Catastrophe pour Alex Newhook: TSN annonce la gravité de la blessure

Catastrophe pour Alex Newhook: TSN annonce la gravité de la blessure

Par David Garel le 2025-11-13

Ce qui devait être un test de caractère s’est transformé en humiliation pure et simple. Contre les Stars de Dallas, le Canadien de Montréal a frappé un mur. Et pas un petit.

Une raclée, une leçon de hockey et un désastre tactique, physique et mental, alors que Martin St-Louis se fait out-coacher.

Et comme si la claque n’était pas suffisante, voilà qu’Alex Newhook s’est gravement blessé à la cheville, un diagnostic confirmé par TSN pendant le match.

La soirée était déjà une débâcle, mais la torsion de la cheville droite d’Alex Newhook a transformé l’humiliation en véritable cauchemar.

Sur la séquence, on voit clairement l’attaquant de 24 ans perdre l’équilibre, percuter la bande et rester étendu, incapable de se relever, le visage crispé par la douleur.

Le CH n’a toujours fourni aucune mise à jour, mais tout indique qu’il s’agit d’une blessure sérieuse, possiblement longue, et le timing est désastreux : Newhook connaissait le meilleur hockey de sa carrière montréalaise, avec 12 points en 16 matchs, et formait l’un des rares trios stables et menaçants du club avec Demidov et Kapanen.

Le perdre dans une saison où la marge d’erreur est minime, dans un match où Montréal se fait déjà défoncer 7-0, c’est la définition même du mur qui arrive trop vite, trop fort.

TSN a été très clair : ce n’est pas une petite entorse. C’est sérieux. Très sérieux. On parle d’un scénario où il pourrait manquer plusieurs semaines, voire des mois selon TSN.

Les images parlent d’elles-mêmes : Newhook a tenté de se relever, incapable de mettre du poids sur son pied. Il a quitté la glace en se tordant de douleur. Les partisans montréalais, eux, ont revu le film au ralenti, un mauvais rêve qui semble se répéter trop souvent dans cette organisation.

Mais même sans cette blessure, la soirée aurait été un fiasco. Le CH s’est fait défoncer. Aucun ajustement. Aucun répondant. Un club totalement dominé, tant sur la glace que sur le banc.

Martin St-Louis... regard vide, bras croisés, bouche serrée. 

Sur le plan physique, ce fut une boucherie. Les Stars ont dominé chaque bataille à un contre un, chaque course pour la rondelle libre, chaque présence le long des rampes.

Les joueurs du CH ont l’air d’une équipe de pee-wee.

Le Canadien n’est pas prêt pour les vraies équipes. Contre les gros clubs de l’Ouest, les formations lourdes, structurées et matures, il s’effondre.

Même dans une défaite aussi humiliante que celle contre Dallas, alors que le score affichait un impitoyable 7-0 en troisième période, Martin St-Louis a refusé de faire ce qui s’imposait.

Il a surtout démontré, une fois de plus, qu’il n’a aucune intention de récompenser le talent brut de sa relève. Ivan Demidov n'a même pas eu la chance de jouer 15 minutes. Et Zachary Bolduc continue de jouer comme un joueur de 4e trio.

Même quand on subit la pire dégelée, St-Louis ne peut même pas donner du temps de glace à ses jeunes prodiges?

Pour apprendre, respirer, ou montrer ce qu’il peuvent offrir.

À quoi bon parler de développement si, dans un match aussi perdu d’avance, le coach refuse même de donner des bonbons à ceux qui les méritent?

Que reste-t-il, sinon une obsession maladive à protéger ses chouchous? Comment Juraj Slafkovsky peut-il jouer près de 20 minutes, lui qui ne produit pas malgré toutes les chances au monde?

Même dans le néant, St-Louis reste fidèle à mes préférés. 

Ce n’est plus du coaching, Demidov et Boldurque sont dans sa niche, prêts à lui tendre la patte, et lui, il les ignore, les punit, les garde en laisse.

C’est devenu indéfendable. On a envie de tout casser. Mais on va se calmer. 

Après tout, ce soir, nos pensées vont à Alex Newhook. Le reste a peu d'importance.

Quelle tristesse...