Le dernier espoir des Nordiques de Québec vient de s'envoler en fumée avec la récente avancée du projet de déménagement des Sénateurs d'Ottawa vers les plaines LeBreton.
Après des années de spéculations et d'attente fébrile du retour des Nordiques, cette nouvelle étape franchie par les Sénateurs représente un coup dur pour les partisans québécois.
Le 20 septembre, date butoir pour finaliser un accord entre la Commission de la capitale nationale (CCN) et les Sénateurs, marque un tournant décisif.
Michael Andlauer, le propriétaire des Sénateurs, vient de confirmer que l’équipe et la CCN ont signé une entente pour l’acquisition des terrains à LeBreton Flats, situés à seulement dix minutes du centre-ville d’Ottawa.
C'est une étape historique pour la franchise qui rêve depuis longtemps de quitter son aréna actuel à Kanata, trop éloigné pour les partisans.
Ce déménagement tant attendu redonnerait un souffle nouveau à l’équipe, qui peine depuis des années à attirer des spectateurs.
Pour Pierre Karl Péladeau, qui s’est battu sans relâche pour le retour des Nordiques à Québec, cette annonce marque la fin d’une longue série d’espoirs déçus.
L’échec potentiel du projet des plaines LeBreton aurait pu ouvrir une porte pour Québec, offrant une chance de relocaliser les Sénateurs dans le Centre Vidéotron.
Ce scénario tant rêvé n’aura donc pas lieu.
La signature de cette entente entre les Sénateurs et la CCN signifie que les discussions ont franchi un point de non-retour.
La prochaine étape, bien que complexe, concerne le financement et les détails de la construction de ce nouvel aréna et du district environnant.
Si ce projet aboutit, il pourrait solidifier la présence des Sénateurs à Ottawa pour des décennies, enterrant pour de bon l’idée d’un retour des Nordiques dans la LNH.
Péladeau, qui incarne l’espoir d’une renaissance du hockey à Québec, voit ici une opportunité s’évanouir. Alors que les installations à Québec sont prêtes et que la ville attend patiemment une équipe, les plans de relocalisation d’Ottawa ne font qu’éloigner cette perspective.
Même si Péladeau reste vigilant, il est clair que la fenêtre pour ramener une franchise à Québec devient de plus en plus étroite...pour ne pas dire inexcistante.
L’avenir des Sénateurs était désormais étroitement lié à ce projet de LeBreton Flats. Pour Québec, la route vers le retour des Nordiques semble plus obscure que jamais.
Nous irons même plus loin. Le rêve de voir les Nordiques de Québec fouler de nouveau la glace semble brisé à jamais.
Après des années d'espoir et de promesses, la ville de Québec doit désormais se résigner à rester un simple spectateur dans le grand jeu des expansions de la LNH.
Le projet de déménagement des Sénateurs d'Ottawa vers les plaines LeBreton, confirmé à l'issue d'un accord avec la Commission de la capitale nationale (CCN), marque un coup fatal pour les ambitions de Québec de récupérer une franchise de la Ligue nationale.
Depuis l'ouverture du Centre Vidéotron en 2015, construit spécifiquement pour accueillir une équipe de la LNH, les attentes des Québécois n'ont cessé de croître.
Mais année après année, l'enthousiasme a laissé place à une profonde frustration. Tandis que d'autres villes comme Houston et Atlanta attirent l'attention des dirigeants de la LNH pour une potentielle expansion, Québec demeure dans l'ombre.
Même si le Centre Vidéotron est prêt et capable d'accueillir des matchs, il est évident que la ligue privilégie les marchés américains plus lucratifs, laissant Québec en arrière-plan.
Les commentaires de l'analyste politique Luc Lavoie, figure légendaire de TVA, avaient fait l'effet d'une douche froide sur les partisans des Nordiques cet hiver.
En déclarant que le retour de l'équipe était aussi irréaliste que celui de l'indépendance du Québec, Lavoie a exprimé une réalité brutale que plusieurs refusaient d'admettre.
Rappelons ses propos énoncés sur les ondes de TVA.
« Québecor est une compagnie qui se porte extrêmement bien, qui est profitable, mais Québecor n’est pas capable de se lever un matin et de dire : je vais mettre 1,1 milliard sur la table pour avoir une licence pour payer une équipe de hockey. Ils vont fermer, ils vont faire faillite. »
Il a également ajouté une critique cinglante à propos du marché québécois :
« Il n’y a pas personne qui va arriver à démontrer que la communauté de Québec, au sens métropolitain de la chose, a suffisamment d’argent qui circule là pour acheter des loges de hockey à 150 000$ ou 200 000$ par année. »
Ces propos remettaient en question la viabilité économique du retour des Nordiques, et même si cela l'avait mis en opposition directe avec Pierre Karl Péladeau (son patron) et une grande partie de l'opinion publique, force est d'admettre qu'il avait raison sur toute la ligne.
En effet, les revenus disponibles dans le marché québécois ne suffisent tout simplement pas pour soutenir une équipe de hockey professionnelle au plus haut niveau.
Malgré les efforts de Pierre Karl Péladeau, patron de Québecor et fervent défenseur du retour des Nordiques, il est de plus en plus clair que la LNH ne voit pas Québec comme une option viable.
Péladeau, qui a toujours promis de mobiliser les ressources nécessaires pour faire revivre l'équipe, se heurte à une ligue orientée vers des marchés plus rentables.
À chaque tentative de ramener une équipe, Québec a été utilisé comme levier pour négocier de meilleurs accords ailleurs, mais jamais comme une véritable candidate pour une franchise.
La récente décision de la LNH de se tourner vers d'autres villes pour son expansion, couplée au succès apparent du projet des plaines LeBreton à Ottawa, scelle définitivement le sort de Québec.
Ce projet phare offre à Ottawa la possibilité de redynamiser sa franchise en difficulté, éloignant toute chance de voir les Sénateurs déménager vers la capitale provinciale de Québec.
Le Centre Vidéotron, censé être l'amphithéâtre d'une nouvelle ère pour le hockey à Québec, restera tristement sous-utilisé.
La ville se retrouve coincée avec un déficit d'exploitation annuel, que la municipalité doit combler, tout en voyant son rêve s'éloigner de plus en plus.
Les Nordiques, autrefois symbole de fierté et de passion, sont désormais relégués au rang de souvenir nostalgique, tandis que d'autres villes prennent la place qui leur était promise.
Les Québécois, fatigués de promesses non tenues et de faux espoirs, doivent maintenant se tourner vers d'autres horizons.
Le rêve des Nordiques, longtemps alimenté par l'amour du hockey, s'éteint lentement, laissant derrière lui une amertume profonde et un sentiment d'abandon.
Québec mérite mieux que des promesses vaines. Mais pour l'instant, il est temps d'accepter que les Nordiques ne reviendront jamais, et que la ville devra se réinventer sans eux.
Triste réalité.