d’argent. Evans a laissé de l’argent sur la table pour rester.
Combien de joueurs dans la LNH feraient ça?
Pourquoi Evans est essentiel au CH?
Il n’est pas flashy. Il n’est pas un sniper. Mais il est tout ce qu’un club de séries veut avoir dans son alignement.
Un centre défensif ultra fiable
Un joueur de désavantage numérique élite (2e dans la LNH en temps d’utilisation SH)
Un gars qui fait tout ce qu’on lui demande, sans jamais se plaindre
« Il savait que soit il signait, soit il partait. Et à la dernière seconde, il a choisi Montréal. » – Pierre LeBrun
Ce genre de gars, ça ne se remplace pas.
Un message envoyé aux autres joueurs
Ce que Jake Evans vient de faire, c’est un message clair :
Ce Canadien-là, il est en train de bâtir quelque chose.
Si c’était encore un club en perdition, Evans aurait pris l’argent et quitté.
Mais il veut faire partie de cette histoire.
Il ne veut pas juste être un joueur de transition. Il veut être là quand ce club va redevenir un monstre dans l’Est.
Le Canadien garde un élément clé à un prix ridicule.
Et la LNH? Elle vient de comprendre que Montréal est en train de devenir un endroit où les joueurs veulent rester.
Et ça, c’est peut-être encore plus gros que la signature elle-même.
Amen