Aveuglement volontaire : Martin St-Louis s’entête contre tout le Québec

Aveuglement volontaire : Martin St-Louis s’entête contre tout le Québec

Par André Soueidan le 2025-04-18

C’est rendu gênant.

Martin St-Louis semble volontairement refuser d’écouter tout un peuple qui hurle la solution évidente : Ivan Demidov sur la première unité d’avantage numérique.

C’est à croire que le coach préfère rester aveugle devant une évidence flagrante.

Un seul but en avantage numérique lors des neuf derniers matchs du Canadien, c’est tout simplement pathétique.

Depuis le début du mois d’avril, le CH s’est présenté 20 fois avec l’avantage d’un homme, et combien de buts à la clé?

Un misérable but contre les pauvres Blackhawks de Chicago.

Un but chanceux, rappelons-le, qui a rebondi accidentellement sur la jambière d’un Juraj Slafkovský complètement perdu sur la glace.

Ironiquement, c’était aussi son unique but en avantage numérique depuis des mois.

Pendant ce temps-là, Patrik Laine, censé être le sniper vedette de la première vague, a disparu mystérieusement de la carte.

Plus capable de marquer, plus capable de trouver le fond du filet, une panne sèche qui coïncide tristement avec l’effondrement du power play montréalais.

Face à ce constat brutal, Nick Suzuki lui-même est sorti devant les médias pour lancer un cri d’alarme à peine voilé vers Martin St-Louis :

« Les unités spéciales gagnent ou perdent des séries, on n’a pas été à la hauteur dernièrement. On va regarder leur désavantage numérique pour comprendre comment les battre. Mais c’est clair qu’il faut qu’on soit meilleur. »

Traduction? « Martin, réveille-toi, tout le monde sait exactement ce qu’on doit changer. »

Car effectivement, l’heure n’est plus aux essais timides, aux expérimentations stériles, ou à l’orgueil mal placé.

Ivan Demidov est là, bien présent sous nos yeux, et il dégage une aura que Montréal n’a pas vue depuis très longtemps.

Chaque fois qu’il touche à la rondelle, quelque chose d’électrique se produit, comme lorsqu’on regardait Connor McDavid à ses débuts.

Demidov, c’est exactement le genre de joueur dont tu as désespérément besoin sur ta première vague de power play.

Un joueur créatif, imprévisible, dangereux à chaque instant, capable de faire bondir les partisans hors de leurs sièges.

Pourtant, malgré l’évidence totale, Martin St-Louis continue d’hésiter, de le placer timidement sur une deuxième unité où il ne peut pas pleinement s’exprimer.

Pire encore, lorsque Demidov se retrouve sur cette deuxième vague, Nick Suzuki, complètement épuisé par plus d’une minute jouée sur la première unité, devient sa seule véritable option de jeu.

Accompagné d’un Alex Newhook travailleur mais limité offensivement, et d’un Mike Matheson qui peine à prendre des décisions rapides, Demidov se retrouve isolé, muselé, incapable d’exprimer pleinement son potentiel de superstar en devenir.

Kaiden Guhle, interrogé ce matin sur le problème flagrant en avantage numérique, a affirmé timidement devant les médias :

« On travaille fort pour ajuster ça, mais c’est vrai qu’on doit trouver des solutions rapidement. En séries, ça ne pardonne pas. »

Même Lane Hutson, d’habitude discret, a laissé entendre qu’un changement doit absolument être apporté :

« On doit simplifier notre jeu, bouger la rondelle plus vite, arrêter de chercher la passe parfaite. On doit redevenir menaçants rapidement. »

Mais que veut-il vraiment dire par simplifier? Tout le monde sait très bien que le problème fondamental, c’est l’absence d’un véritable danger offensif sur cette unité-là.

Et ce danger offensif porte désormais un nom : Ivan Demidov.

Jake Evans, un vétéran respecté, a même glissé subtilement :

« À un moment donné, il faut essayer autre chose quand ça ne fonctionne pas. C’est évident qu’on a besoin d’un ajustement majeur. »

Si même Jake Evans, reconnu pour sa prudence médiatique, se permet de lancer ce genre d’appel à l’aide, imaginez l’état d’esprit dans le vestiaire.

Pendant ce temps, Martin St-Louis continue de livrer ses discours habituels devant les journalistes, parlant d’ajustements mineurs, de détails à peaufiner, sans jamais admettre directement l’évidence :

« On va regarder la vidéo, on va analyser. On sait qu’on doit s’améliorer. Les gars travaillent fort. On va continuer à peaufiner notre plan de match. »

La cassette habituelle du coach. Un coach qui, rappelons-le, a pourtant fait sa marque grâce à sa créativité offensive.

Pourquoi refuse-t-il aujourd’hui d’appliquer cette même audace dans son coaching? Pourquoi s’entête-t-il à ignorer ce que toute une province réclame à grands cris?

Certains diront que c’est par orgueil. D’autres affirmeront qu’il refuse de céder aux pressions médiatiques. Peu importe la raison, la réalité demeure cruellement évidente :

Ce n’est pas en maintenant le statu quo que le Canadien aura la moindre chance face aux Capitals de Washington, équipe expérimentée, dangereuse, et redoutable en séries éliminatoires.

Un ajustement majeur est impératif. Ce n’est pas un caprice des fans ni des médias. C’est une nécessité absolue pour survivre dans la jungle des séries.

Nick Suzuki, Kaiden Guhle, Lane Hutson, Jake Evans… tous ont envoyé des messages clairs et précis.

Le capitaine, conscient de son rôle, a même ajouté de manière très directe devant les médias :

« Notre première unité essaie trop souvent des jeux compliqués. Il est temps qu’on trouve une vraie solution. »

Cette vraie solution, tout le Québec l’a déjà trouvée : Ivan Demidov.

Un joueur taillé pour les grands moments, capable d’allumer l’étincelle manquante à ce power play désespérément terne.

Maintenant, Martin St-Louis se retrouve face à un choix crucial : soit il s’entête encore contre tout le Québec, soit il accepte enfin la vérité criante et évidente.

Parce qu’au final, dans cette guerre d’orgueil, ce n’est pas seulement lui qui risque de perdre.

C’est toute une équipe, toute une ville, toute une province qui espère revivre un printemps magique.

L’heure des excuses et des hésitations est terminée. Martin, ouvre enfin les yeux.

Le Québec t’observe. Tout le Québec attend.

Et tout le Québec sait que si tu refuses d’agir, la chute sera brutale.

Très brutale.

Misère !!!