Nick Suzuki est en train d'offrir une performance éblouissante cet après-midi, prouvant à ses détracteurs qu’il reste un meneur et un joueur clé pour le Canadien de Montréal.
Avec deux buts magnifique, Suzuki guide le trio qu’il forme avec Juraj Slafkovsky et Kirby Dach. Ce trio domine la glace, créant des occasions de marquer à répétition et gardant les défenseurs adverses sur leurs talons.
Ce trio enflammé semble avoir trouvé une chimie naturelle et semble destiné à rester ensemble pour les prochains matchs, au grand bonheur des partisans.
Mais pendant que Suzuki, Slafkovsky et Dach s’en donnent à cœur joie, une autre histoire se jouait dans l’ombre : celle de Cole Caufield, coincé dans un rôle beaucoup moins glamour aux côtés de Jake Evans et Alex Newhook.
Caufield a marqué son 11e en avantage numérique, mais il continue de faire la baboune.
Autant dire que jouer avec Newhook et Evans n'est pas l'endroit idéal pour un buteur de son calibre, et cette nouvelle configuration pourrait bien lui faire grincer des dents.
Avec Evans et Newhook, il est loin de bénéficier de l’appui et de la vision de jeu que lui procurait Suzuki sur le premier trio.
Cette situation risque de devenir explosive pour Caufield, qui pourrait difficilement cacher sa frustration de voir Suzuki briller avec d’autres coéquipiers.
Pour l’instant, St-Louis garde ces trios tels quels, espérant que Caufield saura retrouver son instinct de marqueur dans cette nouvelle combinaison.
Mais avec l’état d’esprit de Caufield, et la pression de produire des résultats, on se demande combien de temps ce trio tiendra avant que l'ailier vedette ne demande un retour aux côtés de Suzuki.
Pour Dany Dubé, analyste respecté et fin stratège, ce remaniement représente en fait l’aboutissement d’un rêve.
Depuis longtemps, Dubé prône l’importance de la diversité et de la complémentarité des trios. Selon lui, le style explosif de Slafkovsky et la finesse de Dach s’harmonisent mieux que jamais à Suzuki.
Pour Dubé, cette réorganisation est non seulement une nécessité, mais aussi une vision enfin concrétisée.
Le fait de séparer Suzuki et Caufield, souvent perçu comme intouchable, démontre une volonté de St-Louis d’aller au-delà des amitiés sur la glace pour optimiser chaque combinaison.
Dubé voit en Slafkovsky et Dach des joueur capables à Suzuki ce que Caufield ne pouvait pas : un jeu plus physique, un style agressif qui pourrait créer des espaces inédits pour le centre qu’est Suzuki.
Dans ses commentaires, Dubé n’a pas caché son enthousiasme face à ce nouveau trio, qui selon lui, pourrait permettre à Suzukide retrouver sa pleine capacité.
Dans le fond, Caufield était-il nuisible à Suzuki comme le disait Martin Lemay?
Alors que Dubé jubile de ce nouvel équilibre qu’il défendait depuis longtemps, Cole Caufield, lui, doit faire face à son pire cauchemar.
Sa « femme de glace », comme certains plaisantent, Nick Suzuki, ne sera plus là pour le compléter comme par le passé.
L’avenir de Caufield est désormais un chemin solitaire, où il devra montrer qu’il est capable de briller indépendamment, sans l’ombre protectrice de son capitaine et ami.
Ce divorce entre Suzuki et Caufield symbolise plus qu’un simple réajustement de lignes; il marque la fin d’une ère et le début d’une nouvelle où Caufield doit forger sa propre identité sur la glace, avec ou sans la complicité de Suzuki.
Les partisans et les experts n’ont plus qu’une chose en tête : voir si Caufield saura répondre à cet ultimatum et prouver qu’il mérite de performer après de divorce.