Le dossier Patrik Laine vient de prendre une tournure brutale.
Si certains croyaient encore que le Finlandais pouvait redresser la barre à Montréal, Georges Laraque vient de détruire cette illusion d’un seul coup.
Sur les ondes de BPM Sports, Laraque a été catégorique : le Canadien n’a qu’une seule option avec Laine, et c’est de le racheter.
« Ils vont le racheter. C'est tout. Aussi simple que ça, on ne parle plus là. Tu ramasses le choix de deuxième tour que tu as eu.
Écoute, tu as un choix de deuxième tour pour lui, tu t'es débarrassé d'Harris que tu n'avais plus besoin. Tu as essayé quelque chose. Je ne blâme pas le Canadien dans la forêt dense.
Mais là, on va arrêter de se casser la tête à chaque game et l'année prochaine avec lui, qu'est-ce qu'on fait là? »
Le verdict est clair : le CH ne va pas s’entêter avec un joueur qui n’a plus aucun avenir ici. Dès son arrivée à Montréal, le projet Laine était un pari risqué.
Un marqueur naturel en perte de vitesse, un joueur au style de jeu unidimensionnel, et surtout, un problème de constance criant.
Au départ, certains voulaient y croire. Après tout, un joueur au talent brut comme Laine ne disparaît pas du jour au lendemain.
Mais la réalité a frappé de plein fouet. Laine est un fantôme sur la glace. Son manque d’implication défensive est une catastrophe.
Son attitude soulève des doutes dans le vestiaire. Et surtout, Martin St-Louis n’en veut plus.
« Ce n’est pas vrai qu’on va mettre Demidov avec ce gars-là. Demidov pour apprendre de lui. On oublie ça. » – Georges Laraque
Le plus gros problème avec Patrik Laine, ce n’est même plus son jeu, c’est son indifférence totale. Il n’a pas l’air de souffrir de la situation, il n’a même pas l’air concerné.
Il se traîne les patins, il passe des matchs entiers à errer sur la glace sans émotion, sans implication, comme s’il jouait sans le moindre intérêt.
Et ça, c’est un problème fondamental.Parce que lorsqu’un joueur tombe dans une spirale négative, on s’attend à voir une réaction, un sursaut d’orgueil, une frustration qui le pousse à se battre.
Mais avec Laine? Rien.
Juste un gars qui joue avec ses ongles sur le banc, qui semble complètement détaché du moment. Et ce n’est pas nouveau. Il l’a lui-même avoué au podcast Spittin’ Chiclets : il ne voulait même pas être joueur de hockey.
À la base, il voulait être gardien de but, juste pour le plaisir. C’est son père qui l’a forcé à poursuivre dans cette voie.
Alors, est-ce qu’il aime vraiment jouer au hockey? C’est là toute la question. Parce que s’il n’a plus la passion, plus la flamme, alors qu’est-ce qu’il fait encore ici?
Le message est sans équivoque : Laine n’a plus aucune valeur pour le Canadien. Le CH ne veut pas le garder. Le coach ne veut plus de lui. Les joueurs ne s’identifient pas à lui.
Si l’échange semble impossible, le rachat devient la seule issue possible pour Laraque. À moins qu'on lui dise de rentrer à la maison et qu'il y reste avec salaire payé.
Les chiffres sont clairs. Le Canadien paierait 4 millions en 2025-2026 et 2,3 millions en 2026-2027 sur la masse salariale.
Pour Laraque, c’est un prix raisonnable pour effacer cette erreur de parcours. Mais surtout, ce serait le prix à payer pour éviter à Martin St-Louis de vivre un malaise constant la saison prochaine.
Et à ce stade, il n’y a plus d’argument pour le garder. Car le coach n'est pas capable de voir Laine en peinture. Il n'est toujours simplement pas capable de respecter ce joueur paresseux.
Laine ne montre aucun signe de progression. Il ne cadre pas avec la philosophie de l’équipe. Et surtout, il prend la place d’un jeune qui pourrait faire bien mieux.
Même si le Canadien décidait de ne pas le racheter cet été, la conclusion serait la même. C’est terminé. Patrik Laine ne jouera plus longtemps à Montréal.
Il n’a pas su s’intégrer. Il n’a pas su convaincre son entraîneur. Et surtout, il n’a plus la motivation nécessaire pour rebondir.
Le Canadien a déjà tourné la page. Reste maintenant à savoir quand ils mettront un point final à ce fiasco.
Si le rachat du contrat de Patrik Laine semble être la seule issue raisonnable, c'est aussi une option coûteuse.
« On ne commence même pas la saison avec lui. » – Georges Laraque
Car l’autre option est encore pire. Si le CH décidait de garder Laine une autre saison, ce serait un cauchemar pour Martin St-Louis.
Imaginez le malaise au camp d’entraînement. St-Louis, qui déteste son jeu, devrait feindre l’enthousiasme pour un joueur qu’il ne respecte pas.
« Ce n'est pas vrai qu'on va mettre Demidov avec ce gars-là. Demidov pour apprendre de lui. On oublie ça. »
Mais comment pourrait-il justifier un rôle à un joueur qu’il a "benché" et humilié à répétition cette saison? Comment pourrait-il lui donner des responsabilités alors qu’il ne lui fait plus confiance?
Tout le monde sait que Laine ne cadre pas. Tout le monde sait que St-Louis veut s’en débarrasser.
Et dans le vestiaire? C’est devenu insoutenable. Patrik Laine ne parle plus. Il sait qu’il est persona non grata. Ses coéquipiers le voient errer comme une ombre, sans énergie, sans passion.
Et surtout, sans avenir. Un joueur qui sait qu’il est déjà exclu du projet collectif, c’est un poison pour une équipe.
Chaque match est devenu une torture psychologique. Chaque entraînement est un rappel qu’il est un poids mort. Une autre option aurait été de le forcer à rentrer chez lui, de lui dire :
« Écoute, tu es payé, mais ne reviens pas. »
Sauf que l’Association des joueurs ne laissera jamais passer ça. Aucun syndicat ne tolérera qu’un joueur soit payé pour ne rien faire.
Et Laine, lui, ne refusera jamais ses 8,7 millions de dollars. Le CH n’a donc pas le choix. Ou bien ils endurent ce malaise une année de plus. Ou bien ils payent le prix fort et tournent la page.
Dans tous les cas, c’est un échec cuisant...sur toute la ligne...
Cette histoire ne peut pas continuer. Chaque jour où Patrik Laine reste dans l’entourage du Canadien, c’est un jour de trop.
Chaque minute passée sur la glace est une minute de malaise. Chaque regard échangé dans le vestiaire est une bombe à retardement.
Le rachat..ou la maison...est la seule solution.