Le verdict est tombé, et c’est une véritable douche froide pour le Canadien de Montréal et ses partisans.
Casey Mittelstadt ne viendra pas à Montréal. L’Avalanche du Colorado a finalement échangé le centre de 25 ans aux Bruins de Boston avec un choix de 2e ronde en 2025 et Will Zellers, en retour de Charlie Coyle et d'un choix de 5e ronde en 2026.
Une grande déception pour Kent Hughes, qui voyait en Mittelstadt la dernière option réaliste pour solidifier son top 6 et trouver enfin ce fameux deuxième centre.
Après avoir échoué à mettre la main sur Dylan Cozens, voilà que la seule alternative encore accessible vient de lui glisser entre les doigts.
Ce qui choque encore plus, c’est que Boston a payé un prix ridicule pour Mittelstadt.
L’inclusion de Charlie Coyle, un joueur de 33 ans sur une pente descendante, laisse perplexe. Certes, Coyle est encore capable de contribuer offensivement, mais il n’a plus le même impact qu’avant et il traîne un contrat de 5,25 M$ jusqu’en 2026.
Autrement dit, les Bruins n’ont même pas dû sacrifier de jeunes joueurs ou de choix importants pour acquérir Mittelstadt, ce qui alimente encore plus la frustration à Montréal.
Kent Hughes revient bredouille, encore une fois
Après Dylan Cozens, voilà un deuxième centre potentiel qui lui échappe. Kent Hughes était agressif sur ces dossiers, mais à la fin de la journée, le Canadien n’a toujours rien ajouté à sa formation.
Pendant ce temps, plusieurs équipes s’améliorent à long terme.
Boston et Ottawa se renforcent, pendant que Montréal reste dans l’attente, sans mouvement concret.
Si certains espéraient voir le CH bouger aujourd’hui, ce n’est clairement pas le cas. Joel Armia et David Savard sont toujours avec l’équipe, et ils pratiquent même avec le groupe en vue du match à Edmonton.
Maintenant que Mittelstadt est hors du portrait, quelles sont les options pour Kent Hughes?
- Ryan O’Reilly? Son nom circule toujours, mais il n’a que peu d’intérêt pour Montréal.
- Teuvo Teravainen? Un bon joueur, mais est-ce vraiment lui qui va régler le problème du deuxième centre?
- Un coup de circuit pour Sidney Crosby? Peu probable, mais certaines rumeurs ne meurent jamais.
La réalité, c’est que le marché se referme rapidement, et Kent Hughes ne peut plus se permettre de rester les bras croisés.
Avec la blessure de Kirby Dach et l’incertitude entourant le futur du club à cette position, ne pas trouver de solution d’ici le 8 mars serait un ÉNORME échec.
L’avenir nous dira si Hughes a un dernier tour dans son sac, mais une chose est certaine : Casey Mittelstadt à Montréal, c’est terminé.
Alors que tout indiquait que Casey Mittelstadt était l’exception à ce marché de vendeurs où les prix sont exorbitants, Kent Hughes a refusé d’appuyer sur la gâchette. Le pire dans tout ça? Mittelstadt est parti pour des miettes.
Depuis son arrivée à Montréal, Hughes s’est bâti une réputation de DG méthodique, calculateur, qui ne dévie pas de son plan.
Il était “cold as ice”, refusant de se laisser emporter par l’émotion ou l’impatience. Il a montré du sang-froid dans plusieurs transactions, refusant de céder aux pressions externes.
Mais cette fois-ci? Il a écouté son vestiaire et suivi les émotions de Martin St-Louis, au lieu de penser à long terme.
Le marché actuel est un marché de vendeurs, où les prix sont complètement fous. C’est pour cette raison que Hughes a choisi de garder David Savard et Joel Armia au lieu de les échanger pour des choix élevés.
Il voulait protéger son vestiaire, éviter de briser l’élan positif du groupe et envoyer un message qu’il croit en eux.
Mais s’il a refusé de sacrifier des vétérans, alors comment expliquer qu’il ait aussi refusé d’aller chercher Mittelstadt, qui était la seule “exception” de ce marché?
Charlie Coyle? Sérieusement?
Boston n’a même pas eu à payer le gros prix. Mittelstadt aurait pu facilement être acquis avec une meilleure offre, surtout qu’il répondait à un besoin criant pour le Canadien.
Christian Dvorak a plus d’impact que Coyle aujourd’hui, alors comment se fait-il que Hughes n’ait pas pu battre cette offre ridicule?
Hughes a manqué une occasion en or de stabiliser son équipe sans hypothéquer son avenir.
Le pire dans tout ça, c’est que Hughes s’est tiré une balle dans le pied.
Il n’a pas vendu dans un marché où les prix sont à leur plus haut niveau.
Il n’a pas acheté Mittelstadt alors qu’il était la meilleure opportunité à bas prix.
Il a écouté son vestiaire et son entraîneur au lieu de suivre son plan initial.
Là où Hughes se démarquait, c’était dans sa capacité à voir à long terme, à ne pas laisser l’émotion dicter ses décisions. Aujourd’hui, on peut dire qu’il a flanché.
Son premier vrai test de gestion dans une course aux séries, et il n’a rien fait.
Le résultat? Montréal n’a ni vendu, ni acheté, ni amélioré sa situation.
Les équipes autour du Canadien se sont renforcées (Ottawa avec Dylan Cozens, Boston avec Mittelstadt), pendant que Montréal regarde passer la parade.
Si Hughes espère toujours voir son équipe faire les séries, il devra maintenant espérer que son inaction ne lui coûte pas plus cher qu’un simple regret.