Carey Price pensait peut-être qu’en s’éloignant de la patinoire, il s’éloignerait aussi de la tempête. Mais même en ne jouant plus depuis 2022, même en ayant pratiquement disparu de l’espace médiatique, le #31 des Canadiens de Montréal se retrouve aujourd’hui au cœur d’une double saga aussi insoutenable que désastreuse : l’une financière, l’autre personnelle et intime.
Commençons par la première : le contrat.
Le 1er septembre prochain, Carey Price encaissera un dernier boni à la signature de 5,5 millions $. Il s’agira du dernier grand chèque de son contrat à vie signé avec les Canadiens en 2017. Après cela, il ne restera plus que 2 millions $ en salaire de base pour la saison 2025-2026. Deux millions. Et pourtant, Price refuse toujours de prendre sa retraite.
En restant inscrit sur la LTIR, il empêche le Canadien d’accumuler de l’espace salarial au fil des jours. Ce blocage a entraîné une pénalité de 1,75 million $ pour 2025-2026, et pourrait coûter jusqu'à 4 millions $ de plus si Demidov, Reinbacher, Hutson, Kapanen, Mailloux ou Fowler atteignent leurs bonis de performance.
En bref : Carey Price, sans jouer, coûte chaque jour à Kent Hughes de précieuses marges de manoeuvre.
Et pourtant, une solution existe. Échanger le contrat.
Avec la montée du plancher salarial à 70,6 millions $, plusieurs équipes auront besoin d’ajouter artificiellement du cap space.
Les Sharks, les Ducks, les Blue Jackets ou les Blackhawks pourraient théoriquement accueillir Price, ne serait-ce que pour atteindre le plancher. Surtout qu’ils n’auraient à débourser que 2 millions $, et que ce montant serait largement couvert par les assurances.
La logique comptable est simple : 10,5 millions $ de cap hit, 2 millions $ de salaire réel, peut-être seulement 800 000 $ à débourser en fin de compte.
Le tout, en recevant une compensation de Kent Hughes, comme un choix ou un espoir. C’est gagnant pour tout le monde. Mais pas si Price prend sa retraite.
Et Price, fidèle à lui-même, ne cède pas. Il veut tout toucher. Il tient à chaque sou. Deux millions ou rien.
Puis, comme si ce poids financier ne suffisait pas, une autre tempête s’abat sur lui. Bien plus sale. Bien plus dévastatrice.
C’est dans un balado écouté par des centaines de milliers de personnes (Sous Écoute) que MC Gilles et Mike Ward ont relancé la rumeur d’une liaison entre Carey Price et Maripier Morin.
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Ce n’est plus un murmure de vestiaire, ce n’est plus une blague entre journalistes, c’est maintenant un punchline public.
Le débat a glissé. Ce qui devait être une simple rumeur sur une trahison conjugale s’est transformé en affirmation comme quoi Carey Price avait un enfant illégitime.
Maripier Morin, aujourd’hui sobre, en reconstruction, mère de deux enfants, est replongée dans un cauchemar qu’elle tentait de fuir.
Et Carey Price, qui vit loin de la LNH, avec sa femme Angela et ses enfants, voit ses noms et ses choix intimes s’étalent à nouveau sur la place publique.
Rappelons que ce n’est pas la première fois qu’une rumeur du genre secoue le nom de Carey Price. Claude Poirier avait déjà évoqué une histoire de bande vidéo compromettante qu’un avocat aurait récupéré dans un bar de Montréal pour éviter qu’elle sorte publiquement.
Paul Arcand et même Hugo Dumas dans La Presse avaient fait des allusions voilées à des histoires qui n’auraient jamais vu le jour.
Puis il y a eu District 31, où une intrigue fictive inspirée par cette rumeur a mis en scène une policière enceinte d’un joueur vedette de la LNH, payée pour se taire. Tout le monde avait compris. C’était évident.
La patrouilleuse Noélie St-Hilaire (interprétée par Catherine St-Laurent) est devenue, bien malgré elle, le miroir d’un scandale non-dit. Payée 500 000 $ par une équipe de la LNH pour garder le silence sur la paternité de son enfant, la policière accepte également une pension mensuelle de 1500 $, assortie d’une clause de confidentialité stricte.
Paul Arcand, sur les ondes du 98,5 FM, avait reconnu à demi-mot l’inconfort généré par la scène. Il l’a qualifiée de « trop proche du réel pour que ce soit une coïncidence »
Carey Price, aujourd’hui, est piégé. Pris entre le silence contractuel qu’il refuse de briser pour aider le CH, et les cris publics qui le salissent alors qu’il reste muet.
Il est devenu le gardien du malaise, le héros brisé d’une époque qui refuse de le laisser partir dignement.
Et pendant ce temps, Kent Hughes, lui, attend. Il attend qu’une équipe appelle. Il attend de pouvoir échanger ce contrat pour retrouver 10,5 millions $ de liberté. Il attend de respirer, enfin.
Pauvre Carey Price. Même en retraite, même sans masque, il continue de bloquer des tirs qu’il ne voit pas venir. Mais cette fois, ce ne sont pas des rondelles. Ce sont des scandales, des accusations, des déceptions.
Deux millions de dollars. C’est ce qui le retient encore ici. Pas l’amour du jeu. Pas le feu sacré. Juste deux millions. Et un passé qui refuse de mourir.
Tout porte à croire que l’été 2025 marquera enfin la fin de cette saga. Kent Hughes a les coudées franches, et plusieurs équipes — comme San Jose, Chicago ou Columbus — cherchent à atteindre le plancher salarial sans réellement dépenser.
Le contrat de Carey Price, avec ses 10,5 millions $ de cap hit mais seulement 2 millions $ en argent réel à verser (largement couverts par les assurances), représente une aubaine comptable pour ces formations en transition.
Le 1er septembre, Price recevra son dernier boni à la signature de 5,5 millions $. Après ça, son entente n’aura plus aucune valeur émotionnelle ni symbolique pour le Canadien.
Juste un poids à délester. Hughes le sait. Le clan Price le sait. Et même Geoff Molson le sait. Cette fois, la transaction est plus qu’un espoir : elle est une nécessité.
Le CH ne peut plus se permettre une autre saison les mains liées par la LTIR. Libérer 10,5 millions $ de "cap space" est esentiel. Et pour construire un vrai prétendant, ça commence par tourner la page. Définitivement.