Alexis Lafrenière a du courage...et un coeur de lion..
Le jeune prodige du hockey québécois, a transformé les critiques en motivation pour devenir un joueur redoutable.
Jadis considéré comme un flop, aussi bien au Québec qu'à New York, et souvent critiqué pour sa lenteur sur patins, Lafrenière a passé l'été dernier à suivre des cours de power skating. Le résultat est spectaculaire : il est désormais électrisant.
«Je dirais d’avoir travaillé fort l’été dernier, essayer d’améliorer mon coup de patin et de jouer à ma façon. Ça m'a motivé"
Dimanche soir en Floride, Alexis Lafrenière a été le clou d’un spectacle dont les partisans des Panthers se seraient bien passés.
Plus en confiance que jamais depuis son arrivée dans la Ligue nationale de hockey, l’attaquant des Rangers de New York a impressionné comme jamais.
Le Québécois a marqué deux buts qui ont rapidement fait le tour de la planète hockey, mêlant vitesse et habileté au maniement de la rondelle digne d'un prodige,
Sergei Bobrovsky, l’un des meilleurs gardiens de la planète, n’a pu que constater les dégâts. Les témoignages d'admiration se sont succédé après cette performance.
« Il est évidemment un joueur spectaculaire et quand il fait des jeux comme le premier but, vous voyez ce dont il est capable. Pour le second, je ne savais même pas qu’il pouvait faire ça. Il dansait », a décrit son compagnon de trio, Vincent Trocheck, au New York Post.
L'entraîneur-chef Peter Laviolette a également fait l'éloge de Lafrenière :
« Lafrenière a connu tout un match. Sa vitesse était évidente. Dès qu’il prenait possession de la rondelle, il faisait la différence. Il est l’un de ceux qui se sont le plus démarqués de notre côté. »
Vincent Trocheck souligne la jeunesse et le potentiel de Lafrenière :
« Il est un jeune homme. L’an dernier, il y avait un peu moins d’occasions pour lui. Avec plus de chances, vous gagnez en confiance. Je l’ai définitivement vu en confiance l’an dernier. Je crois toutefois qu’il a fait un autre pas cette année. »
Pour sa part, Lafrenière reste humble et déterminé.
« Évidemment, jouer avec Artemi Panarin et Trocheck aide beaucoup », a-t-il confié en conférence de presse.
Lafrenière rêve éveillé en ce moment. Il s'est servi de ses "haters" pour devenir une bête sur la glace. Il doit maintenant servir d'exemple à d'autres Québécois qui sont la cible des critiques.
Pierre-Luc Dubois devrait s'inspirer de "Laffy". Lui aussi devrait prendre des cours de "power skating". Il en a grandement besoin...