Bombe sportive à Montréal: le CH veut officiellement Evgeni Malkin

Bombe sportive à Montréal: le CH veut officiellement Evgeni Malkin

Par David Garel le 2025-09-20

La rumeur prend des proportions délirantes. Montréal n’avait pas fini de s’enflammer pour Sidney Crosby que voilà qu’un autre monument des Penguins de Pittsburgh se retrouve au cœur de la tempête : Evgeni Malkin.

Selon les informations de RG Media et confirmées par plusieurs sources proches du dossier, le vétéran de 39 ans, toujours fidèle à son chandail noir et or, aurait pour la première fois ouvert la porte à un départ. Et pas n’importe où : Montréal fait partie des équipes qui se sont informées sur sa disponibilité.

Un séisme. Un choc. Une onde qui traverse toute la LNH.

Vendredi, après un entraînement au UPMC Lemieux Sports Complex, Malkin a surpris tout le monde. Lui, l’icône loyale, celui qui répétait depuis 20 ans vouloir finir sa carrière à Pittsburgh, a avoué réfléchir à l’impensable.

« C’est difficile. Encore une fois, on voit une histoire comme celle de Brad Marchand. Ça paraît bien : ton équipe t’échange, tu gagnes la Coupe. C’est un peu étrange aussi. Bien sûr, tout le monde veut faire les séries, peut-être faire une autre course à la Coupe. C’est une belle histoire. Mais je ne sais pas comment je me sentirais si l’équipe voulait m’échanger. » 

Une citation qui claque comme un coup de tonnerre. Car pour la première fois, le Russe reconnaît que l’idée d’un départ n’est plus taboue.

Il s’inspire de l’exemple de Brad Marchand, capitaine des Bruins, qui a accepté d’être échangé à la date limite de 2025 vers la Floride. Résultat? Dix buts, dix passes, et une deuxième Coupe consécutive pour les Panthers. Malkin y voit une inspiration.

Oui, Malkin a vieilli. Ses statistiques parlent d’elles-mêmes :

83 points en 2022-2023

67 points en 2023-2024

50 points seulement en 2024-2025

Un déclin visible, mais toujours une production solide pour un joueur de 38 ans. Et surtout, un pouvoir magnétique immense : trois Coupes Stanley, un trophée Hart, un Conn Smythe, et une aura de futur membre du Temple de la renommée.

« Si c’est ma dernière année, je veux tout montrer », a-t-il affirmé vendredi. Une phrase qui résonne comme une promesse… ou comme une annonce d’adieu.

Ce qui fait exploser l’imaginaire à Montréal, c’est que Malkin n’a pas seulement entrouvert la porte : il a nommé, par ses gestes et par ses liens, une destination qui fait sens.

Selon RG Media, trois équipes ont vérifié sa disponibilité depuis 2024 :

Les Canadiens de Montréal

Les Panthers de la Floride

Le Lightning de Tampa Bay

Et à la surprise générale, ce ne sont pas les Panthers ni le Lightning qui enflamment les conversations… mais bien Montréal. Pourquoi? Parce qu’ici, le lien va au-delà du simple hockey.

Le facteur clé, c’est Ivan Demidov.

Le prodige russe du Canadien, 19 ans, a toujours dit la même chose : son idole, ce n’est pas Ovechkin, ce n’est pas Kovalchuk. C’est Malkin.

Il connaît ses feintes par cœur, il a étudié ses gestes, il a grandi en le regardant dominer.

« Je veux être comme lui », a déjà confié Demidov.

Imaginez la scène : Demidov assis dans le vestiaire du CH, aux côtés de son idole. Une relation mentor-élève. Un lien générationnel. Exactement ce que Malkin avait vécu avec Sergei Gonchar à son arrivée à Pittsburgh.

Même Michel Therrien, ex-entraîneur des Penguins, l’a dit :

« Quand Malkin est arrivé, Gonchar l’a pris sous son aile. Ça a tout changé pour lui. À Montréal, Demidov a besoin de ça. Et qui mieux que Malkin pour l’accompagner? »

Tout concorde.

Kyle Dubas ne veut pas prolonger Malkin après 2026.

Les Penguins entrent officiellement en reconstruction.

Malkin lui-même a reconnu que la saison à venir sera décisive :

« Tout dépend de comment ça va. Si je joue bien, si on joue bien, peut-être un an de plus. Mais cette saison est énorme pour moi, mon équipe, moi-même. »

Bref, si Pittsburgh s’écroule, il est prêt à lever sa clause de non-mouvement. Et cette fois, il ne s’agirait pas d’une rumeur en l’air.

Montréal, la seule ville qui fait rêver?

Les médias russes vont encore plus loin. Selon eux, si Malkin devait quitter Pittsburgh, la seule ville qui l’attire vraiment est Montréal. Une bombe.

Difficile de valider cette information, mais elle alimente le fantasme :

Une ville passionnée de hockey.

Une organisation où les Russes (Demidov, Kovalev, Markov dans le passé) ont souvent été adorés.

Une marge de manœuvre salariale d’environ 20 millions $ d’ici la date limite.

Le calcul est simple : Crosby coûte 8,7 M$, Malkin 6,1 M$. Montréal pourrait même absorber les deux salaires dans le rêve le plus fou.

Et pendant ce temps, à Montréal, Kirby Dach peine déjà au camp. À 24 ans, blessé deux fois au genou en deux ans, il n’a jamais confirmé son potentiel de 3e choix au total.

Peut-il vraiment incarner le deuxième centre d’une équipe en reconstruction?

La vérité est brutale : non. Dach est fragile, inconsistant, et déjà à bout de souffle.

Si Crosby reste un rêve, Malkin pourrait devenir la solution de transition. Il serait le vétéran parfait qui assure le poste le temps que Michael Hage devienne NHL-ready.

La beauté de ce dossier, c’est que Malkin n’a pas la même valeur que Crosby.

Selon Mathias Brunet, les Penguins exigeront pour Crosby deux choix de première ronde (2026 et 2027) et un espoir B (Joshua Roy, Jayden Struble, Owen Beck, Oliver Kapanen).

Pour Malkin? On parle plutôt d’un choix de 2e ronde et d'espoirs de second plan. (parmi Joshua Roy, Owen Beck, Oliver Kapanen, Jayden Struble.) Rien qui ne vide la banque.

Et c’est là que Montréal devient dangereux : ils peuvent avoir Crosby ou Malkin, sans sacrifier Demidov, Reinbacher ou Hage.

Est-ce réaliste d’imaginer Crosby et Malkin ensemble au Centre Bell? Non.

Mais une chose est certaine : le dossier Malkin est bien réel.

Il l’a dit, de sa propre bouche :

« Si c’est ma dernière année, je veux tout montrer. Je suis encore affamé. »

Et il a ajouté, avec lucidité :

« C’est une grosse saison pour moi, pour mon équipe, pour moi-même. »

Traduction? S’il faut bouger, il bougera.

Et à Montréal, le feu est déjà pris.

Les partisans rêvent de la première mise au jeu : Malkin au centre, Demidov ébloui devant son mentor à droite et Patrik Laine à gauche.

Ils rêvent de la première ovation : deux monuments, main dans la main, sous le toit du Centre Bell.

C’est peut-être irréaliste. Peut-être impossible. Mais c’est un rêve d’été qui refuse de mourir.

Et dans la LNH, on l’a appris avec Gretzky, Bourque ou Marchand : les légendes finissent souvent par écrire leur dernier chapitre là où personne ne les attendait.

Alors pourquoi pas Montréal?