Coup de théâtre dans la LNH! Alors que les Jets de Winnipeg étaient les favoris pour obtenir David Savard ou Joel Armia, la formation manitobaine a décidé de prendre une toute autre direction en réalisant deux transactions majeures dans les dernières heures.
Luke Schenn s’amène à Winnipeg en provenance de Pittsburgh en retour d’un choix de deuxième ronde en 2026 et d’un choix de quatrième ronde en 2027.
Brandon Tanev rejoint les Jets après une transaction avec Seattle en échange d’un choix de deuxième ronde en 2027.
Ce que ça signifie?
Les Jets, qui étaient extrêmement agressifs dans le dossier David Savard, semblent maintenant hors de la course.
Savard et Armia peuvent respirer.
Winnipeg représentait la plus grande menace pour eux, surtout après les nombreux rapports indiquant que le DG Kevin Cheveldayoff faisait des pieds et des mains pour convaincre Kent Hughes d’envoyer Savard et Armia au Manitoba.
Mais Schenn et Tanev viennent complètement changer la donne.
La pression était immense pour David Savard, qui voyait les Jets insister jour après jour pour l’acquérir.
Winnipeg était une destination cauchemardesque pour lui et sa famille.
Un éloignement brutal de Montréal et du Québec.
Un marché anglophone, loin des racines de ses enfants.
Une des pires villes de la LNH, un endroit que plusieurs joueurs veulent éviter.
Et maintenant?
Savard peut enfin voir un peu de lumière au bout du tunnel.
Sa famille, qui vivait dans un stress constant à l’idée de devoir tout recommencer dans une ville lointaine, peut enfin souffler.
Et maintenant, que fait Kent Hughes?
Si Winnipeg était le pôle position pour obtenir Savard et Armia, le ciel s’éclaircit énormément pour le Québécois.
Est-ce que cela signifie que Kent Hughes ne sera pas vendeur? Se dirige-t-on vers un statu quo ?
Avec les prix complètement fous sur le marché, Hughes pourrait bien choisir de garder ses vétérans s’il ne reçoit pas d’offre à la hauteur.
Rappelons que le DG du CH avait refusé un choix de deuxième ronde pour David Savard plus tôt cette semaine.
Il voulait attendre la dernière minute pour maximiser la surenchère.
Mais si les Jets sortent de la course, ça réduit les options.
Il reste Edmonton, le Colorado et peut-être Toronto qui pourraient encore bouger pour Savard.
Quant à Joel Armia, il y a encore du bruit autour de lui, mais rien de concret jusqu’ici.
Une bonne nouvelle, mais le suspense demeure Ce revirement majeur signifie que David Savard et Joel Armia sont toujours à Montréal.
Mais les dernières heures avant la date limite sont toujours imprévisibles. Toutefois, les médias québécois sont persuadés qu'ils vont rester.
Si Kent Hughes ne trouve pas preneur, le CH pourrait bien garder ses vétérans pour tenter de se faufiler en séries.
Une chose est sûre : Winnipeg était la pire destination pour Savard, et il vient d’éviter le pire.
Reste que le soupir de soulagement de la famille Savard est total. Enfin, le cauchemar prend fin
Depuis des semaines, la famille Savard vivait dans une incertitude infernale. Rumeurs après rumeurs, David Savard était l’un des joueurs les plus susceptibles d’être échangé avant la date limite des transactions.
Son nom revenait constamment sur toutes les tribunes : Pierre LeBrun, Elliotte Friedman, Darren Dreger, Renaud Lavoie… Tous parlaient de David Savard comme une marchandise, un pion prêt à être déplacé à la moindre offre alléchante.
Sa femme? Elle ne dormait plus.
Chaque jour, la peur d’un coup de fil qui viendrait chambouler toute leur vie. Elle savait que son mari ne voulait pas partir. Mais pire encore, elle savait que l’une des pires destinations possibles le guettait : Winnipeg.
Un cauchemar sur toute la ligne.
Et leurs enfants?
À l’école, ils entendaient tout.
Les rumeurs, les articles, les chuchotements dans la cour de récréation.
Ton père s’en va à Winnipeg?”
“Pourquoi il va jouer là-bas?”
“C’est poche Winnipeg!”
Les enfants Savard ne comprenaient peut-être pas toute la complexité de la LNH, mais ils comprenaient une chose : leur vie pouvait basculer du jour au lendemain.
Pour eux aussi, l’incertitude était lourde. Un double soulagement pour David Savard. Et puis, tout a basculé avec la transaction de Luke Schenn.
Un véritable miracle pour David Savard, qui a évité le pire scénario possible.
Et pour couronner le tout, il réalise que Kent Hughes l’a gardé.
Il aurait pu être échangé contre un choix de deuxième ronde. Il aurait pu être un autre vétéran sacrifié pour le futur du CH.
Mais non.
Kent Hughes a décidé que David Savard méritait de rester.
Après des semaines de doutes, d’angoisse, de stress insoutenable, c’est le soulagement total.
Sa femme peut enfin dormir sans crainte.
Ses enfants peuvent retourner à l’école sans entendre de rumeurs.
Et David Savard peut jouer sans la peur d’être échangé du jour au lendemain.
Un moment précieux, un rare répit dans l’univers impitoyable du hockey.
Mais attention. Tant que la cloche de la date limite n’a pas sonné, tout reste possible.