Jake Evans, c’est le joueur que toutes les équipes en série rêvent d’ajouter à leur formation : un centre fiable, discipliné, qui gagne ses mises au jeu et qui travaille sans relâche, en silence, sans chercher les projecteurs.
Mais voilà, à Montréal, on parle sérieusement de l’échanger.
Pour quoi?
Un choix de repêchage dans la cuvée 2025.
Une cuvée qui, disons-le franchement, n’a pas de quoi faire sauter de joie les partisans déjà à bout de patience.
En perdant un gars comme Evans, le Canadien semble prêt à sacrifier une pièce essentielle pour des promesses de développement encore et toujours reportées. Une vraie catastrophe.
Evans, c’est un joueur « plug and play » : il stabilise le désavantage numérique, gagne ses mises au jeu, et, surtout, il a le profil parfait du gars solide qui ne fait jamais défaut.
À 28 ans, il est déjà un vétéran dans cette équipe en perpétuelle jeunesse, un joueur sur lequel les jeunes peuvent compter pour montrer le chemin de la discipline et du travail acharné.
Avec son contrat à 1,7 million par année, il est abordable, adaptable, et fait tout ce qu’on lui demande, sans rechigner.
C’est exactement le type de joueur dont on a besoin pour bâtir un noyau qui tient la route.
Et pourtant, on parle de le perdre pour une option incertaine, pour un choix de repêchage sans garantie, tout ça dans une classe de jeunes joueurs qui ne fait pas vraiment rêver.
Parce qu’on ne se mentira pas : la cuvée de 2025, ce n’est pas du niveau d’un Celebrini ou d’un Bedard.
On parle ici de « peut-être » trouver un bon joueur au détour du repêchage.
Mais des gars comme Jake Evans, avec sa constance et son dévouement?
Ça, on en trouve rarement, même avec un bon choix.
Cette stratégie d’échange est symptomatique de la spirale dans laquelle le Canadien semble coincé.
Plutôt que de construire un groupe solide et compétitif, on continue de miser sur de l’avenir hypothétique, repoussant constamment la promesse d’une équipe capable de jouer les séries.
Les partisans, eux, ont assez attendu : on leur promet depuis des années que la « vraie équipe » est en train de se bâtir.
Mais échanger Evans, c’est envoyer le message que la garderie continue.
La catastrophe, c’est de réaliser qu’à force de repousser les échéances, le Canadien risque de perdre ce qui rend une équipe compétitive au jour le jour.
Et là, on arrive à l’essentiel : est-ce que Montréal est prêt à sacrifier la constance, le travail et la discipline d’un joueur comme Evans pour de vagues promesses d’avenir?
Les partisans, eux, voient déjà la catastrophe arriver.
Car perdre Jake Evans pour rien du tout, c’est dire adieu à un des rares éléments de stabilité dans une équipe en quête de direction.
Misère ...