Altercation entre Martin St-Louis et Alex Burrows: le début de la fin

Altercation entre Martin St-Louis et Alex Burrows: le début de la fin

Par Marc-André Dubois le 2024-07-01

Depuis plusieurs jours, Kent Hughes s'efforce de maintenir une certaine discrétion autour du départ d'Alex Burrows, prétendant que celui-ci a choisi de quitter de son propre gré pour prendre soin de sa famille.

Kent Hughes a affirmé que Burrows habitait à une heure de Montréal et qu'il devait se coucher tard, se lever tôt, et qu'il en avait assez.

Toutefois, l'annonce des prolongations de contrat de Trevor Letowski et d'Éric Raymond, l'entraîneur des gardiens, laisse présager une autre réalité.

Tout le monde au Québec sait que Burrows a été congédié, mais pour sauver les apparences, on lui offre un poste au sein de l'organisation, par pure pitié.

La relation entre Martin St-Louis et Alex Burrows a été un sujet de discussion pendant une grande partie de la saison.

Les critiques concernant l'avantage numérique du Canadien de Montréal ont atteint un point de non-retour lors du voyage du temps des fêtes.

Un moment décisif a eu lieu lors du match du 31 décembre 2023 contre le Lightning de Tampa Bay. À cette occasion, St-Louis a pris les rênes d'un temps d'arrêt avant d'envoyer son attaque à cinq sur la glace pour le "powerplay".

Les caméras ont capté une séquence révélant une altercation apparente entre St-Louis et Burrows, où l'entraîneur principal semblait exprimer son désaccord de manière visible, roulant même les yeux et regardant vers le ciel.

@dum_players_pc_joueurs St-Louis un peu tanné de Burrows ? 🙄😑 #gohabsgo #canadiensmtl #habs ♬ son original - DUM

Depuis cet incident, l'avantage numérique du CH a connu une transformation significative. Dès le début de janvier, l'avantage numérique du Canadien a retrouvé son efficacité.

Des ajustements tactiques notables ont été observés, notamment l'utilisation stratégique de Cole Caufield sur le côté gauche du parapluie et derrière le filet gauche, diversifiant ainsi les options offensives durant la première vague.

Cela ne venait pas de Burrows. C'est Martin St-Louis qui lui a imposé sa vision. Le coach du CH était tanné de l'impétence de Burrows. Ça se voyait. Ça se sentait.

Il est probable qu'une discussion honnête et directe ait eu lieu entre St-Louis et Burrows après cet échange tendu. Responsable de l'avantage numérique, Burrows aurait pu ressentir une certaine humiliation face aux remises en question de St-Louis.

Les résultats ont parlé d'eux-mêmes : 11 buts en avantage numérique lors des 13 derniers matchs suite à cette altercation.

Les deux hommes ont probablement eu une discussion franche pour régler leurs différends, mais ce ne fut pas assez. Martin St-Louis a montré la porte de sortie à Burrows et personne ne va nous convaincre du contraire.

Même lorsque l'avantage numérique fonctionnait certains soir, Martin St-Louis refusait de donner du crédit à son adjoint.

Même quand St-Louis avait une chance de montrer sa reconnaissance envers Burrows, sa conférence de presse se transformait en un silence qui voulait tout dire.

St-Louis choisissait de dévier l'attention. Il voulait de parler de tout...sauf Burrows...

St-Louis refusait toujours l'opportunité de reconnaître les efforts de Burrows, même lors des rares moments où l'avantage numérique fonctionnait.

Chaque geste, chaque mot de St-Louis annonçaient des joueurs sombres pour l'avenir de Burrows au sein de l'organisation.

Le silence de St-Louis voulait tout dire: Burrows allait prendre la porte se sortie. "Marty voulait son départ. Les fans voulaient son départ. Kent Hughes voulait son départ.

St-Louis, qui était son seul protecteur depuis le début, l'ai laissé tomber.

Alors que Kent Hughes tente de masquer le congédiement de Burrows sous le prétexte d'une décision personnelle, la réalité est que la pression et les résultats ont eu raison de lui.

Le départ de Burrows, bien qu'embelli par les déclarations officielles, reste une manœuvre pour redresser la barre et assurer un avenir plus rose au sein de l'avantage numérique.

Il ne faut pas nous prendre pour des valises...