Carey Price est aujourd'hui rongé par des regrets qui pourraient ne jamais s'effacer. Son désir de revenir au sommet, malgré une carrière marquée par des blessures, a été étouffé par une décision qui ne lui appartient pas complètement.
Angela, son épouse, a catégoriquement refusé qu'il subisse l'opération au genou qu'il souhaitait désespérément. Cette même intervention, une greffe de cartilage extrêmement rare et risquée pour les athlètes professionnels, a pourtant été choisie par Gabriel Landeskog, capitaine de l'Avalanche du Colorado.
Landeskog, malgré les avertissements des médecins et les statistiques peu encourageantes, a pris le pari de cette opération, convaincu que c'est sa seule chance de retrouver la glace.
Le Suédois vise un retour en octobre, déterminé à surmonter les obstacles qu'il vit depuis deux ans. Pour Carey Price, voir son confrère franchir ce pas a dû raviver un pincement au cœur.
La réussite éventuelle de Landeskog pourrait confirmer ce qu'il redoute depuis le début : qu'il aurait dû suivre son instinct, quitte à en payer le prix.
Carey a longtemps réfléchi à la possibilité de subir cette opération radicale : une greffe de cartilage qui fait peur juste à entendre le mot.
Cette intervention, extrêmement rare et risquée, est effrayante.
Après avoir manqué toute la saison 2023-2024, Landeskog s'est résolu à subir cette greffe de cartilage, malgré les statistiques peu encourageantes. Selon une étude de 2016, les chances de succès à long terme d'une telle opération ne dépassent pas 72 %.
Pour un athlète de haut niveau, surtout un joueur de hockey de la LNH, ces probabilités diminuent encore plus, en particulier pour ceux qui ont déjà subi plusieurs interventions chirurgicales, ce qui est le cas de Landeskog.
Malgré cela, Landeskog a décidé de prendre ce risque, estimant qu'il s'agit de sa seule chance de revenir au sommet.
Cette décision n'a pas été prise à la légère. Landeskog, qui a subi cette opération en mai 2023 à Chicago, s'est dit "emballé" à l'idée de franchir cette "première étape" vers un retour à la santé.
Il évalue ses chances de rétablissement complet à 85 %, bien que la science soit plus sceptique. Une autre étude, menée en 2021 par l'Université du Missouri, estime que près de 70 % des athlètes ayant subi une opération de ce type retrouvent leur forme complète dans une fenêtre de 16 à 24 mois.
Landeskog a conscience des risques, mais il est déterminé à revenir sur la glace dès le mois d'octobre, quel qu'en soit le coût.
Pour Carey Price, cette situation résonne profondément. Pendant des mois, il a envisagé de subir la même intervention.
Mais à la différence de Landeskog, Carey a dû faire face à une opposition ferme, non pas de la part des médecins, mais de sa propre femme.
Angela, qui a toujours été un pilier dans la vie de Carey, a cette fois joué un rôle décisif en lui refusant cette opération.
Angela, soucieuse de la santé à long terme de Carey, a pesé le pour et le contre. Elle n'a pas voulu que son mari prenne un risque aussi grand, surtout après les nombreuses interventions qu'il a déjà subies au cours de sa carrière.
Pour elle, la greffe de cartilage, représentait une menace trop importante, non seulement pour la carrière de Carey, mais aussi pour leur vie familiale.
Elle a donc insisté pour qu'il refuse cette option, préférant qu'il explore des alternatives moins invasives, même si cela signifiait mettre fin à sa carrière de manière anticipée.
Cette décision a plongé Carey dans un profond dilemme. Il a toujours été un compétiteur, un guerrier sur la glace, et l'idée de renoncer à cette dernière chance de revenir au sommet fut pour lui une véritable torture.
Lorsqu'il voit Landeskog, à deux doigts d'un retour au jeu, il ne peut s'empêcher de ressentir des regrets. Et si c'était lui qui était sur le point de revenir devant le filet, au lieu de regarder les autres poursuivre leur carrière ?
Quoi qu'il arrive, une chose est certaine : Carey Price ne pardonnera jamais à Angela d'avoir refusé cette opération, surtout si Landeskog réussit son retour.
Les regrets qu'il ressent aujourd'hui ne disparaîtront jamais, et il devra vivre avec ce choix pour le reste de sa vie.
Aux médias, Carey clame que la décision de ne pas se faire opérer est la sienne. Pourtant, ceux qui le connaissent savent que c'est Angela qui a pris cette décision pour lui, craignant les risques énormes et les conséquences d'une telle intervention.
Carey voulait tenter sa chance, il était prêt à tout pour retrouver sa place dans les filets du CH, mais il a été contraint de renoncer à son rêve.
Ce n'est pas la première fois qu'Angela influence les décisions de Carey. Son rôle de soutien a souvent été crucial, mais cette fois, c'est différent.
La frustration grandit chez le gardien, qui voit dans le parcours de Landeskog le reflet de ce qu'aurait pu être son propre retour.
Mais pour envisager cette possibilité, une chose semblait inévitable : le divorce. Et Price a choisi sa femme...avant sa carrière...
Angela, protectrice et pragmatique, n'a aucune intention de changer d'avis. Comme Gisèle Bündchen, l'ex-épouse de Tom Brady, Price aurait put poser un ultimatum : c'est le divorce ou l'opération.
Au final, Price n'a pas suivi le chemin de Brady, qui a choisi sa carrière au détriment de son mariage. Price a accepter la retraite...et la laisse bien serrée autour du cou.
Carey Price était confronté à une décision déchirante, qui allait définir le reste de sa vie. Il n'a pas suivi son cœur. Il a plutôt continué à jouer le rôle du mari dévoué, en renonçant pour toujours à son rêve de revenir sur la glace.
Une chose est sûre : les regrets de Carey ne s'effaceront jamais.