Alexis Lafrenière à Montréal: une transaction rejetée par Kent Hughes

Alexis Lafrenière à Montréal: une transaction rejetée par Kent Hughes

Par David Garel le 2024-12-30

Le tremblement de terre se poursuit chez les Rangers de New York, et cette fois, c’est Alexis Lafrenière qui se retrouve au cœur des rumeurs.

Alors que l’équipe traverse une saison catastrophique, pointant au bas du classement de la division Métropolitaine avec seulement 33 points, les spéculations sur un ménage à grande échelle prennent de l’ampleur.

Le résulat d'un vestiaire en pleine désintégration...

Les Rangers, après avoir échangé Jacob Trouba à Anaheim et Kaapo Kakko à Seattle, ne semblent pas avoir stabilisé la situation.

Les résultats sont désastreux : un seul gain lors des sept derniers matchs. Chris Drury, directeur général de l’équipe, est maintenant sous une pression énorme pour effectuer d’autres mouvements significatifs afin de relancer son équipe en chute libre.

Alexis Lafrenière, premier choix au total du repêchage 2020, pourrait bien être la prochaine pièce maîtresse mise sur le marché si on se fie aux informations de Sportsnet.

Avec un contrat de 7,45 millions $ par saison, le Québécois, pourtant prometteur, n’a pas livré les performances attendues de lui cette année.

Ses 21 points en 35 matchs sont des statistiques horribles considérant son contrat et n’ont pas suffi à dissiper les doutes entourant sa constance et son adaptation au style de jeu de la LNH.

Peter Laviolette, entraîneur-chef des Rangers, a récemment promu Lafrenière sur la première vague du jeu de puissance aux côtés de stars comme Artemi Panarin et Adam Fox.

Une décision qui fait froncer les sourcils, surtout à un moment où Lafrenière traverse une séquence de neuf matchs sans marquer.

« C’est un gars talentueux. En supériorité numérique, la vision est différente, mais nous devons voir comment il s’ajustera », a déclaré Laviolette au New York Post.

Certains observateurs y voient une tentative claire de « mettre Lafrenière dans la vitrine », alors que les Rangers tentent de maximiser sa valeur marchande avant une potentielle transaction.

Plusieurs équipes de la LNH pourraient être intéressées par le Québécois, notamment celles à la recherche d’un jeune attaquant talentueux pour relancer leur offensive.

Toutefois, le prix à payer pour acquérir Lafrenière risque d’être élevé. Les rumeurs évoquent que les Rangers pourraient chercher un « power forward » en retour, un joueur au gabarit imposant capable d’avoir un impact immédiat.

Du côté de Montréal, l’idée de voir Lafrenière dans l’uniforme bleu-blanc-rouge fait rêver certains partisans.

Cependant, pour l’obtenir, les Rangers pourraient exiger un espoir de premier plan comme Juraj Slafkovsky. Une transaction qui, selon plusieurs sources, n’emballe pas du tout le directeur général du CH, Kent Hughes.

Il rejète cette transaction les yeux fermés. Hier, aujourd'hui ou demain, jamais il ne fait cet échange.

Même si le débat entre Alexis Lafrenière et Juraj Slafkovsky continue d’enflammer les passions, Kent Hughes n’a aucune intention de se départir de son jeune espoir slovaque malgré sa saison difficile.

Pour le CH, Slafkovsky représente un investissement à long terme.

Malgré les critiques envers ses performances difficiles cette année et sur le contrat de 7,6 M$ par année étalés sur 8 ans qui crée la controverse, le DG du CH est persuadé que le géant deviendra un attaquant de puissance de premier plan dans la LNH.

Pendant ce temps, les Rangers de New York traversent une crise profonde. Lafrenière n'est pas le seul qui est disponible sur le marché.

Les prochains joueurs sur le départ pourraient être des piliers comme Mika Zibanejad et même Vincent Trocheck.

Elliotte Friedman a révélé dans son balado 32 Thoughts que Trocheck et Zibanejad figurent parmi les noms les plus discutés sur le marché.

Trocheck, avec un contrat très raisonnable de 5,625 millions $ par année jusqu'en 2029, représente un 2e centre de luxe pour une équipe aspirante.

Quant à Zibanejad, sa clause de non-mouvement pourrait compliquer les négociations, surtout avec son salaire de 8,5 M$ jusqu'en 2030. 

Dans ce contexte, Lafrenière devient une option intrigante pour de nombreuses équipes. Bien qu’il ait montré des éclairs de génie, les Rangers ne semblent pas convaincus qu’il puisse s’établir comme la pièce maîtresse de leur avenir.

Son contrat actuel de 7,45 millions $ par année le place parmi les jeunes joueurs les mieux payés de la LNH, mais il reste à prouver qu’il peut maintenir un niveau de performance élite sur une longue période.

Malgré la tentation de rapatrier Lafrenière, Hughes voit en Slafkovsky un joueur dont le plafond pourrait dépasser celui du Québécois.

Surtout à cause des intangibles. Un monstre physique comme Slafkovky...c'est rare.

À seulement 20 ans, Slafkovsky possède un physique imposant et un potentiel brut que peu de joueurs dans la LNH peuvent égaler.

Hughes est également conscient des critiques qui accompagnent les performances de Slafkovsky, mais il croit que celles-ci sont amplifiées par le contexte médiatique montréalais.

Le Slovaque, qui doit composer avec des attentes immenses et des pressions personnelles, a déjà montré des éclairs de son potentiel, notamment lors de sa fin de saison impressionnante l’année dernière.

« Slaf est un projet à long terme, et nous croyons qu’il a les outils nécessaires pour devenir un joueur dominant dans cette ligue », aurait confié un membre de la direction du CH.

Avec Trocheck, Zibanejad et Lafrenière sur le marché, les Rangers pourraient amorcer une refonte majeure, mais les risques sont grands.

Si Lafrenière explose dans une nouvelle équipe, Drury pourrait regretter de l’avoir échangé, tout comme il pourrait regretter d’avoir surpayé le Québécois avec son contrat actuel.

Malgré une belle carrière junior et des éclairs de génie par moments, Lafrenière n’a jamais pleinement trouvé sa place à New York.

Si les Rangers décident de s’en départir, cela pourrait marquer un tournant dans la carrière de l’attaquant québécois.

Un changement de décor pourrait lui offrir une chance de repartir à zéro, mais aussi exposer les Rangers à de vives critiques s’il venait à exploser ailleurs.

Pour les Rangers, cette saison est devenue un désastre, et le départ de Lafrenière ne serait qu’une pièce supplémentaire d’un puzzle en train de se désintégrer.

Chris Drury et Peter Laviolette jouent gros, mais rien ne garantit que ces changements suffiront à ramener les Rangers sur le chemin du succès.

Dans l’attente, Alexis Lafrenière continue de patiner sous le poids des attentes et des spéculations, sachant que son avenir pourrait se décider à tout moment.

Malgré les difficultés extérieures, il doit se réveiller. Car peu importe la crise à New York, il est temps pour Lafrenière de se regarder dans le miroir.

Imaginez s'il est transigé. Dommage que les Rangers visent Slaf. Lafrenière à Montréal aurait été tellement excitant.