Le journaliste du Journal de Montréal, Jean-Nicolas Blanchet, publie de révélations troublantes sur la vie de Michael Pezzetta.

Selon ses informations, Michael Pezzetta a subi exactement 24 coups sur la tête cette saison. Une statistique qui suscite l'inquiétude, surtout lorsque comparée aux 12 coups reçus par son coéquipier Arber Xhekaj.

Blanchet ne retient pas ses mots pour exprimer son désarroi face à cette réalité. Il souligne avec amertume que se faire rémunérer 812 500$ pour endurer de telles taloches ne justifie en rien le prix.

"C’est triste mais c’est ça: Pezzetta est payé pour manger des volées. C’est de la chair à canon et il ne fait peur à personne. Que l’on soit en faveur ou pas des bagarres, il faut reconnaître que c’est ridicule de faire subir ça à quelqu’un. Qu'il soit d'accord ou pas." (crédit: Journal de Montréal)

La brutalité du sport est mise en lumière alors que Pezzetta se trouve souvent au centre des combats sur la glace.

L'article dépeint vivement les moments où Pezzetta s'est retrouvé face à des adversaires imposants, tels que Ryan Reaves ou Andreas Englund, décrivant avec empathie l'image d'un fils se faisant malmené sous les yeux de sa mère.

"J’imaginais la maman ou le papa de Pezzetta qui voyait son fiston se faire tapocher par ce colosse."

Blanchet rapporte avec précision chaque échange, chaque coup reçu, mettant en évidence le coût physique et émotionnel de ces confrontations.

Malgré quelques rares victoires sur la glace, Pezzetta semble être voué à un rôle bien spécifique : celui de la "chair à canon".

Son salaire et sa carrière dépendent en grande partie de sa capacité à encaisser les coups, une réalité qui soulève des questions sur l'éthique et la pertinence de tels combats dans le sport moderne.

À travers ses mots, Blanchet invite à une réflexion profonde sur le rôle des joueurs comme Pezzetta dans le hockey professionnel.

Il souligne la tristesse et l'absurdité d'une situation où un athlète est valorisé pour sa capacité à subir des coups et hypothéquer son futur plutôt que pour son talent sportif.

"Si de manger une pomme prolonge d'une journée votre espérance de vie, j'imagine que chaque coup de poing dans la face doit faire le contraire."

En fin de compte, l'article pose la question essentielle : jusqu'où sommes-nous prêts à aller au nom du sport et de la compétition?

"Peut-on aussi réaliser à quel point c’est triste et épais qu’un athlète ait un tel rôle?"

Ce matin, nous avons une pensée pour sa maman, son papa et sa conjointe. On ne peut imaginer leur douleur quand ils voit Pezzetta se faire détruire devant leurs yeux.

ÇA doit être horrible...

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