Bombe sur le marché des transaction: la valeur de David Reinbacher est dévoilée

Bombe sur le marché des transaction: la valeur de David Reinbacher est dévoilée

Par Marc-André Dubois le 2025-06-01

C’est une nouvelle qui secoue les coulisses de la LNH et fait gronder les lignes téléphoniques des directeurs généraux : le nom de David Reinbacher circule activement sur le marché des transactions, non pas parce que le Canadien de Montréal veut s’en débarrasser… mais parce que toutes les équipes veulent l’obtenir.

Oui, vous avez bien lu. L'ancien mal-aimé... est devenue une vedette sur le marché des transactions...

Malgré son genou en compote, malgré une saison amputée par une opération majeure, malgré des rumeurs incessantes de gestion médicale opaque et d’un genou traité comme celui d’un vétéran pré-retraité, David Reinbacher est aujourd’hui l’un des jeunes joueurs les plus convoités dans toute la LNH.

Son nom revient dans toutes les discussions, les clubs appellent, insistent, harcèlent littéralement Kent Hughes et Jeff Gorton. C’est une véritable ruée vers l’or Reinbacher.

Et si certains pensaient que sa blessure avait fait baisser sa valeur… c’est tout le contraire. Dans un repêchage 2025 jugé beaucoup plus faible que celui de 2024, plusieurs directeurs généraux estiment que Reinbacher, repêché 5e en 2023, serait cette année un choix TOP 4 garanti. Même que certains le placerait 3e!

Après Matthew Schaeffer et Michael Misa, mais avant James Hagens, Porter Martone et Caleb Desnoyers? Wow.

Donc, la valeur de Reinbacher sur le marché des transactions? Un choix top 5. Rien de moins. Ou un jeune centre établi prêt à jouer sur le top 6 dans la LNH dès maintenant.

À un moment où le Canadien cherche activement à se doter d’un deuxième centre d’élite, le marché est formel : David Reinbacher vaut plus que les choix 16 et 17 combinés.

Un directeur général anonyme aurait même affirmé que « dans le repêchage 2025, on le prendrait 3e ou 4e sans hésiter. »

La raison est simple : des défenseurs droitiers aussi jeunes, aussi solides défensivement, aussi intelligents avec la rondelle, ça ne court pas les rues. Et si son genou tient le coup – et c’est là tout le pari – il pourrait devenir un monstre dans la LNH d’ici trois ans.

Et au milieu de cette frénésie? Le CH, qui aurait pourtant tout intérêt à maximiser ses actifs, semble sourd aux offres.

Parce qu’il y a une promesse.

Une promesse faite à David Reinbacher.

Une promesse solennelle… à un joueur qui revient de l’enfer.

Selon des sources proches du dossier, Kent Hughes lui aurait garanti qu’il ne serait pas échangé. Que malgré la pression du marché, malgré la tentation d’acquérir un joueur établi, malgré le fait que Logan Mailloux et les choix 16 et 17 sont bel et bien sur la table, Reinbacher, lui, reste à Montréal.

Et cette promesse, elle a du poids.

Parce que Reinbacher revient de loin. Très loin.

Il a vécu l’humiliation publique des comparaisons avec Matvei Michkov, le rejet du Québec médiatique, les soupçons sur son état de santé, les doutes sur sa sélection au 5e rang, les pressions internes, les attentes impossibles à combler.

 Il a même été écarté d'un voyage dans l’Ouest avec le Rocket, dans un silence troublant, pendant que les partisans s’inquiétaient de ne jamais le revoir.

Et aujourd’hui, ce même joueur est le centre de toutes les convoitises.

Un revirement spectaculaire. Une valeur gonflée par la faiblesse du repêchage 2025.

Car soyons clairs : le repêchage 2025 n’a rien à voir avec celui de 2023 ou de 2024. Cette année, on parle d’un top 5 vulnérable, moins étoffé, moins explosif. Et on parle d'un repêchage beaucoup moins profond dans l'ensemble.

Plusieurs clubs cherchent désespérément à s’en sortir pour obtenir un jeune déjà rodé, capable d’aider dans les deux prochaines années.

Et David Reinbacher est exactement ce profil.

Pas un pari. Pas un projet. Un joueur déjà formé, déjà testé, déjà professionnel.

Sa blessure? Elle est derrière lui, diront certains.

D’autres ne sont pas aussi optimistes.

Mais pour Reinbacher, cette soudaine explosion de valeur est une bombe à son cœur.

Après avoir vécu un cauchemar médical, une réhabilitation stressante, des accusations de favoritisme, des rumeurs d’échange, une gestion incompréhensible de son temps de jeu, et des cachotteries de la part de Pascal Vincent et Kent Hughes, le fait que le monde entier de la LNH le veuille est peut-être le seul rayon de lumière dans une saison noire.

Mais ce n’est pas rien.

C’est même énorme.

C’est une preuve qu’il n’est pas six pieds sous terre. Qu’il est encore debout. Et que malgré tout ce qu’il a vécu, le monde du hockey croit toujours en lui.

Et ça, c’est le genre de symbole qui fait mal aux partisans du CH, qui eux, se posent encore la question : pourquoi ce choix? Pourquoi Michkov n’a pas été sélectionné? Pourquoi Leonard? Pourquoi pas un attaquant?

Et pendant ce temps, Michkov brille à Philadelphie. Leonard signe à Washington. Et le Québec reste divisé.

Mais en voyant Leonard être un futur joueur d'énergie loin d'être un prodige et en voyant tout le talent de Matvei Michkov, mais ses crises de colère, la conclusion est claire : on a la preuve que le CH a misé sur le bon cheval… ou sur le plus risqué?

Kent Hughes le jure : Reinbacher ne sera pas échangé. Il a fait une promesse. Mais dans la LNH, les promesses ne valent pas toujours grand-chose. Quand les offres vont frapper à la porte – et elles vont frapper fort – le CH devra choisir :

Garder Reinbacher et miser sur lui pour bâtir la défense du futur.

Ou céder à la tentation d’échanger un actif extrêmement convoité pour obtenir un jeune centre top 6 établi, une denrée encore plus rare, ou un Caleb Desnoyers avec un choix top 5.

Et pendant ce temps, Logan Mailloux, lui, est pratiquement sur le départ. Il est vu comme la monnaie d’échange sacrifiable pour améliorer l’équipe maintenant.

Pendant que les appels fusent pour David Reinbacher, Mailloux entend tout ça les dents serrées. Depuis des mois, on martèle qu’il sera échangé avec le choix 16 ou 17. Mais voilà qu’on apprend qu’il faudrait ajouter ces deux choix à son nom… pour espérer à peine décrocher un deuxième centre.

Pire encore : un package Mailloux + 16 + 17 n’obtiendrait même pas un choix top 5 cette année. Pendant ce temps, Reinbacher, à lui seul, peut valoir ce top 5. Le contraste est sans pitié.

Logan Mailloux ne vit pas seulement une baisse de valeur. Il vit un affront silencieux. Un déclassement officiel dans la hiérarchie des jeunes du CH. Et il le sent. Il le sait. Il voit bien que quand les autres équipes appellent Kent Hughes, elles veulent Reinbacher. Pas lui. 

Et cette vérité-là, aussi cruelle soit-elle, commence à s’imposer dans son quotidien. Ses yeux cernés, ses performances hésitantes, ses réactions émotionnelles sur la glace… tout indique qu’il comprend très bien qu’il est le nom jetable de l’équation.

Il sait aussi que Reinbacher ne bougera pas. Parce qu’il y a cette promesse. Parce que le CH ne touchera pas à son « vrai projet », à celui qu’on protège à tout prix. 

Alors qui partira? C’est lui. C’est Mailloux qui fera ses valises. C’est lui qui sera inclus dans le package pour aller chercher Zegras ou un autre centre top 6. Et plus les jours avancent, plus tout le monde le sait… sauf lui, peut-être. Mais la LNH, elle, a déjà tranché : Reinbacher est un actif majeur. Mailloux, une monnaie d’échange.

Reinbacher, c’est un autre niveau.

Un niveau qui fait tourner toutes les têtes.

Un nom qui, aujourd’hui, enflamme le marché des transactions.

Et quoi qu’il arrive cet été, c’est David Reinbacher qui, une fois encore, sera au cœur de la tempête. Cette fois, pour les bonnes raisons.