Alex Kovalev, ancien joueur étoile des Canadiens de Montréal, serait un atout formidable en tant qu'adjoint de Martin St-Louis, si ce dernier parvenait à mettre son orgueil de côté et à reconnaître l'expertise unique de Kovalev.

Le coach du CH est tellement insécure qu'il ne veut pas d'ancien joueur de talent, ni de coach d'expérience pour le guider derrière le banc.

Actuellement, le Canadien souffre d’un avantage numérique anémique sous la direction d'Alex Burrows, étant devenu le pire power play de toute la LNH. La situation appelle désespérément à un changement, et Kovalev pourrait être la solution idéale.

Kovalev, qui agit actuellement comme entraîneur personnel de Martin Necas, l'attaquant des Hurricanes de la Caroline qui est justement dans le viseur de Montréal, possède une expertise précieuse en matière de développement offensif.

Necas, qui n'a pas encore atteint son plein potentiel selon Kovalev, est dans la mire de Kent Hughes et Jeff Gorton depuis des lunes selon le journaliste de TVA Sports, Nicolas Cloutier, qui s'est entretenu avec L'Artiste.

«Il y a une bonne partie de son potentiel qui n’a pas encore été exploitée. Ce que vous voyez, ce n’est pas son apogée. Il peut en donner plus» (crédit: TVA Sports)

L'arrivée de Necas dans l'équipe pourrait être grandement facilitée par la présence de Kovalev, qui a contribué à son développement grâce à des séances virtuelles sur Zoom et FaceTime.

Les rumeurs persistantes liant Necas au Canadien alimentent l'idée que Kovalev serait le mieux placé pour revitaliser l'avantage numérique de l'équipe.

Necas, choisi 12e au total par les Hurricanes en 2017, a commencé à montrer des signes d'un attaquant d'impact la saison dernière avec une récolte de 71 points.

Ce développement coïncide avec le début de sa collaboration avec Kovalev, qui a aidé Necas à restructurer son jeu pour le rendre plus efficace et imprévisible en zone offensive.

Kovalev a démontré sa capacité à transformer le jeu de Necas, en le rendant plus agressif dans les zones dangereuses et en diversifiant ses trajets et ses mouvements.

«Il doit apprendre à être plus imprévisible. On a travaillé beaucoup là-dessus lors des deux dernières années. Il ne peut pas jouer simplement en ligne droite. Il doit varier ses trajets un peu."

"Il y a plein de facteurs à considérer: comment manier la rondelle, à qui la passer, comment lire les joueurs adverses dans les espaces restreints... C’est compliqué à expliquer, car beaucoup de variables entrent en ligne de compte.»

Cette transformation a nécessité des ajustements minutieux dans la façon dont Necas manie la rondelle, lit les adversaires et prend des décisions rapides en espace restreint.

«Il y a beaucoup de choses que nous devions changer. Il fallait effectuer des changements dans tous les aspects de son jeu."

"Son plus grand péché était de s’éloigner des zones dangereuses. Nous avons modifié ses tracés, ses mouvements pour qu’il se trouve plus souvent au cœur de l’action en zone offensive.»

Si Martin St-Louis parvient à surmonter ses peurs et à accepter Kovalev dans son équipe d’entraîneurs, le Canadien pourrait bénéficier d’un avantage numérique redynamisé, crucial pour améliorer les performances globales de l’équipe.

Kovalev, avec son approche exigeante et sa vision stratégique, pourrait offrir à l'avantage numérique du Canadien une nouvelle dynamique, transformant ainsi une faiblesse chronique en force majeure.

Necas, quant à lui, est décrit comme un joueur travailleur et respectueux, loin d’être une princesse capricieuse, selon les rumeurs véhiculées en Caroline depuis que son père a demandé une transaction pour son fils.

Son désir de quitter la Caroline semble davantage lié à une quête de meilleures opportunités (première unité d'avantage numérique, premier trio) qu'à des caprices personnels.

Sa réputation de "bon jack" et son potentiel encore inexploité en font un candidat idéal pour un environnement de jeu comme celui que Martin St-Louis a construit à Montréal, où la confiance et la liberté de jeu sont valorisées. Son ancien coéquipier, Alexandre Mallet, le confirme au journaliste Nicolas Cloutier qui a fait tout un travail d'enquête.

«Il avait 16 ans quand je suis arrivé à Brno en République tchèque. Il faisait 130-140 livres tout mouillé. Rendu en séries, il était le plus petit de la ligue et c’est lui qui arrivait le premier dans les coins."

«Tu joues contre des hommes, est*, de 35 ans. Il arrivait, la rondelle était dans le coin et paf! Il se faisait défoncer et il se relevait. Tu te dis : “C****! Le jeune avait du chien en tab***** pareil!”»

L'ajout d'Alex Kovalev au personnel d'entraîneurs des Canadiens pourrait représenter une avancée significative pour l'équipe. Au pire, on envoie Alex Burrows sur la galerie de presse si on n'a pas le courage de le congédier.

La connaissance approfondie du jeu Kovy et son succès dans le développement de talents comme Necas font de lui un candidat idéal pour revitaliser un avantage numérique moribond et aider le Canadien à produire au sein de la facette du jeu la plus importante de toute la LNH.

Martin St-Louis doit marcher sur son orgueil. Pour lui, pour ses joueurs, pour Martin Necas...Alex Kovalev doit débarquer à Montréal et tasser Alex Burrows.

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