La fin approche pour Valérie Plante.
L’avenir politique de la mairesse semble arriver à un tournant critique, marqué par une accumulation d’erreurs et de décisions controversées.
Sa gestion de la ville de Montréal, axée presque exclusivement sur des priorités écologiques et des infrastructures pour cyclistes, commence à agacer une large partie de la population et des acteurs économiques de la ville.
Le dernier épisode des terrasses, où un fonctionnaire municipal (qui n'était pas le crayon le plus aiguisé de la boîte) a mesuré la hauteur des plantes des commerçants en plein Festival de la Fierté, symbolise cette déconnexion grandissante entre la mairesse et les réalités quotidiennes des Montréalais.
Pour beaucoup, cet événement est le dernier clou dans le cercueil de la carrière politique de Plante. Car la mairesse nous prouve qu'elle n'a rien appris.
Le fiasco des terrasses lors du Grand Prix de Montréal aurait dû lui donner une leçon. Mais non. Plante dort au gaz et continue d'embarrasser les Montréalais.
Ceci est l’exemple parfait de la gestion erratique de Valérie Plante. En pleine période touristique, avec des milliers de visiteurs en ville pour assister à l'événement, la décision de fermer de nombreuses terrasses sur la rue Peel a choqué et frustré tant les commerçants que les clients.
Les raisons invoquées, principalement des questions réglementaires liées à la sécurité, semblaient totalement déconnectées de la réalité économique et de l'importance de l’événement pour la ville.
Les commerçants, qui comptaient sur l'afflux massif de touristes pour se remettre des effets de la pandémie, ont vu leur potentiel de revenus s’effondrer du jour au lendemain.
Ce désastre a montré que, malgré les critiques passées et les erreurs répétées, Valérie Plante demeure une femme qui abuse de son pouvoir.
Son manque de coordination et de planification continue de coûter cher à Montréal et à son économie locale.
En parallèle, l’attitude de la mairesse, qui a semblé minimiser l'impact de cette fermeture en pleine période stratégique, a renforcé l’idée qu’elle est déconnectée des réalités commerciales de la ville.
Alors que les commerçants tentaient de sauver leurs affaires dans un contexte déjà difficile, ils se sont heurtés à une bureaucratie lourde et une prise de décision irréfléchie, le tout sous l’œil indifférent de l’administration Plante.
Ce fiasco des terrasses n'a fait qu'amplifier les frustrations et les inquiétudes quant à sa capacité à gérer efficacement des événements majeurs pour la métropole.
Au cœur de cette débâcle se trouve la gestion chaotique des chantiers de construction, qui paralysent Montréal depuis plusieurs années.
Plante, désireuse de transformer la ville en un modèle écologique, a mis en place des projets coûteux de pistes cyclables et d'espaces verts, au détriment d’infrastructures essentielles comme les routes et les logements.
Alors que Montréal fait face à une crise du logement et à une montée en flèche de l'insécurité, la mairesse semble aveugle aux besoins immédiats de la population.
Cette situation a suscité de vives critiques, notamment de la part de Pierre Poilievre, chef du Parti conservateur, qui n’a pas hésité à qualifier Mme Plante d’incompétente.
Il lui reproche sa gestion des chantiers, le coût exorbitant de ses projets écologiques et son incapacité à répondre aux préoccupations des Montréalais.
Mais c’est probablement la gestion du Grand Prix de Formule 1 qui pourrait marquer la fin définitive de Valérie Plante.
Montréal est sur le point de perdre cet événement prestigieux, qui attire chaque année des milliers de visiteurs et génère des retombées économiques importantes.
L’inertie de Plante face aux enjeux économiques et logistiques de cet événement pourrait bien pousser les dirigeants de la F1 à envisager un départ vers d’autres horizons, comme Toronto ou même les États-Unis.
La mairesse, plus préoccupée par les émissions de carbone et la transition écologique, ne semble pas mesurer l’importance du Grand Prix pour l’économie locale et pour l’image de Montréal sur la scène internationale.
Plante a même été accusée de saboter délibérément l’événement en adoptant une attitude rigide et hostile face aux demandes des organisateurs de la F1.
Cette approche radicale de Valérie Plante, notamment dans sa volonté de verdir la ville à tout prix, l’a progressivement isolée politiquement.
Alors qu’elle continue de mettre en avant ses projets écologiques et de se positionner comme une championne de la lutte contre le changement climatique, elle perd le soutien de nombreux Montréalais qui se sentent négligés.
La situation est d’autant plus alarmante que les commerçants, déjà fragilisés par la pandémie et les interminables chantiers, dépendent en grande partie de l’afflux de touristes généré par le Grand Prix.
Si cet événement venait à quitter Montréal, la ville perdrait non seulement des revenus immenses, mais aussi une part de son prestige international.
Dans ce contexte, une figure commence à se dessiner comme une potentielle remplaçante pour Valérie Plante : Mélanie Joly.
Ancienne candidate à la mairie en 2013, où elle avait terminé deuxième derrière Denis Coderre, Joly a depuis acquis une solide expérience en tant que ministre au sein du gouvernement fédéral.
Charismatique et pragmatique, elle pourrait représenter le renouveau dont Montréal a désespérément besoin.
Joly a montré qu’elle était capable de naviguer dans des environnements politiques complexes et pourrait, en tant que mairesse, trouver un équilibre entre les préoccupations écologiques et les besoins économiques de la ville.
Le sauvetage du Grand Prix pourrait être l’une de ses premières missions en tant que mairesse. Contrairement à Plante, Joly semble comprendre l’importance de cet événement pour Montréal et ses commerçants.
Plutôt que de voir le Grand Prix comme une nuisance environnementale, elle pourrait chercher à collaborer avec les organisateurs pour trouver des solutions qui respectent à la fois les objectifs écologiques de la ville et les impératifs économiques.
Une telle approche compétente (contraire à "la Plante) pourrait non seulement rassurer les Montréalais, mais aussi redonner confiance aux acteurs économiques et aux organisateurs du Grand Prix.
Le départ du Grand Prix serait une perte colossale pour Montréal, tant sur le plan économique que symbolique. Cet événement est l’un des derniers grands rendez-vous internationaux qui ancrent encore Montréal comme une métropole dynamique et ouverte sur le monde.
Si la ville venait à le perdre, cela renforcerait l’image d’une ville en déclin, incapable de gérer ses infrastructures et de maintenir son attrait international.
Pour de nombreux Montréalais, Valérie Plante n’a pas saisi l’importance de cet événement et semble prête à le sacrifier au nom de ses idéaux écologiques, quitte à faire plonger l’économie locale.
La possible arrivée de Mélanie Joly à la mairie offrirait un nouvel espoir. Joly a déjà montré, au sein du gouvernement Trudeau, qu’elle sait s’entourer des bonnes personnes et prendre des décisions équilibrées.
En se concentrant sur la revitalisation de Montréal et la rétention d’événements majeurs comme le Grand Prix, elle pourrait inverser la tendance actuelle et redonner à la ville son dynamisme d’antan.
Son parcours politique, bien que marqué par des défis, l’a préparée à relever les enjeux complexes de la gestion d’une métropole comme Montréal.
Au final, Valérie Plante a peut-être voulu trop en faire, trop vite, en sacrifiant les réalités locales au profit de grands idéaux mondiaux.
Sa vision d’une ville verte et écologique, bien qu’admirable dans ses intentions, a fini par aliéner une partie importante de la population, lassée des chantiers interminables, de l’insécurité croissante, et des décisions perçues comme déconnectées des besoins réels des citoyens.
Si elle continue dans cette voie, son avenir politique semble scellé. En fait, son avenir politique est déjà détruit à jamais. Elle sera considérée comme la pire mairesse de l'histoire de Montréal.
Mélanie Joly représente une alternative crédible et efficace, capable de redonner espoir aux Montréalais. En sauvant le Grand Prix et en recentrant les priorités de la ville sur des enjeux plus concrets, elle pourrait devenir la leader dont Montréal a besoin pour se relever.
L’heure du changement semble proche, et pour Valérie Plante, le temps est compté.
Soyez patients. La fin approche.