Bombe médiatique à Montréal: Josh Anderson sera échangé

Bombe médiatique à Montréal: Josh Anderson sera échangé

Par David Garel le 2025-02-18

C’est une véritable bombe médiatique qui a explosé ce matin à Montréal.

Selon le quotidien La Gazette, via le journaliste bien informé Stu Cowan, Josh Anderson reçoit énormément d’appels malgré son contrat de 5,5 millions de dollars valide jusqu’en 2027.

La nouvelle a immédiatement mis Montréal en ébullition. Anderson, un joueur qui fait débat depuis plusieurs saisons, suscite encore un intérêt réel dans la LNH. 

Alors que la date limite des transactions approche (7 mars), les Rangers de New York sont activement à la recherche d’un "power forward" capable d’ajouter du muscle et de la vitesse à leur formation en vue des séries éliminatoires.

Selon les informations qui circulent à Manhattan, le directeur général Chris Drury a déjà entamé des discussions avec le Kraken de Seattle pour acquérir Brandon Tanev.

Mais une autre option pourrait s’ouvrir. Pourquoi ne pas se tourner vers Josh Anderson?

Si cette possibilité peut sembler intéressante sur papier, un énorme obstacle pourrait freiner une transaction entre Montréal et New York : la relation entre Chris Drury (DG des Rangers) et Jeff Gorton, vice-président des opérations hockey du Canadien.

Les tensions entre les deux hommes remontent à mai 2021, lorsqu’après le congédiement brutal de Gorton par James Dolan, c’est Drury qui a hérité du poste de DG des Rangers.

Une prise de pouvoir qui, selon plusieurs sources, a laissé un goût amer à Gorton, qui se voyait encore longtemps à la tête des Blueshirts.

Il faudrait que les deux hommes enterrent la hache de guerre pour qu’un scénario Josh Anderson aux Rangers devienne réalité.

Les Capitals de Washington dans la course pour Josh Anderson?

Les Capitals de Washington pourraient bien être ne autre équipe intéressée par Josh Anderson alors qu’ils cherchent activement à ajouter de la robustesse et du grit en vue des séries éliminatoires.

Déjà, les Caps ont manifesté un intérêt pour Trent Frederic des Bruins de Boston, un attaquant physique capable de jeter les gants.

Si Washington cible ce type de joueur, Josh Anderson pourrait devenir une alternative logique en cas d’échec avec Frederic. 

Le DG Brian MacLellan sait qu’il ne peut pas toujours tout reposer sur Tom Wilson pour distribuer les mises en échec et semer la terreur sur la glace.

Ajouter un joueur comme Anderson viendrait alléger la charge physique sur Wilson et donner aux Capitals un duo redoutable pour affronter les séries.

Avec 3,7 millions de dollars d’espace sous le plafond salarial, Washington pourrait absorber une partie du contrat d’Anderson en forçant Montréal à retenir du salaire ou en impliquant une troisième équipe dans l’échange. I

ls ont également deux choix de deuxième ronde cette année, ce qui pourrait représenter une belle monnaie d’échange pour convaincre le Canadien de bouger.

Washington surprend cette saison en rivalisant avec les meilleures équipes de la LNH et leur besoin d’ajouter du muscle dans le bottom-six est évident. 

Ils ne veulent pas que Tom Wilson soit le seul à jouer du coude quand les séries arriveront. Josh Anderson pourrait être une solution naturelle à ce problème.

La bombe médiatique lancée par Stu Cowan est claire : Josh Anderson reçoit énormément d’appels, et même si le CH ne veut pas le donner, il sera échangé.

Kent Hughes devra simplement accepter une vérité incontournable : il ne retrouvera jamais la valeur qu’il avait en 2022.

Cette réalité vient rappeler la grave erreur de 2022 que le journaliste Frank Seravalli n’a pas hésité à souligner dans un texte cinglant sur Daily Faceoff.

Il y a deux ans, Anderson était au sommet de sa valeur, et Kent Hughes avait reçu des offres alléchantes pour son ailier robuste.

Les équipes en quête de puissance et de vitesse étaient prêtes à tout pour obtenir ses services avant les séries éliminatoires. 

Les rumeurs qui circulent dans les coulisses de la LNH rendent la situation encore plus troublante pour Kent Hughes. 

Au printemps 2022, alors que la valeur de Josh Anderson était à son apogée, les Capitals de Washington auraient offert un choix de première ronde, un espoir prometteur et un joueur établi en retour de l’attaquant de puissance. Une offre qui aurait pu grandement accélérer la reconstruction du Canadien.

Et pourtant, Hughes a dit non. Convaincu qu’Anderson pouvait devenir un élément clé de l’avenir du CH, il a refusé une offre qui, aujourd’hui, semble irréaliste.

Évidemment, une telle offre ne reviendra jamais. Mais si Hughes a la moindre opportunité de se débarrasser du contrat d’Anderson sans avoir à retenir du salaire, il doit le faire sans la moindre hésitation. Peu importe le retour, libérer la masse salariale du CH est une victoire en soi.

Alors oui, Stu Cowan affirme que Hughes ne veut pas "donner" Anderson et qu'il veut un bon retour pour ses services. Mais ce n’est pas une question de « donner » ou non. C’est une question de logique. Le fait que plusieurs équipes soient intéressées scelle son sort.

Josh Anderson sera échangé. La seule question qui reste : est-ce que Kent Hughes aura appris de ses erreurs? Dans ce dossier, il doit oublier son ego et accepter qu'il a fait une erreur monumentale en 2022. Il peut maintenant la réparer, du moins en partie.

Hughes avait décidé de le conserver, convaincu qu’il représentait un élément clé pour l’avenir du Canadien. On connaît la suite.

Anderson n’a jamais atteint le statut de Tom Wilson, celui d’un attaquant de puissance capable de marquer des buts tout en imposant sa présence physique. 

Au contraire, il est devenu un plombier de luxe, un joueur de soutien incapable de justifier son immense contrat.

Aujourd’hui, à 30 ans, Josh Anderson suscite encore de l’intérêt, mais cette fois, Kent Hughes doit absolument écouter les offres.

Avec une production famélique de huit buts et 18 points en 56 matchs, il n’est plus le joueur dominant qu’on espérait. Pourtant, il demeure un atout en raison de sa vitesse, sa puissance physique et son efficacité en désavantage numérique.

Seravalli l’affirme :

« Si Hughes rate encore ce train, il le regrettera toute sa vie. Anderson est un cauchemar offensif, mais un atout potentiel en séries. Montréal doit le monnayer pendant qu’il suscite encore un semblant d’intérêt. »

Malgré son rendement décevant, plusieurs équipes semblent intriguées par Anderson. Son style robuste est toujours recherché à l’approche des séries. Cependant, son contrat est un problème.

Avec 5,5 millions de dollars par année jusqu’en 2027, la seule façon de l’échanger serait de retenir une partie de son salaire. 

Mais cela implique des choix stratégiques complexes, puisque le CH utilise déjà deux de ses trois espaces de rétention salariale (Jake Allen et Jeff Petry).

Le 7 mars, date limite des transactions, approche à grands pas. Si Hughes refuse encore une offre alléchante, il pourrait une fois de plus passer à côté d’une opportunité en or.

L’intérêt autour de Josh Anderson est à la fois surprenant et révélateur. D’un côté, ses statistiques ne justifient en rien l’engouement, mais de l’autre, la LNH est une ligue où la robustesse et l’expérience en séries sont recherchées.

Mais refuser de le donner, vraiment?

Si Hughes campe sur ses positions et refuse encore de l’échanger, cela signifierait qu’il croit encore en son potentiel… ou qu’il ne veut pas admettre son erreur.

« Son contrat de 5,5 millions est encombrant, mais pourrait être utilisé pour équilibrer les finances dans un échange majeur », souligne un insider de la LNH.

Les prochaines semaines seront déterminantes pour l’avenir de Josh Anderson et du Canadien.

Si Hughes ne trouve pas preneur, Anderson restera à Montréal, continuant d’être un fardeau financier, avec un rôle qui ne correspond plus à ses capacités.

Mais si Hughes trouve enfin une offre qui a du sens, ce sera une occasion de réparer l’erreur de 2022 et d’amorcer un vrai changement pour l’avenir du club.

Ce qui est sûr, c’est que le téléphone sonne encore.

La question est maintenant : Kent Hughes saura-t-il enfin décrocher?