Bombe médiatique au Québec: Louis Morissette signe Mathias Brunet et Simon « Snake » Boisvert

Bombe médiatique au Québec: Louis Morissette signe Mathias Brunet et Simon « Snake » Boisvert

Par David Garel le 2025-08-15

C’est une onde de choc dans le monde médiatique québécois. Selon les informations exclusives de Hockey30, le duo formé de Mathias Brunet et Simon “Snake” Boisvert poursuivra son populaire balado sur les plateformes du groupe KO, propriété de nul autre que Louis Morissette.

Un coup de circuit. Une vraie claque dans la face de BPM Sports. Et un message clair envoyé au reste du milieu : Louis Morissette n’est pas là pour rire.

Déjà bien implanté avec son balado La poire et le fromage, Louis Morissette, via son empire, vient d’ajouter une pièce maîtresse à son arsenal numérique. 

En mettant la main sur l’un des balados sportifs les plus influents du Québec sportif, il affirme son intention d’être plus qu’un joueur marginal dans l’univers sportif médiatique : il veut le dominer.

Et il commence par frapper là où ça fait mal.

BPM Sports perd gros... et ne peut s’en prendre qu’à elle-même...

Ce transfert fracassant n’est pas anodin. Selon nos informations exclusives, les relations entre Brunet/Boisvert et BPM Sports étaient sérieusement tendues depuis plusieurs mois. La raison ? Les retards de paiement à répétition.

Il fallait courir après les chèques. Il fallait relancer. Il fallait se battre pour obtenir des sommes qui leur étaient dues. Et ils ne sont pas les seuls à BPM Sports à vivre cette situation honteuse.

Toujours selon nos sources, plusieurs collaborateurs attendent encore d’être payés, certains depuis des mois. RNC Média, qui vit des moments financiers difficiles, n’a tout simplement pas su prendre soin de ses meilleurs atouts.

Et pendant ce temps, Louis Morissette observait. Il a flairé l’ouverture. Il a senti le malaise. Et il a agi.

C’est un mouvement d’échiquier digne des plus grandes stratégies d’affaires. Morissette récupère deux des têtes les plus respectées du journalisme sportif québécois.

 Mathias Brunet et Simon Boisvert orment un duo unique, acclamé par les amateurs.

Leur balado Processus (qui va changer de nom) est une réussite absolue : des milliers d’abonnés, des écoutes qui explosent, et un impact médiatique réel à chaque épisode. En les intégrant à son groupe, Louis Morissette fait un pas de géant vers la domination du contenu sportif numérique au Québec.

Un signal puissant envoyé au milieu médiatique.

Ce mouvement, ce n’est pas juste une transaction. C’est une déclaration de guerre. Un avertissement aux autres joueurs du milieu traditionnel qui dorment au gaz, qui maltraitent leurs talents, qui ne paient pas à temps, qui croient encore qu’ils sont intouchables.

Morissette leur dit : vous ne l’êtes pas.

Il dit : vous n’avez plus le monopole du contenu, ni de la crédibilité.

Et surtout, il dit : si vous ne prenez pas soin de vos créateurs, je vais le faire. Et je vais les payer, les traiter avec respect, et leur offrir une plateforme digne de leur influence.

Un aveu d’échec pour RNC Média.

Ce départ ne peut pas être minimisé par BPM Sports. C’est une gifle. Un aveu d’impuissance. Une déroute.

On parle de la locomotive de leur contenu numérique, d’un balado qui portait l’image de la station bien au-delà des ondes FM. Et ils ont laissé filer cette perle à cause… de factures non-payées... ou en retard...

RNC Média n’a pas su protéger son investissement. Elle n’a pas su créer un environnement sain, professionnel, et respectueux pour des collaborateurs de premier plan. Et aujourd’hui, elle en paie le prix.

Pendant que d’autres attendent encore leurs chèques…

Le plus inquiétant, c’est que Brunet et Boisvert ne sont que la pointe de l’iceberg. Selon nos informations exclusives, plusieurs collaborateurs de BPM Sports n’ont toujours pas été payés. Le problème est systémique. Et malgré les efforts de communication, le malaise est évident dans les coulisses.

On nous rapporte même que certaines personnes auraient carrément abandonné leurs mandats, lassées de devoir quémander leur argent, désabusées par l’absence de professionnalisme.

Louis Morissette n’a jamais caché son ambition d’être un leader dans la création de contenu québécois. Mais avec ce coup de maître, il vient de franchir une nouvelle étape.

En arrachant Mathias Brunet et Snake Boisvert à une station à la dérive, il confirme sa vision, son flair et son pouvoir de conviction.

Et pour BPM Sports ? C’est une débâcle. Une perte stratégique irréparable.

Quant à Brunet et Boisvert, ils n’auront plus à courir après leurs chèques. Ils travailleront désormais dans un environnement sain, ambitieux, et respectueux de leur talent.

Et pour tous les créateurs de contenu québécois, c’est un message puissant : il existe des alternatives. Et ces alternatives ont un nom : Louis Morissette.

Mais au-delà de cette gifle monumentale pour BPM Sports, il y a une vérité incontournable : Sylvain Chamberland n’était pas encore propriétaire. Et c’est peut-être là le plus grand drame.

Car il faut rappeler un fait crucial : l’entente est déjà conclue. Sylvain Chamberland va bel et bien devenir le nouveau propriétaire de BPM Sports.

Le processus est enclenché, les papiers sont signés, les annonces ont été faites. Mais il reste une étape obligatoire, administrative : l’approbation du CRTC. Sans cette approbation finale, prévue seulement pour l’hiver 2026, c’est encore RNC Média qui conserve officiellement les rênes et prend toutes les décisions.

Tous ceux qui connaissent Sylvain savent qu’il n’aurait jamais laissé filer Mathias Brunet et Simon “Snake” Boisvert. Jamais.

Chamberland connaît trop bien la valeur d’un tel duo, il comprend trop bien l’importance d’un balado qui fait vibrer les amateurs. Lui, il ne joue pas avec ses atouts. Il les protège, il les élève, il les met de l’avant.

Sylvain Chamberland, lui, n’aurait pas reproduit les erreurs de RNC. Il n’aurait pas laissé traîner des paiements. Il n’aurait pas humilié des collaborateurs de premier plan en les forçant à courir après leurs chèques. Il aurait traité ses talents comme des partenaires, pas comme des sous-traitants interchangeables.

C’est ce qui différencie fondamentalement Chamberland (Arsenl Média) de RNC Média. D’un côté, une entreprise  qui coupe, qui improvise, qui perd le contrôle.

De l’autre, un visionnaire reconnu, respecté, qui contrôle pratiquement la totalité du réseau radiophonique au Québec, qui a bâti sa réputation en misant sur la crédibilité, sur la passion, et sur le respect des gens qui font rayonner le contenu.

Il faut le dire clairement : Sylvain Chamberland est le seul homme au Québec capable de sauver BPM Sports. Le seul.

La radio est dans son sang. Il comprend le sport. Il vit le sport.

Ce n’est pas un financier parachuté qui regarde les colonnes de chiffres de loin. C’est un bâtisseur, un homme de terrain, quelqu’un qui sait reconnaître la valeur d’un animateur, d’un balado, d’un créateur.

Alors oui, c’est dommage qu’il n’ait pas été propriétaire à temps pour empêcher ce départ catastrophique. Mais il faut voir plus loin.

À partir de l’hiver 2026, quand l’approbation du CRTC tombera enfin, BPM Sports changera de visage. Chamberland aura les coudées franches. Il pourra prendre les décisions stratégiques qui s’imposent. Il pourra reconstruire, repositionner, et surtout, protéger ses talents.

Et qu’on se le dise : Sylvain Chamberland ne laissera jamais BPM Sports mourir à petit feu. Il va la sauver. Il va la relancer. Il va prouver que cette station a encore un avenir, malgré les erreurs dramatiques de RNC Média.