Mathieu Olivier rappelle à toute la LNH qui est le vrai poids lourd.
Wow.
Il existe des combats de hockey.
Et il existe des combats qui dépassent le hockey.
Ce que Mathieu Olivier et Sam Carrick ont livré, c’était autre chose : un duel de rue... un échange de bombes digne des années où les arénas vibraient au rythme des poings.
Pas un combat technique, pas une danse de boxe, mais un choc frontal, deux gars qui se tiennent par le chandail et qui décident de régler ça comme des hommes, sans retenue, sans peur, sans calcul.
Olivier, qui porte officieusement la ceinture du meilleur bagarreur de la LNH, a encore prouvé pourquoi.
Carrick a tenu bon, il a résisté, mais il a fini par tomber sur une droite monstrueuse, un marteau lancé en plein visage. Un coup final, sec, brutal... celui qui sépare les vrais poids lourds des aspirants.
Et ce combat-là, aussi spectaculaire soit-il, a mis en lumière une vérité embarrassante pour Montréal :
Arber Xhekaj n’appartient plus à cette catégorie.
On peut aimer Xhekaj. On peut aimer son histoire. On peut aimer son caractère.
Mais la réalité, elle, ne ment pas.
Quand Mathieu Olivier se bat, c’est pour dominer. Pour imposer sa loi. Pour rappeler à la ligue qu’il est, et demeure, une force incontrôlable. Il se tient devant n’importe qui, il accepte n’importe quel défi, il ne recule jamais. Et surtout : il gagne.
Ce n’est pas un hasard si on se souvient encore de lui ayant corrigé Xhekaj.
Un combat qui, déjà à l’époque, avait fissuré le mythe du Shérif.
Pendant ce temps, Arber Xhekaj se fait renverser par Tanner Jeannot, un joueur plus petit, moins massif, moins puissant.
Ce n’était pas Zadorov, alors que Jayden Struble a eu le courage d'affronter le géant des Bruins.
Ce n’était pas Olivier.
C’était Jeannot.
Et il a envoyé Xhekaj sur le dos.
Ce soir, après avoir vu Olivier et Carrick s’échanger des missiles, la comparaison devient cruelle :
Xhekaj n’est plus considéré comme un poids lourd dans la ligue.
Il n’est plus un membre de cette élite des durs qui, il y a deux ans, faisait trembler les bancs adverses.
Ce qu’Olivier a fait, c’est rappeler à la LNH que le rôle de « heavyweight » existe encore,mais qu’il appartient à une poignée de gars seulement.
Carrick s’est battu pour survivre.
Olivier s’est battu pour dominer.
Et Xhekaj, cette semaine, s’est battu pour essayer… avant de se faire étendre.
Qu’on le veuille ou non, Xhekaj n’a plus la crédibilité d’un heavyweight.
Il a la carrure.
Il a la force brute.
Il a le cœur.
Mais il n’a plus la stabilité, la technique, la précision.
Il tombe trop facilement.
Il perd son équilibre.
Il télégraphie ses coups.
Il se fait attraper proprement.
Et, pire encore : il fait peur à moins en moins de gens.
Le constat est évident :
il doit retourner s’entraîner avec Georges Laraque, parce que son niveau actuel ne suffit plus.
Il n’est même plus dans la même classe que Struble, qui, lui, ose aller au centre de la glace contre Zadorov.
C’est un recul inquiétant.
Il peut redevenir dangereux, oui.
Il peut se reconstruire, oui.
À lui de contacter "Big Georges"...
