Carey Price ne veut pas entendre parler de retraite avant la fin de son contrat en 2025.
Ayant signé un contrat de huit ans le 2 juillet 2017, il compte bien toucher la totalité des 84 millions $ qui lui sont dus. Pourquoi se priverait-il de ses derniers deux millions de dollars? Après tout, 82 millions $, ce n'est pas suffisant à ses yeux.
Pour Price, il est hors de question de laisser de l'argent sur la table ou de faire une faveur à Geoff Molson, le propriétaire du Canadien de Montréal.
On pourrait penser que c’est une décision futile, mais pour Carey Price, c’est une question de principe et de droits contractuels.
Lors de la saison 2024-2025, il écoulera la sixième année de son contrat, approchant ainsi la fin d'une entente lucrative.
L’été 2025 marquera le début de la dernière année de ce contrat, où il lui restera 7,5 millions $ à toucher, dont 5,5 millions $ en bonis à la signature et 2 millions $ en salaire de base.
Les structures contractuelles dans la LNH sont souvent complexes, et celle de Price ne fait pas exception. La majorité de ses gains, soit 70 millions $ sur les 84 millions $, proviennent des bonis à la signature.
Ce qui signifie que même s’il restait sur la liste des blessés à long terme (LTIR) jusqu’à la fin de son contrat, il continuerait de percevoir ces paiements.
Alors, pourquoi envisagerait-il de renoncer à ces deux millions restants? Certainement, il pourrait se permettre de le faire. Mais le ferait-il vraiment? C’est peu probable.
Ce dernier bonus en septembre 2025 et son salaire de base restant semblent être une motivation suffisante pour continuer, même s'il ne joue pas activement.
Cependant, la décision de Price a des implications importantes pour le Canadien de Montréal. S’il décidait de prendre sa retraite avant la fin de son contrat, il donnerait un sérieux coup de pouce à l’équipe.
En effet, cela permettrait au CH de dépasser le plafond salarial de 10% durant l’intersaison et d’ensuite retirer complètement les 10,5 millions $ que son contrat occupe sur la masse salariale avant le début de la saison.
Cela donnerait au Canadien une plus grande flexibilité financière, sans avoir à recourir à la LTIR, leur permettant ainsi de mieux gérer leur cap salarial.
La conclusion est triste. Même si Carey Price laisse 97% du montant total de son contrat, soit 82 millions $, il ne semble pas prêt à abandonner les deux derniers millions qui lui sont dus.
Pour lui, c'est une question de principe et d'engagement envers le contrat signé. Le CH devra donc planifier sa stratégie salariale en tenant compte de cette réalité, tout en espérant que d'autres solutions financières pourront être trouvées pour continuer leur progression malgré ce boulet, gracieuseté de Carey Price.