Arber Xhekaj a envoyé Martin St-Louis au tapis.
Derrière ses déclarations se cache un message puissant, subtil mais dévastateur, adressé directement à Martin St-Louis.
Le défenseur de 23 ans, frustré d’avoir été laissé dans les gradins pour un second match consécutif, laisse entendre clairement que son absence a coûté cher au Canadien lors du dernier affrontement contre les Rangers.
Avec Jacob Trouba qui s’est permis une violente mise en échec sur Justin Barron, Xhekaj affirme entre les lignes : qu'il avait été là, ça ne serait jamais arrivé.
La colère est évidente chez Xhekaj, mais chaque mot est soigneusement calculé, probablement avec les conseils avisés de ses agents, les frères Bartlett.
Il se positionne comme le seul véritable protecteur de ses coéquipiers, insinuant que l’équipe a besoin de sa présence physique pour éviter de se faire dominer et malmener par des joueurs comme Trouba.
« Faire une mise en échec comme ça, dans un match qui était déjà terminé... c’est le genre de chose que je n’aurais jamais laissé passer. Si j’avais été là, j’aurais fait quelque chose. Je vais certainement m’en rappeler », a-t-il déclaré avec un regard perçant, comme une promesse que Trouba ne s’en tirera pas à la prochaine rencontre.
Avec ses propos, Xhekaj ne se contente pas de s’affirmer comme le shérif du vestiaire. Il en profite pour lancer une flèche à Martin St-Louis, critiquant indirectement les choix de l’entraîneur.
« Quand ton équipe accorde autant de buts en si peu de matchs, ça ne peut pas être la faute d’un seul homme », a-t-il lancé, faisant allusion à sa propre mise à l’écart.
Il ne cache pas son incompréhension face à sa situation. Dans le fond, il veut nous faire comprendre qu'il a eu eu des difficultés défensives, oui, mais ce n’est pas lui qui était sur la glace quand on a encaissé sept buts.
L'ironie de la situation est évidente : le seul joueur capable de défendre ses coéquipiers se retrouve dans les gradins, alors que l’équipe se fait humilier sur la glace.
«Il faut protéger nos coéquipiers parce qu’on ne peut pas se laisser bousculer comme ça."
Ce message est directement adressé à Martin St-Louis. C'est clair et net.
Les journalistes n’ont pas manqué de noter la tension palpable entre Xhekaj et l’entraîneur.
Cette guerre froide entre les deux hommes pourrait bien dégénérer. L’entêtement de St-Louis à garder Xhekaj en dehors de l’alignement pourrait enflammer un vestiaire déjà fragile et créer une véritable commotion médiatique.
Martin St-Louis se retrouve dans une position délicate. Peut-il vraiment se permettre de se passer des services d’un joueur comme Xhekaj alors que son équipe se fait régulièrement dominer physiquement?
Le défi pour St-Louis est clair : gérer cette situation explosive avant qu’elle ne lui échappe complètement. Mais avec Xhekaj qui devient de plus en plus passif-agressif et qui se sent rejeté par son entraîneur, le temps presse.
La tension est à son comble, et l’organisation devra prendre une décision rapidement :
Quoi qu’il arrive, Arber Xhekaj a envoyé un message sans équivoque : il est prêt à défendre ses coéquipiers coûte que coûte, mais pas à jouer les spectateurs.
Le torchon brûle entre le défenseur et son entraîneur, et cette saga ne fait que commencer.
Il est clair que St-Louis a compris le petit jeu du défenseur. Le coach est mis K-O publiquement. Le Québec prend le bord de Xhekaj, sans même que le défenseur ait visé directement le coach.
Quelle stratégie verbale. Il est clair que ses agents sont derrière tout ça.