Les Capitals de Washington perdent la tête.
En fait, Montréal vit dans leur tête sans payer de loyer
Oui, c’est désormais officiel : le Canadien de Montréal a pris un appartement de luxe, tout frais payés, dans la tête des Capitals de Washington.
Et il n’est pas question ici d’une location discrète. Non. Les joueurs du Tricolore ont installé un cirque complet, avec klaxons, sirènes et feux d’artifice, dans l’esprit d’une équipe qui se croyait invincible après deux victoires à domicile. La panique qui règne chez les Capitals est non seulement évidente : elle est humiliante.
La preuve? Après la défaite cinglante au Centre Bell, plusieurs joueurs des Capitals sont tombés dans les accusations immatures et embarrassantes contre les joueurs du Canadien.
Arrogants. Fauteurs de troubles. Tous les qualificatifs sont passés. Si les joueurs du CH sont si dérangeants, c’est uniquement parce qu’ils hantent les joueurs des Capitals. Et leur frustration n’est rien d’autre qu’un aveu de faiblesse.
Première cible de leur rage : Jakub Dobes. Le jeune gardien du Canadien, propulsé dans la mêlée après la blessure de Samuel Montembeault, est accusé par les Capitals d’avoir « provoqué » la mêlée survenue à la fin de la deuxième période.
Selon eux, Dobes aurait volontairement décidé de passer à travers les joueurs adverses pour rentrer au vestiaire, alors qu’il aurait pu faire le tour.
Une accusation ridicule et pathétique. Oui, Dobes est un jeune gardien intense, arrogant même par moment – il donne souvent des coups de hache à ceux qui osent s’approcher trop près de son filet.
Mais dans un match de séries où chaque geste est calculé, est-ce vraiment surprenant qu’un jeune affamé veuille imposer sa présence physique? Non. Ce n’est pas Dobes qui a craqué. Ce sont les Capitals qui n’ont pas supporté la pression.
Pendant ce temps, Dobes est crampé. Le sourire fendu jusqu'aux oreilles devant les caméras après le match:
Et que dire de la honte monumentale de voir Tom Wilson – l’intimidateur numéro un de la LNH – perdre la tête parce qu’un gardien recrue ose se comporter comme un joueur de caractère?
Wilson, le grand méchant loup, s’est fait piéger comme un enfant. Josh Anderson l’a attendu, l’a coincé, et au lieu de garder son sang-froid, Wilson s’est effondré dans une bagarre qui a tourné au ridicule… sur SON propre banc. C’est un échec total de leadership. Un échec total d’autorité.
Il a dû vouloir casser la télé quand il a vu Anderson, crampé lui aussi après le match, sortir son fameux "ITS PLAYOFFS BABY" au micro de TVA Sports:
Ajoutez à cela l’explosion verbale involontaire de Juraj Slafkovsky. En entrevue, le jeune Slovaque a failli échapper un mot qui en dit long sur l’état d’esprit du vestiaire montréalais.
« We wanted to fight with them… » a-t-il lâché, mais on entend clairement qu’il allait dire « We wanted to f*** them » avant de se raviser à la dernière seconde:
Ce n’est pas rien. C’est le signe d’une équipe qui ne se contente pas de rivaliser. C’est une équipe qui veut dominer, humilier, détruire l’adversaire. Une équipe qui, enfin, joue avec la rage et la fierté que demande une série éliminatoire.
Et puis, bien sûr, il y a l’affaire Arber Xhekaj. Les Capitals l’accusent d’avoir « mis de l’huile sur le feu » lors de l’échauffement en narguant Tom Wilson.
Quelqu’un peut leur rappeler que c’est exactement ce que Wilson fait aux adversaires depuis 10 ans? Qu’il a bâti toute sa carrière sur l’intimidation physique et psychologique?
Et que pour une fois, quelqu’un lui a retourné la monnaie de sa pièce? Xhekaj a simplement existé. Il s’est contenté d’imposer sa présence. Et Tom Wilson s'est effondré devant nos yeux.
Même après la rencontre, en zone mixte, Xhekaj est resté calme comme une tombe. Il a déclaré qu’il voulait « juste faire sentir sa présence » et « envoyer un message ».
Mission accomplie. Wilson est tombé dans le piège. Et toute l’équipe de Washington avec lui.
Plus humiliant encore pour les Capitals, leurs joueurs vedettes ont complètement perdu leur filtre médiatique. Jakob Chychrun a publiquement insinué que les arbitres étaient achetés par Montréal, qualifiant l’arbitrage de « farce ».
Une déclaration qui n’est pas seulement irrespectueuse envers les officiels, mais qui expose aussi un vestiaire complètement déstabilisé.
Quand un joueur de cette trempe en vient à lancer de telles accusations sans preuve, c’est la preuve éclatante que la panique est totale.
Et ce n’est pas terminé.
L’entraîneur Spencer Carbery, habituellement très posé, a lui aussi craqué. Il a tenté de rire jaune en parlant de la bagarre sur le banc, racontant qu’il avait dû rebrousser chemin parce que « deux gros bonshommes » bloquaient la sortie.
Mais tout le monde a vu son regard. Son sourire crispé. Son malaise évident. Carbery sait que son équipe n’a pas seulement perdu un match : elle a perdu la guerre mentale.
Pendant ce temps, Montréal rugit.
Le Centre Bell est devenu un chaudron d’enfer. Une arme de destruction massive émotionnelle.
Les joueurs du CH sont jeunes, vifs, arrogants, et ils l’assument. Dobes frappe avec son bâton. Slafkovsky bombe le torse. Xhekaj toise l’adversaire sans cligner des yeux. Suzuki et Caufield jouent avec un sourire narquois.
La confiance est contagieuse. Et l’arrogance, bien canalisée, est une arme mortelle.
Que Washington accuse Montréal d’être « cocky », « arrogant » ou « disrespectful » est la meilleure nouvelle qui pouvait arriver au Canadien. Parce qu’il n’y a pas pire faiblesse que de commencer à parler des autres quand on devrait parler de soi-même.
Les Canadiens vivent dans la tête des Capitals. Ils s’y sont installés pour de bon.
Et dimanche soir, avec un Centre Bell encore plus volcanique qu’hier, ils auront l’occasion d’enfoncer définitivement le clou.
À ce stade-ci, il ne s’agit plus seulement de gagner un match.
Il s’agit de détruire l’adversaire de l’intérieur.