Cauchemar pour Brady Tkachuk: Arber Xhekaj sans pitié

Cauchemar pour Brady Tkachuk: Arber Xhekaj sans pitié

Par Marc-André Dubois le 2025-03-19

Le Canadien de Montréal a frappé un grand coup en battant les Sénateurs d’Ottawa et en s’installant dans la course aux séries.

Mais au-delà de la victoire éclatante du CH, un autre récit s’est dessiné : la disparition complète de Brady Tkachuk sur la glace.

Celui qui était censé mener Ottawa au combat, celui qui avait répondu avec arrogance aux provocations d’Arber Xhekaj, celui qui devait sortir en lion après tout le battage médiatique… a joué le match comme un agneau.

Où était-il ? Personne ne l’a vu.

Alors que la rencontre était intense, que chaque mise en échec comptait, que Josh Anderson frappait tout ce qui bougeait, que les joueurs du CH s’impliquaient physiquement comme s’ils jouaient déjà en séries, Tkachuk était invisible.

Pas une mise en échec solideé

Pas une bagarre.

Pas une montée de frustration.

Rien.

Lui qui, d’habitude, se nourrit de la haine du Centre Bell, lui qui adore provoquer, qui aime réveiller les foules et les adversaires, a complètement disparu sous la pression.

Et ce n’est pas un hasard.

Tkachuk a joué avec la peur au ventre

Avant le match, on parlait de lui comme du facteur X, du joueur qui allait mettre Ottawa sur ses épaules et mener une guerre ouverte contre Montréal. Il était censé répondre à Xhekaj avec la rage et la fougue qui font sa réputation.

Mais une fois sur la glace, il n’avait plus cette arrogance.

On aurait dit qu’il avait peur.

Peut-être pas peur du Canadien au complet. Mais peur d’Arber Xhekaj.

Parce que, malgré toutes les critiques, Xhekaj a réussi à jouer dans sa tête.

Tout le monde s’en est pris à Xhekaj pour avoir mis de l’huile sur le feu avant la rencontre, tout le monde l’a accusé d’être trop bavard, de trop provoquer… mais au final, qui avait l’air le plus ébranlé sur la glace ?

Pas Xhekaj.

Brady Tkachuk.

C’est lui qui devait imposer sa présence.

C’est lui qui devait dominer physiquement.

C’est lui qui devait régler ses comptes.

Mais il n’a rien fait.

Pas un mot. Pas un geste. Pas une once de révolte.

Les médias d’Ottawa cherchent une excuse, les fans du CH jubilent

À Ottawa, c’est la panique.

Les médias commencent à chercher des excuses pour expliquer l’absence totale d’impact de Tkachuk. Déjà, on murmure qu’il pourrait être blessé, qu’il n’était peut-être pas à 100 %.

Mais soyons honnêtes : les fans du Canadien ne veulent rien savoir de ces justifications.

Pour eux, c’est simple : Tkachuk a eu peur.

Les réseaux sociaux ont explosé de moqueries.

« Où était ton capitaine, Ottawa ? Il a oublié de se pointer ? »

« Tkachuk s’est fait dominer par Gallagher et Dvorak. Imagine le niveau d’humiliation. »

« Vous l’avez vu, vous, Brady ? J’ai cru qu’il était blessé avant même le match. »

« Pas capable d’assumer après avoir trop parlé… comme d’habitude. »

Tout le monde attendait un monstre sur la glace. Mais à la place, on a eu un fantôme.

Depuis le Tournoi des 4 Nations, Tkachuk était en feu. Il jouait avec intensité, il dominait physiquement, il était un vrai leader.

Mais revenir au Centre Bell, là où il avait fait son cirque avec trois bagarres déclenchées dès la première mise en jeu, c’était une autre histoire.

Il savait qu’il était attendu.

Il savait que le public allait le huer à chaque touche de rondelle.

Il savait que Xhekaj l’avait pointé du doigt et qu’il allait être pris en chasse dès le début du match.

Et cette pression, il ne l’a pas supportée.

On peut parler de la robustesse de Montréal, de l’intensité du match, de la qualité de jeu du Canadien, mais au final, Brady Tkachuk n’a juste pas répondu présent.

Il a laissé son équipe se faire démolir physiquement, il a regardé son club se faire écraser en fin de match, et il n’a rien fait pour changer le momentum.

Tout le monde s’en est pris à Xhekaj avant le match.

On l’a critiqué pour ses déclarations.

On l’a moqué pour avoir trop parlé.

On l’a ridiculisé pour avoir enflammé la rivalité.

Mais aujourd’hui, qui a vraiment eu le dernier mot ?

Xhekaj a peut-être été critiqué sur les réseaux sociaux, dans les médias d’Ottawa, par les fans adverses… mais à la fin de la journée, il a joué dans la tête de Brady Tkachuk.

Il l’a fait douter.

Il l’a fait reculer.

Il a pris toute son intensité et l’a neutralisée.

Et ça, c’est la plus grande victoire de toutes.

Tkachuk devra répondre… mais aura-t-il le cran ?

Tkachuk pourra-t-il se regarder dans le miroir après cette performance ?

Parce que le Canadien a maintenant une emprise psychologique sur lui.

Et la prochaine fois que Montréal croisera Ottawa, il n’aura plus le choix.

Il devra réagir.

Il devra montrer qu’il a encore une colonne vertébrale.

Parce que si le même scénario se répète, il ne sera plus seulement une cible sur la glace.

Il deviendra une cible dans son propre vestiaire.

Ses propres coéquipiers commenceront à se poser des questions.

Et à Ottawa, quand tu n’es plus capable d’assumer ton rôle, tu deviens rapidement un problème.