Logan Mailloux s'effondre à Laval.
Dans le dernier épisode du balado Stanley25, Maxime Truman et Jean Trudel ont fait ce que tout le monde dans l’organisation du Canadien semble penser tout bas : Logan Mailloux n’est pas un joueur de la Ligue nationale de hockey. Et le verdict, livré sans détour, est une véritable condamnation publique.
Cet extrait vidéo nous donne des sueurs froides dans le dos:
Les deux animateurs étaient présents dans les gradins lors d’un récent match du Rocket à Laval. Ils ont pris le temps de scruter chaque séquence de Mailloux, chaque présence, chaque mouvement.
Leur conclusion est sans appel : il n'était, n'est et ne sera jamais un joueur dominant de la LNH
Présents à la Place Bell pour observer le Rocket de Laval, les deux animateurs du populaire balado Stanley25 ont été ans pitié en décortiquant la performance de Mailloux.
Maxime Truman a lancé la discussion sans détour :
« As-tu été impressionné par Logan Mailloux dans les deux premières périodes? Est-ce que c’est un gars que tu vois et tu te dis : il appartient à la LNH? »
La réponse de Jean Trudel a été aussi cinglante que dévastatrice :
« Non. Zéro. Il n’est pas dominant. Tu regardes ça, tu te dis pas une seconde qu’il n’est pas à sa place tellement il est fort. Au contraire, tu te demandes ce qu’il fait là. Il n’a rien de spécial, rien qui sort du lot. »
Trudel a poursuivi en soulignant que même des joueurs comme Harvey-Pinard ou Alex Barré-Boulet, quand ils sont avec le Rocket, on sent qu’ils ont un petit quelque chose de plus.
Même Laurent Dauphin, pourtant joueur de profondeur, « il a un p’tit quelque chose, un extra, une étincelle ». Et Mailloux? Rien.
Puis est venu le moment le plus dur, la comparaison assassine de Trudel :
« Moi, ce que je vois, c’est Jared Tinordi. C’est ça son avenir. Un gars qui va se promener de club en club, qui va être échangé, qui va jouer à Anaheim, à Columbus, à San Jose… il va faire la formation, mais il va juste se promener. Il va peut-être avoir une belle carrière à force de voyager, mais il ne sera jamais un vrai défenseur établi. »
Maxime Truman a renchéri, disant qu’on observe Mailloux uniquement parce que c’est un choix de première ronde.
« Sinon, personne n’en parlerait. On le regarde parce qu’on veut qu’il soit bon. Mais quand t’analyses vraiment ses matchs… y’a rien qui ressort. Rien. »
Et quand cette critique vient de deux gars qui suivent le Rocket et le Canadien au quotidien, qui ont parlé à tous les membres de l’organisation ou presque, qui voient les matchs en personne chaque semaine… c’est difficile de les ignorer.
Aussi bien dire que c'est terminé à Montréal.
Et le plus tragique dans tout ça? C’est que le joueur lui-même semble l’avoir compris. Mailloux était encore dans l’alignement lors du dernier match, mais il n’y était pas. Son corps était sur la glace, mais sa tête flottait dans un nuage de regrets, de frustration et d’incompréhension.
Officiellement, Logan Mailloux est blessé. C’est ce qu’a annoncé le Rocket de Laval en précisant qu’il recevait des traitements.
Mais ceux qui suivent l’équipe de près savent que c’est bien plus qu’un simple bobo physique. Depuis quelques matchs, son langage corporel crie plus fort que les rapports médicaux.
Il est éteint. Il ne sourit plus. Il patine la tête basse, regarde ses lacets comme s’il voulait être ailleurs. Il n’a pas raté une présence à cause d’un contact violent ou d’une blessure apparente sur la glace. Non. Sa blessure est sourde, profonde, mentale.
Il est blessé à l’orgueil, blessé dans son estime, blessé dans son rêve. On dirait qu’il sait. Qu’il comprend que le tapis rouge vers la LNH lui a été retiré sous les pieds. Et que plus personne, à Laval ou à Montréal, ne semble vouloir le lui redérouler.
Même le coach Pascal Vincent ne cache plus sa déception. On se rappelle encore ses propos assassins à la radio du 98.5 FM :
« Il a été repêché comme défenseur, pas comme attaquant. »
Autrement dit : arrête de te comporter comme une vedette offensive. Commence à jouer comme un vrai défenseur.
Le problème, c’est que depuis un an, tout s’effondre autour de Mailloux. L’espoir d’une montée rapide vers Montréal s’est évanoui dès le camp d’entraînement.
Il a perdu sa place sur la première unité d’avantage numérique à Laval en début de saison. Même s'il l'a retrouvée depuis, il ne s'en est jamais remis.
Il s’est mis à accumuler les erreurs défensives. Il est arrivé en retard à des entraînements. Il a été vu en train de faire la fête à répétition, protégé par un garde du corps personnel — un luxe qui fait mal paraître quand ton nom n’est même pas gravé sur une formation de la LNH.
L’ironie, c’est qu’on pensait que Jean-François Houle était le problème. On croyait qu’un nouveau coach allait changer la donne.
Mais aujourd’hui, c’est clair : le problème, c’est Logan Mailloux lui-même. Il ne s’est jamais adapté à la réalité du hockey professionnel. Il n’a jamais accepté de réinventer son jeu pour survivre dans un système défensif structuré.
Il n’a jamais démontré le sérieux requis pour franchir la dernière étape. Et maintenant, même ses partisans les plus fidèles commencent à douter.
Et le moment est peut-être venu de tirer la plogue.
Tout indique qu’il sera échangé cet été. Tout le monde le sait. Même lui. On parle encore d’Anaheim. On parle d’un package avec le choix de premier tour des Flames pour aller chercher un centre de haut niveau — peut-être Trevor Zegras. Une chose est certaine : Logan Mailloux ne fait plus partie de l’avenir du Canadien de Montréal.
Il ne lui reste qu’un espoir : ne pas devenir un autre Alex Galchenyuk. Ne pas suivre la trajectoire des joueurs prometteurs qui se sont autodétruits par arrogance ou une hygiène de vie horrible.
Il peut encore rebondir, ailleurs. Mais à Montréal, la page est déjà tournée.
C'est bel et bien la fin pour Logan Mailloux à Montréal.