C'est terminé entre Jake Evans et Kent Hughes

C'est terminé entre Jake Evans et Kent Hughes

Par David Garel le 2025-02-14

Ça va mal finir entre Jake Evans et le CH : la guerre médiatique vire au cauchemar

Ce qui devait être une négociation contractuelle classique entre l'atatquant et le Canadien de Montréal s’est transformé en une véritable guerre de communication. 

Kent Hughes et Jeff Gorton d’un côté, le clan Evans de l’autre… et au milieu, un joueur qui se sent trahi et une relation qui se détériore à vue d’œil.

Dès le départ, les choses semblaient compliquées. Evans voulait un contrat de cinq ans à 3 millions de dollars par saison.

Hughes, lui, refusait catégoriquement d’aller au-delà de trois ans. Les négociations ont rapidement stagné. Mais ce qui était autrefois un simple blocage contractuel a pris une tournure bien plus sombre.

Une stratégie sale : quand Hughes utilise les insiders pour couler Evans.

La première attaque est venue de la direction du Canadien. Hughes et Gorton ont laissé fuiter aux médias anglophones, notamment Elliott Friedman et Pierre LeBrun, qu’Evans exigeait un contrat de cinq ans à 3 millions par saison.

Le but de cette fuite? Faire passer Evans pour un joueur gourmand, irréaliste dans ses demandes. 

Dans le marché actuel, le prix demandé par Evans est difficilement justifiable. Scott Laughton, un joueur au profil similaire mais plus offensif, empochent ce salaire, et Hughes voulait exposer Evans aux yeux de tous.

D’un seul coup, Hughes a brisé la crédibilité du clan Evans. Il a préparé le terrain médiatique en expliquant que le fossé était trop grand et que la seule option logique était une transaction.

Une stratégie sale du CH qui a utilisé les insiders pour couler Evans

Evans a riposté. Résultat? une guerre d’influence qui vire au chaos

Évidemment, le clan de l'attaquant n’allait pas se laisser écraser sans répliquer. Dès le lendemain de ces fuites, une nouvelle information a été divulguée à certains journalistes :

“Les négociations sont au point mort.”

“Evans se sent abandonné par le Canadien.”

“Son avenir est ailleurs.”

Le coup de grâce est venu directement de Jake Evans lui-même, lors de sa dernière conférence de presse.

Lorsqu’un journaliste lui a demandé ce que ça représentait pour lui de jouer pour le Canadien, sa réponse a laissé tout le monde sous le choc.

“C’EST un honneur… J’AI adoré jouer ici… Il Y AVAIT tant de tradition…”

Un discours au passé. Un joueur brisé, qui sait déjà que son sort est scellé. Son agent lui a sûrement conseillé de faire passer ce message. Ce n’est plus juste une histoire d’argent, c’est devenu une guerre d’ego.

Ce conflit ne s’est pas limité aux discussions en coulisses. Les journalistes eux-mêmes sont maintenant divisés sur l’avenir d’Evans.

Pierre LeBrun et Elliotte Friedman maintiennent que le divorce est inévitable et que Evans sera échangé avant le 7 mars.

Renaud Lavoie, lui, persiste et signe. Il affirme que les négociations ne sont pas mortes, que le Canadien ne veut pas faire une vente de feu, et que Jake Evans pourrait signer à Montréal pour 3 à 3,5 millions par saison.

Le malaise est évident. LeBrun (TSN) et Lavoie (TVA Sports) travaillent ensemble chez BPM Sports, mais leurs informations sont diamétralement opposées. LeBrun semble directement contredire Lavoie, comme s’il répondait à ses affirmations.

Qui dit vrai? Qui est instrumentalisé par quelle source?

Le fait que Renaud Lavoie soit l’un des seuls à croire encore à une entente entre le CH et Evans en dit long sur l’ambiance dans les coulisses.

La prochaine étape : un package deal pour sauver la face?

Alors que le marché des transactions s’anime, The Athletic a révélé que Kent Hughes pourrait récupérer un choix de premier tour en combinant Evans et Joel Armia dans un même échange.

Pourquoi? Parce que ces deux joueurs sont l’un des meilleurs duos en désavantage numérique de toute la LNH. Une équipe aspirante à la Coupe Stanley pourrait vouloir sécuriser deux spécialistes du PK d’un coup pour affronter les meilleurs avantages numériques de la ligue.

Les équipes les plus intéressées sont les mêmes:

Les Devils du New Jersey, les Kings de Los Angeles, le Wild du Minnesota et les Maple Leafs de Toronto. Sans oublier les Oilers d'Edmonton qui sont rentrés dans le derby pour le centre.

Et surtout, Hughes serait prêt à accepter un choix de premier tour en 2026, plutôt qu’en 2025, car la cuvée 2026 est bien plus prometteuse. (si Evans et Armia sont combinés).

Ce qui devait être une négociation contractuelle normale est devenu un champ de bataille médiatique. Hughes a utilisé les médias anglophones pour préparer le terrain à un échange.

Le clan Evans riposte en coulant des informations aux médias de Montréal. Les insiders sont divisés, la relation entre Evans et le Canadien est en train de s’effondrer sous nos yeux.

Ça va mal finir.

Ce n’est plus une simple transaction. C’est devenu une guerre d’influence, une bataille d’ego. Et quand Jake Evans sera finalement échangé, ce ne sera pas un départ paisible.

Si Kent Hughes croyait qu’Evans allait encaisser le coup sans riposter, il s’est lourdement trompé. Œil pour œil, dent pour dent.

Un message clair :

“Vous voulez faire croire que je suis trop gourmand? Alors moi, je vais vous montrer que c’est vous qui ne voulez plus de moi.”

Le Canadien pensait contrôler le narratif, mais Evans a retourné la situation contre eux. Personne ne sortira de cette saga indemne.

Ce n’est plus une simple transaction. C’est devenu un divorce médiatique où chacun veut sauver la face. Et quand Jake Evans quittera Montréal, ce ne sera pas une séparation en douceur.

Ce sera une rupture amère, avec des tensions et des non-dits qui hanteront encore longtemps le vestiaire du Canadien.

Ce sera un divorce en pleine lumière, avec rancune et ressentiment.