La sortie publique de Jean-François Houle hier n'a pas été bien reçu dans les bureaux de Kent Hughes et Jeff Gorton.
Le coach du Rocket de Laval a franchi la limite de l'arrogance, piégé par son propre ego.
Houle, manifestement mécontent de sa situation contractuelle, lui qui n'a toujours pas d'entente pour la saison prochaine, décida de tomber dans l'arrogance.
“Si tu m’avais dit en début d’année qu’avec ma jeune équipe, avec quatre matchs à jouer, je me battrais encore pour les séries, j'aurais été content, absolument!”
Il lança un message cinglant à Hughes avec un mélange de dédain et d'auto-satisfaction. Houle et son ambition démesurée, déclara, d'un ton entre l'indifférence et la vantardise flagrante, de viser son DG :
"Si ce n'est pas ici avec le Canadien de Montréal, ce sera avec quelqu'un d'autre". Comme s'il était la huitième merveille du monde, comme si son absence serait une perte énorme pour l'équipe.
"Le groupe d’entraîneurs, on fait du bon travail depuis trois ans. Ce n’est pas moi qui en décide, parce que c’est comme ça dans le hockey."
« J’ai beaucoup d’expérience. Si ce n’est pas ici avec le Canadien de Montréal, ce sera avec quelqu’un d’autre" répéta-t-il pour une 2e fois d'affilée.
Pourtant, Houle devrait se rappeler que dans le monde du hockey, l'humilité et le travail d'équipe priment toujours sur l'arrogance et l'individualisme.
Son mandat en tant qu'entraîneur-chef du Rocket de Laval ne devrait pas être pris pour acquis, mais plutôt comme une opportunité de grandir et de s'améliorer continuellement, tant sur le plan professionnel que personnel.
« Personnellement, je pense que dans la Ligue américaine, tu devrais être évalué sur le développement des joueurs. Gagner, c’est un plus. Et les faire jouer dans des matchs significatifs, que ce soit en séries ou en fin d’année, c’est important pour les faire grandir ».
L'art de se contredire dans la même phrase.
Pendant ce temps, le Canadien de Montréal continue de s'appuyer sur des experts tels que le Dr David Scott, consultant en psychologie sportive, pour aider les joueurs et le personnel d'encadrement à rester concentrés et à donner le meilleur d'eux-mêmes sur la glace. Contrairement à Houle, le docteur Scott a un contrat valide pour la saison prochaine lui.
La décision finale sur l'avenir de Houle à la tête du Rocket de Laval reposera sur plusieurs choss, mais aussi sur son attitude et sa capacité à reconnaître ses propres faiblesses et à travailler à les améliorer. Car dans le monde du hockey, la modestie et l'humilité sont souvent les clés du succès à long terme.
Il est clair que Kent Hughes et Jeff Gorton n'apprécient pas l'arrogance et l'ego démesuré. Houle aurait dû se tourner la langue sept fois avant de parler.