Arber Xhekaj se retrouve actuellement au cœur de négociations contractuelles qui semblent loin d'être à son avantage.
Malgré sa popularité, son profil hors-norme et le fait qu'il est celui qui défend ses coéquipiers coûte que coûte, il est traité comme un joueur de second rang par la direction générale, menée par Kent Hughes, mais avec Jeff Gorton qui approuve tous les geste de son DG,
Kent Hughes a établi une échelle salariale stricte pour les défenseurs de l'équipe, refusant de payer Xhekaj au-delà de ce qu'il considère comme acceptable.
Ainsi, il semble que Hughes ait entamé les négociations en insistant pour que Xhekaj ne soit pas mieux payé que Jordan Harris, dont le salaire annuel s'élève à 1,4 million de dollars.
Une somme qui, selon l'agent de Xhekaj, est nettement insuffisante au vu des performances et du potentiel du joueur.
Dans la tête des deux agents de Xhekaj, Brian and Scott Bartlett, le défenseur est de loin supérieur financièrement à Harris, qui est un défenseur sans identité, inodore et incolore.
Cette méthode de négociation n’est pas une nouveauté chez Hughes, qui utilise fréquemment des échelles salariales pour maintenir une certaine structure au sein de l'équipe.
Nick Suzuki demeure l'attaquant le mieux payé de l'équipe coûte que coûte. Cependant, cette politique rigide place Xhekaj au bas de l'échelle salariale des défenseurs, une situation difficilement acceptable pour le jeune joueur et son entourage au moment où l'on se parle.
Pendant que les négociations stagnent et que la valeur de Xhekaj est minimisée, son petit frère Florian Xhekaj, lui, voit sa carrière décoller.
Florian a impressionné lors du camp de développement et pourrait même être rappelé cette année en raison de ses performances remarquables avec les Bulldogs de Brantford dans la OHL.
Ses statistiques impressionnantes, avec 34 buts et 31 assistances en 63 matchs, démontrent son potentiel et justifient son ascension rapide.
Florian Xhekaj pourrait commencer la saison avec le Rocket de Laval, mais pourrait être rapidement appelé en renfort pour les Canadiens en cas de blessures, prouvant ainsi que la trajectoire de sa carrière est en nette ascension.
Au contraire, Arber Xhekaj est en chute libre. Malgré ses efforts et son engagement, il se voit offrir un contrat loin de refléter sa valeur réelle.
Nous ne sommes pas les plus grands fans de Xhekaj. Mais cette situation montre une injustice flagrante au sein de la gestion des Canadiens, où un jeune talent est sous-évalué,
La vie, parfois, est cruellement injuste. Tandis que Florian Xhekaj continue de gravir les échelons, Arber se bat pour obtenir la reconnaissance et la rémunération qu’il mérite.
Espérons que les Canadiens réalisent rapidement l'importance de conserver et de valoriser leurs jeunes talents avant qu'il ne soit trop tard.
Pour Arber, les défis ne se limitent pas à cette échelle salariale que veut implanter Kent Hughes. Il doit également composer la mauvaises réputation de ses deux épaules amochée-opérées et une concurrence féroce pour une place sur la ligne bleue du Canadien, particulièrement du côté gauche.
Surtout, ses relations avec Martin St-Louis ajoutent une couche de complexité à sa situation. St-Louis semble exercer une influence négative sur le parcours financier de Xhekaj.
Leur relation tendue affecte non seulement les performances de Xhekaj sur la glace, mais aussi sa valeur perçue par la direction de l’équipe. Cette dynamique rend les négociations encore plus stressantes et incertaines pour le jeune défenseur.
Lors de la dernière saison, Xhekaj a perçu un salaire proche du minimum autorisé dans la LNH, soit 828 333 $. Cet été, il aspire légitimement à une augmentation significative.
Toutefois, sans le recours à l’arbitrage, ses options sont limitées. Les discussions actuelles laissent présager que Kent Hughes veut le signer pour un maxium de deux ans pour un total de 3 millions de dollars, bien en dessous de ses attentes. Ses agents continuent de refuser toutes les offres de Hughes.
L’absence de pouvoir de négociation rend la situation encore plus précaire pour Xhekaj. Pendant qu’il se bat pour obtenir une juste reconnaissance financière, St-Louis continue de bénéficier d’un salaire enviable, atteignant 5 millions de dollars par année à partir de 2025.
Imaginez frustration de Xhekaj. Se sentant trahi et marginalisé, il est confronté à un cruel dilemme : accepter un contrat bien en deçà de ses attentes ou risquer de rester sans emploi et manquer le début du camp.
Pas de panique encore. Nous avons encore beaucoup de temps avant la fin de l'été. Son agent continue d'applier ses moyens de pression, alors qu'il fait face à des négociations désespérées avec Kent Hughes.
La route semble longue et difficile pour Arber Xhekaj. La dernière étape sera de demander...une transaction....