Hier soir, lors d’une autre soirée frustrante pour le Canadien de Montréal, une scène a marqué les esprits et enflammé les réseaux sociaux.
Patrik Laine, cible de mises en échec, de coups sournois et de provocations de la part des adversaires, n’a reçu aucun soutien de celui qu’on surnomme le « Shérif », Arber Xhekaj.
Laine était en difficulté, bousculé et pris pour cible à plusieurs reprises. Dans ce genre de situation, les partisans s’attendent à ce que le « Shérif », Arber Xhekaj, intervienne pour protéger son coéquipier.
Mais ce qui a choqué tout le monde, c’est que Xhekaj s’est caché. Pire encore, Mathieu Olivier, son adversaire lors de leur fameux combat précédent, a clairement invité Xhekaj à régler leurs comptes et à défendre Laine.
L’invitation a été lancée à plusieurs reprises… mais Xhekaj n’a pas bougé.
Ce dernier, supposé être le gardien de la paix sur la glace, est resté passif, laissant son coéquipier dans l’embarras.
Cette inaction n’a pas seulement déçu les partisans; elle lève des questions inquiétantes sur l’avenir et l’utilité de Xhekaj dans l’alignement du Canadien.
Le rôle du Shérif est remis en questioné
Depuis son arrivée dans la LNH, Arber Xhekaj a construit sa réputation sur sa robustesse et sa capacité à imposer le respect.
Ses combats spectaculaires, sa présence physique et son style intimidant avaient fait de lui un favori des partisans. Mais depuis qu’il est devenu un défenseur régulier du CH, Xhekaj semble avoir changé d’approche.
Les chiffres sont clairs : il n’a pas jeté les gants depuis des lunes, et sa passivité hier soir face à une situation où son intervention était attendue a fait grincer des dents. Si Xhekaj ne se bat pas, quel est son rôle exact?
Sans les intangibles qui faisaient de lui un joueur unique, Xhekaj n’est plus qu’un défenseur de troisième paire, interchangeable avec d’autres.
Son jeu défensif, bien qu’acceptable, n’est pas assez dominant pour compenser l’absence de son rôle physique. Et dans un marché comme Montréal, où chaque joueur est scruté à la loupe, le manque d’engagement physique est impardonnable pour un joueur comme lui.
Les partisans, eux, sont cinglant su la toile :
« Si Xhekaj ne se bat pas, il n’est rien de plus qu’un simple défenseur. Il n’est pas là pour jouer avec finesse, il est là pour protéger ses coéquipiers. Hier, il a échoué. »
« Où était le Shérif quand Laine avait besoin de lui? Si c’est pour jouer comme ça, on peut le remplacer par n’importe qui. »
Arber Xhekaj joue un jeu dangereux en refusant de jeter les gants. Sa valeur dans l’équipe repose en grande partie sur sa capacité à dissuader les adversaires par sa présence physique.
Si cette facette de son jeu disparaît, il risque de devenir une simple option de profondeur, facilement remplaçable par un jeune défenseur ou un vétéran plus constant.
De plus, cette inaction envoie un mauvais message au reste de l’équipe
. Si le « Shérif » ne se lève pas pour défendre ses coéquipiers, qui le fera?
Le rôle de Xhekaj dépasse les statistiques; il incarne une certaine identité que le Canadien veut projeter. En abandonnant ce rôle, il met en péril sa place dans l’alignement.
Les réseaux sociaux n’ont pas tardé à réagir ce matin, critiquant sans pitié la passivité de Xhekaj. Les partisans, déjà frustrés par les performances inconstantes de l’équipe, ont vu cette inaction comme un symbole des problèmes plus larges du Canadien : un manque de caractère et d’identité.
« Si même Xhekaj ne défend pas ses coéquipiers, qu’est-ce qu’on attend des autres? »
« Il faut se demander si Xhekaj a encore sa place dans cette équipe. Montréal n’a pas besoin d’un spectateur sur la glace. »
Arber Xhekaj doit rapidement se rappeler ce qui a fait sa force et son succès dans la LNH. Son rôle ne se limite pas à défendre; il doit incarner la robustesse et la fierté du Canadien de Montréal.
En abandonnant cette mission, il risque de perdre non seulement la confiance de ses coéquipiers, mais aussi celle des partisans et de l’organisation.
Hier soir, en laissant Patrik Laine sans protection, Xhekaj a trahi son rôle et ce que son surnom de « Shérif » représente.
S’il ne reprend pas rapidement les choses en main, il pourrait devenir un joueur oubliable dans un marché qui exige bien plus que de la passivité.
Pour l’instant, les attentes sont claires : le Shérif doit reprendre son badge ou risquer de le perdre définitivement.
Depuis qu’il s’est fait corriger par Mathieu Olivier des Blue Jackets, Xhekaj semble hésitant, voire craintif, à l’idée de jeter les gants.
Ce combat, qui avait marqué les esprits, a révélé une vulnérabilité chez un joueur jusque-là perçu comme invincible dans les affrontements physiques.
Le 17 novembre dernier, Xhekaj avait accepté de se battre contre Olivier, un adversaire redoutable. Ce qui devait être une autre démonstration de force pour le Shérif s’est rapidement transformé en un moment d’humiliation.
Olivier, connu pour sa robustesse, avait dominé Xhekaj, le laissant visiblement ébranlé à la fin du combat.
Depuis cet épisode, Xhekaj semble avoir changé. Le joueur qui n’hésitait jamais à répondre à une provocation ou à défendre un coéquipier a disparu.
Désormais, il joue avec prudence, évitant les situations qui pourraient le pousser à se battre.
Pour un joueur comme Xhekaj, cette transformation est dangereuse. Sa réputation repose sur sa capacité à intimider et à dissuader les adversaires de faire peur.
Mais s’il refuse désormais d’engager le combat par peur de revivre une autre humiliation, il perd l’un des principaux atouts qui le distinguaient des autres défenseurs.
Les partisans n’ont pas oublié le combat contre Olivier, et beaucoup voient ce moment comme un tournant dans la carrière de Xhekaj :
« Depuis qu’il s’est fait démolir par Olivier, il joue avec la peur au ventre. Il n’est plus le Shérif, juste un défenseur ordinaire. »
« Si Xhekaj ne veut plus se battre, alors il n’a plus sa place dans cette équipe. On a besoin d’un gars qui se tient debout. »
Le problème pour Xhekaj n’est pas seulement qu’il refuse de se battre; c’est que cela change la perception de lui, tant dans son équipe qu’auprès de ses adversaires.
Un Shérif qui n’impose plus la loi perd son autorité. Et dans une ligue où la robustesse joue encore un rôle clé, perdre cette aura d’intimidation peut être fatal pour un joueur comme lui.
Peut-on se permettre d’avoir un défenseur qui refuse d’assumer pleinement son rôle?
Pour Xhekaj, le problème est autant mental que physique. Le combat contre Olivier a laissé des traces visibles dans son jeu.
Il doit maintenant se poser une question essentielle : veut-il continuer à jouer avec la peur de revivre une défaite, ou retrouver la mentalité qui l’a amené dans la LNH?
Arber Xhekaj doit retrouver la flamme qui faisait de lui un joueur unique. S’il ne veut plus se battre, il n’est qu’un défenseur de plus dans une équipe qui cherche encore son identité.
Le combat contre Mathieu Olivier a révélé une faiblesse, mais il appartient maintenant à Xhekaj de montrer qu’il peut surmonter cet obstacle.
Hier soir, en abandonnant Patrik Laine, il a trahi son rôle et déçu ceux qui croyaient en lui. S’il veut rester le Shérif, il doit reprendre son badge et se tenir prêt à défendre ses coéquipiers.
Car dans cette ligue, il n’y a pas de place pour un Shérif qui se cache.