Céline Galipeau traverse une période difficile alors qu'elle est submergée par une vague de critiques après sa participation à la couverture des Jeux Olympiques de Paris par Radio-Canada.
En sortant de l'avion, alors qu'elle revenait au bercail de Paris, elle a pris connaissance de la tempête médiatique dans laquelle elle se trouvait. Intule de vous dire qu'elle avait le coeur brisé en mille morceaux.
On pouvait vraiment la sentir "effondrée" lorsqu'elle a débarqué à l'aéroport Pierre-Elliott Trudeau. Comble de malheur, la Presse l'attendait de pied ferme.
Les commentaires sans pitié, voire méchants, et le mécontentement général exprimé par le public et les critiques, , l'ont profondément affectée.
« Nous avons reçu un total de 154 commentaires concernant la diffusion de publicités durant la cérémonie d’ouverture" (crédit: la Presse)
Galipeau, reconnue pour son sérieux et son professionnalisme, n'avait pas l'habitude de faire face à une telle hostilité.
« C’est sûr que je suis déçue de lire ces commentaires, » a confié Galipeau, évoquant les réactions négatives reçues à l'égard de son travail.
Elle a exprimé sa tristesse face aux perceptions d'improvisation et de manque d'information qui ont été pointées du doigt.
En réalité, elle n'était pas l'animatrice principale de l'émission spéciale, rôle tenu par Martin Labrosse, mais sa présence à commenter la situation géopolitique des pays participants n'a pas suffi à dissiper les critiques.
Cette situation rappelle les difficultés vécues par Félix Séguin à TVA Sports, une autre personnalité médiatique qui a souvent été la cible de critiques sévères.
Séguin, habitué à être sous les feux des critiques, sait ce que cela fait de naviguer dans une mer de critiques constantes.
Il pourrait offrir un soutien moral précieux à Galipeau, partageant son expérience sur la manière de surmonter ces tempêtes médiatiques et de continuer à avancer malgré l'adversité.
Les critiques de la journaliste Sophie Durocher n'ont pas été tendres. Elle a qualifié la couverture de Radio-Canada de « fades, insipides et franchement insignifiantes », comparant le commentaire de Galipeau et Labrosse à celui de « funérailles ».
Durocher a également déploré le manque d'informations fournies sur les artistes et les références historiques, ainsi que la décision controversée d'interrompre la diffusion avec des publicités inopportunes.
Céline Galipeau, bien que profondément attristée par ces critiques, tente de tirer des leçons de cette expérience. Elle reconnaît que la cérémonie, avec son format inédit et sa complexité logistique, posait un défi particulier.
"Le metteur en scène Thomas Jolly voulait conserver le mystère. Il nous a dit que nous n’aurions pas tellement le temps de parler parce que tout irait très vite. Il nous a mis en garde : si on parlait trop, on allait rater des choses. Peut-être qu’on s’est trop fié là-dessus."
De plus, les conditions météorologiques défavorables et le format innovant de l'événement, déroulé sur plusieurs kilomètres, ont compliqué leur tâche.
Galipeau a admis que l'équipe de Radio-Canada aurait pu être plus transparente avec le public sur les défis rencontrés et la nature inédite de l'événement.
"Nous avons reçu un document contenant le déroulement de la cérémonie. Tout était là, sauf les détails entourant les numéros de Lady Gaga et de Céline Dion, de même que les noms des porteurs de flamme. Dans ce document, il y avait même des sigles qui indiquaient « micro fermé » ou « micro ouvert ».
Ce genre de situation montre bien les difficultés auxquelles sont confrontés les journalistes et les animateurs dans des événements de grande envergure, où les attentes du public sont élevées.
« Il y a un public qui aime qu’on le prenne par la main et un autre que ça agace. C’était une cérémonie très difficile à commenter. Jusqu’à quel point on laisse l’image, le son ou l’ambiance parler ?"
"On nous a répété que tout allait s’expliquer par la magie de l’image. Il y avait un équilibre à trouver. Si on ne l’a pas trouvé, je suis sincèrement désolée. »
Félix Séguin, ayant souvent été critiqué de la sorte pour la qualité de sa descrption ou les bourdes qu'il commetait, pourrait certainement offrir des conseils à Galipeau sur la gestion de l'opinion publique et la manière de se protéger émotionnellement face aux critiques.
Au final, Céline Galipeau, comme Félix Séguin, doit maintenant trouver un équilibre entre la prise en compte des critiques constructives et la préservation de sa propre santé mentale.
Naviguer dans ces eaux troubles nécessite du courage et une capacité à se concentrer sur l'avenir, en continuant à offrir un journalisme de qualité malgré les obstacles.
Réjean Tremblay, Sophie Durocher et Pierre-Karl Péladeau ont tout simplement détruit Céline Galipeau avec des arguments béton.
Mais on ne les a jamais entendu dire quoi que ce soit sur Félix Séguin. La "gang" de Quebecor (Réjean Tremblay est indépendant maintenant) ne se fait pas prier pour envoyer Radio-Canada sous l'autobus.
Mais quand vient le temps de critiquer un "petit gars" de chez nous, la critique est moins facile.
Ainsi va la vie..