La dernière déclaration de Georges Laraque sur l'avenir de Joshua Roy avec le Canadien de Montréal ne laisse place à aucune ambiguïté : selon lui, Roy sera échangé cet été, peu importe ses performances.
Pour Laraque, le jeune attaquant n'a tout simplement plus sa place dans les plans de l'équipe.
« Je pense qu'à partir de ce moment-là, qu'il a perdu son poste, qu'il est retourné à Laval, même s'il y a des bons flashs à Laval ou pas, c'est Heineman qui a pris sa place et qui nous surprend énormément.
Moi, je pense que Joshua Roy, à Montréal, on ne le verra plus après cette année. Il va devenir un outil de transaction.
On va le transiger, mais il n'y a pas de place pour lui. Montréal, on en a trop de joueurs. Il n'est pas dans les jeunes que je vois faire de la place.
On va faire de la place pour Demidov sur le 2e trio. Il est là, à temps plein, et il va se forger comme un joueur éventuellement de troisième trio. »
Des propos percutants qui font écho à une réalité de plus en plus difficile à ignorer : Joshua Roy ne semble plus faire partie du futur du Canadien. Son rappel actuel ne serait donc qu'une stratégie pour mieux l'exposer en vue d'une transaction.
Cette affirmation radicale de Laraque s'inscrit dans une suite d'événements qui ont secoué la dernière année de Joshua Roy.
Certains experts voyaient pourtant en lui un futur pilier du Tricolore, mais les choix de la direction semblent maintenant aller dans une autre direction.
Le développement de jeunes talents comme Heineman a visiblement changé la donne, et Roy risque d'en faire les frais.
L'éventuelle transaction de Joshua Roy s'inscrirait dans une logique plus large : le Canadien, qui dispose d'un nombre important de jeunes talents à l'attaque, doit prendre des décisions pour rééquilibrer son effectif.
Des joueurs comme Josh Anderson et Brendan Gallagher, liés à des contrats massifs, ne partiront pas facilement. L'équipe pourrait donc devoir utiliser un jeune joueur prometteur comme Roy comme monnaie d'échange pour obtenir des renforts à d'autres positions.
Si Laraque a raison, alors le départ de Roy ne serait plus qu'une question de temps. La question est maintenant de savoir quelle équipe voudra miser sur lui et ce que Kent Hughes pourra obtenir en retour.
Les déclarations de Georges Laraque résonnent fortement chez les partisans. Joshua Roy, qui représentait un espoir excitant pour les fans du CH, semble aujourd'hui en voie d'être sacrifié au nom de la reconstruction.
Reste à voir si le Canadien regrettera un jour cette décision... ou si Laraque a simplement mis le doigt sur une vérité inconfortable que l'organisation n'ose pas encore avouer publiquement.
L’année 2024 devait être une consécration pour Joshua Roy, mais elle s’est rapidement transformée en un cauchemar médiatique et professionnel.
Des attentes immenses, une rétrogradation difficile, un scandale public et, pour couronner le tout, une blessure qui le tient maintenant à l’écart des patinoires.
Ce qui devait être une année charnière est devenu un véritable parcours du combattant, où chaque erreur a été scrutée à la loupe, amplifiée et discutée sur toutes les tribunes possibles.
Le moment où tout a basculé remonte au camp d’entraînement du Canadien de Montréal. Roy espérait percer l’alignement, mais la direction en a décidé autrement : direction Laval.
Ce premier coup a été un électrochoc. Le discours officiel parlait de développement, mais en coulisses, des voix s’élevaient déjà pour dire que le Canadien n’était plus aussi convaincu par son potentiel.
Mais la vraie descente aux enfers a commencé quelques mois plus tard, avec le scandale des autographes. Le 14 janvier, Joshua Roy était attendu à une séance de signatures chez Universe Collectibles à Vaudreuil.
Une soixantaine de fans s’étaient déplacés pour l’occasion, certains avec des chandails, d’autres avec des cartes à faire signer, tous impatients de rencontrer un joueur qu’ils voyaient comme un futur pilier du Tricolore. L’événement était organisé, les billets vendus, tout était en place pour une séance réussie.
Sauf que Roy ne s’est jamais présenté.
Aucune explication, aucun appel, aucun message. Silence radio complet. Les organisateurs, pris au dépourvu, ont tenté de le joindre à maintes reprises, mais sans succès. Les fans ont attendu, attendu, et attendu encore… en vain.
Les premières réactions sur place étaient de l’incompréhension : “Peut-être qu’il est coincé dans le trafic ? Peut-être qu’il a eu un empêchement ?” Sauf qu’au fil des minutes, puis des heures, la déception a pris le dessus.
Les partisans étaient furieux. Plusieurs avaient payé pour être là, d’autres avaient fait le déplacement exprès. Finalement, les organisateurs ont dû rembourser les billets, mais le mal était fait.
Quand l’histoire a éclaté sur les réseaux sociaux, une tempête médiatique s’est déclenchée. Plusieurs journalistes ont relayé l’affaire, des milliers de partisans ont exprimé leur indignation. Très vite, les rumeurs ont commencé à circuler.
Certains affirmaient que Roy était en négociations avec une marque concurrente à Universe Collectibles, comme Upper Deck, et qu’il ne pouvait pas signer d’autographes sous un autre partenariat.
D’autres ont laissé entendre qu’il avait simplement oublié.
Mais plutôt que de répondre rapidement et clairement, le camp Roy a laissé planer le doute. Son agent, Olivier Fortier, a d’abord nié être au courant de l’événement, avant de parler de “mésentente contractuelle”.
Une version qui ne tenait pas la route, d’autant plus que les organisateurs ont prouvé que Roy était bien informé de la date et de l’heure de l’événement.
L’un des points les plus accablants dans cette histoire, c’est l’absence totale de communication. Même si une dispute contractuelle existait, Roy ou son agent auraient pu envoyer un message, un appel, une simple excuse. Rien n’aurait empêché de clarifier la situation AVANT l’événement, plutôt que de laisser en plan des dizaines de partisans. Cet épisode a révélé un manque flagrant de professionnalisme et a gravement terni son image.
Son agent avait promis que l'évènement allait être repris, mais il n'en est rien.
Ce scandale aurait pu être évité avec un minimum de sérieux. Au lieu de ça, il est devenu un symbole de la déconnexion entre Joshua Roy et l’image qu’il tente de projeter.
Alors qu’il essayait tant bien que mal de tourner la page, Roy a subi un nouveau coup du sort. Le 26 janvier, face aux Comets d’Utica, il a été projeté violemment contre la bande, absorbant tout l’impact sur son épaule gauche. Il est resté au sol, visiblement en douleur, avant de quitter la glace. Verdict : une blessure au haut du corps qui l’éloignera des patinoires pour 4 à 6 semaines.
Cette blessure tombe au pire moment possible. Déjà éclipsé par d’autres jeunes dans l’organigramme du Canadien, déjà sur la corde raide après la saga des autographes, il perd maintenant une occasion précieuse de se racheter sur la glace.
Non seulement il devra rater plusieurs matchs cruciaux avec Laval, mais il manquera aussi le Match des étoiles de la AHL, un événement qui aurait pu redorer son image et montrer son talent sur une scène plus large.
Depuis plusieurs mois, Montréal semble avoir tourné la page sur lui. Son rappel actuel dans la LNH n’est pas une promotion, mais une exposition en vue d’une transaction. Il ne fait plus partie des plans, peu importe ses performances.
Le problème pour Roy, ce n’est pas uniquement son talent sur la glace, mais sa gestion hors glace. La saga des autographes a révélé un manque de sérieux qui reste dans la tête des dirigeants et des partisans. Sa blessure, bien que malheureuse, le met maintenant dans une position de vulnérabilité.
Il doit maintenant répondre à une question cruciale : est-il prêt à changer son approche, à comprendre que le talent seul ne suffit pas, et à devenir le joueur professionnel que tout le monde attend de lui?
S’il échoue à démontrer qu’il a appris de ses erreurs, son avenir dans la LNH pourrait déjà être compromis.Montréal semble prêt à passer à autre chose, et si une équipe décide de lui donner une nouvelle chance, ce sera à lui de prouver qu’il en vaut encore la peine.
L’heure est grave pour Joshua Roy.
C’est maintenant ou jamais.