Arber Xhekaj signe un contrat de deux ans et un salaire annuel de 1,3 M$.
Arber Xhekaj s'est retrouvé perdant au cœur d'une saga contractuelle complexe avec les Canadiens de Montréal. Malgré sa popularité croissante auprès des fans et son rôle de défenseur intrépide, Xhekaj s'est retrouvé en position de faiblesse face à une direction générale déterminée à imposer une discipline salariale stricte.
Kent Hughes, directeur général des Canadiens, a mené ces négociations avec une main de fer. Sous son mandat, une politique salariale rigoureuse a été instaurée pour maintenir une structure financière saine au sein de l'équipe.
Pour Xhekaj, cela signifiait une offre de contrat de deux ans pour un total de 2,6 millions de dollars, soit 1,3 million de dollars par saison
. Ce montant, bien en dessous des attentes de ses agents Brian et Scott Bartlett, reflète la volonté de Hughes de ne pas dépasser le salaire de Jordan Harris, fixé à 1,4 million de dollars par année.
Les Bartlett, persuadés que Xhekaj mérite plus en raison de son potentiel et de ses performances, ont tenté de négocier une rémunération plus élevée.
Ils ont soutenu que Xhekaj est un défenseur aux qualités uniques, surpassant Harris en termes de valeur sur la glace.
Cependant, Hughes est resté inflexible, s'assurant ainsi de ne pas compromettre la structure salariale qu'il souhaite mettre en place.
Le directeur général a clairement établi que, peu importe le talent ou la popularité d'un joueur, les règles de gestion financière doivent être respectées pour maintenir l'équilibre de l'équipe.
Arber, malgré son potentiel et son engagement sans limite, a dû accepter un contrat bien en deçà de ses aspirations, se voyant ainsi comme un joueur de second plan au sein de l'organisation.
La situation est d'autant plus complexe que Xhekaj doit composer avec des défis physiques et des relations tendues avec l'entraîneur Martin St-Louis, ce qui n'a pas facilité les négociations.
Alors que les agents de Xhekaj espéraient que leur client obtiendrait un contrat reflétant davantage sa valeur perçue, ils se sont finalement heurtés à une réalité froide et pragmatique imposée par Hughes.
En fin de compte, Kent Hughes a remporté ce duel contractuel. En signant Xhekaj pour un montant modeste, il a non seulement réussi à respecter son plan financier, mais il a également envoyé un message clair à l'ensemble de l'équipe : la discipline salariale prévaut, et aucune exception ne sera faite.
Pour Arber Xhekaj, cette issue est loin d'être idéale, mais elle représente une réalité incontournable dans le monde des affaires du hockey professionnel. La prochaine étape pour lui sera de prouver sur la glace que sa valeur dépasse largement ce que son contrat laisse entendre.
Voici le communiqué de presse du Canadien:
BROSSARD – Le directeur général du Club de hockey Canadien, Kent Hughes, a annoncé mardi que l’équipe s’était entendue sur les termes d’un contrat de deux saisons (2024-2025 à 2025-2026) d’une valeur de 2,6 millions $ avec le défenseur Arber Xhekaj. L’entente lui rapportera un salaire annuel moyen de 1,3 million $.
Xhekaj a disputé 44 matchs avec Montréal la saison dernière, amassant 10 points (3B, 7A) et présentant un différentiel de +6, ce qui le classe au deuxième rang de l’équipe pour cette statistique en 2023-2024.
Le défenseur de 6’4” et 240 lb a par ailleurs mené les siens avec 81 minutes de punition, en plus de conclure la campagne avec 125 mises en échec, soit le plus haut nombre enregistré parmi les arrières du Club.
Le défenseur âgé de 23 ans a également pris part à 17 rencontres avec le Rocket de Laval en 2023-2024, récoltant trois buts et huit mentions d’aide lors de son passage.
Xhekaj s’était initialement joint à l’organisation des Canadiens le 4 octobre 2021, date à laquelle il avait signé un contrat d’entrée de trois saisons.