Mélanie Joly s'effondre à Ottawa,
3 millions en alcool, une chute en spirale… et une liaison indécente avec Samuel Montembeault.
Dans un pays où les familles canadiennes n’arrivent plus à payer leur hypothèque, où les paniers d’épicerie se vident plus vite que les comptes en banque, et où le simple luxe de boire un café au Tim Hortons commence à ressembler à une extravagance, il y a Mélanie Joly.
Trois. Millions. De dollars. En alcool.
Voilà la facture à laquelle les Canadiens ont droit après cinq années de service au ministère des Affaires étrangères sous la gouverne de Mélanie Joly. Champagne, vins rares, spiritueux luxueux… Bienvenue dans le royaume de l’indécence.
Et pendant ce temps-là, à quelques centaines de kilomètres, un homme se brise pour son club : Samuel Montembeault.
Le gardien québécois du Canadien de Montréal, qui a disputé 62 matchs cette saison dans un rôle de gardien numéro un, ne gagne que 3,15 millions de dollars par année. Exactement la même somme que ce que Mélanie Joly a dilapidé dans les circuits diplomatiques.
Vous avez bien lu : l’effort d’un guerrier silencieux pour protéger son filet… vaut l’équivalent de bouteilles et de banquets pour flatter les égos en cravate autour du monde.
La comparaison est honteuse.
Et ce n’est pas un hasard si l’effondrement de Mélanie Joly sur la scène politique arrive en même temps.
Champagne à volonté, crédibilité à zéro.
Les chiffres donnent le vertige : 3 millions en alcool, soit environ 51 000 $ par mois.
Pendant que Montembeault, étouffé par l’impôt québécois, paie ses entraîneurs privés l’été, gère sa nutrition et se lève tous les matins en se demandant s’il sera encore partant le soir, d’autres dans les couloirs d’Ottawa sabrent le mousseux à même nos poches.
Mais voilà que la coupe déborde.
Dans une époque où l’on scrute chaque sou, où les artistes se font couper, où les retraités pleurent leur REER décimé, les citoyens n’ont plus aucune tolérance pour les abus de privilèges.
Et Mélanie Joly n’a plus de parachute.
Une chute orchestrée par… elle-même.
Le naufrage politique de Mélanie Joly n’est pas accidentel. Il est auto-infligé.
Il y a d’abord eu l’affaire de l’alcool, mais c’est un cocktail bien plus explosif qui l’a coulée.
Les rumeurs d’une relation extra-conjugale avec Justin Trudeau ont alimenté la chronique parlementaire. Bien qu’elle ait tenté d’y mettre fin en publiant des photos avec son conjoint, Félix Marzell, le mal était déjà fait.
La séparation du premier ministre avec Sophie Grégoire n’a fait qu’attiser les soupçons. Et dans les coulisses d’Ottawa, on le sait : quand une ministre devient un sujet de potins, son autorité est déjà brisée à vie.
Et puis, il y a la réalité crue du pouvoir. Marc Carney, qui a pris le relais de Trudeau, veut nettoyer. Et Mélanie Joly, avec ses excès et son image éclaboussée, est devenue un fardeau.
Eh oui. Mélanie Joly a été rétrogradée. Plus de titre de ministre des Affaires étrangères. Finie, l’image glamour de la diplomate qui déambule sur les tapis rouges avec ses tailleurs à 3000 $.
Maintenant, elle se retrouve ministre de l’Industrie. Et, comme un petit bonus humiliant, on lui confie aussi le Développement économique pour le Québec, question de la garder dans le décor sans lui donner de vrai pouvoir.
On lui a enlevé le volant, mais on la laisse s’asseoir sur la banquette arrière. Ça, dans le jargon politique, ça s’appelle se faire tasser poliment.
Et ne vous méprenez pas : cette rétrogradation n’a rien d’anodin. C’est le résultat direct du scandale des 3 millions en alcool.
Oui, 3 millions de dollars en champagne, vodka et petits digestifs, pendant que le peuple compte ses scènes pour l’épicerie. Elle a flambé, elle a trinqué, et aujourd’hui, elle paie la facture. Symboliquement du moins.
Mais ce n’est pas juste une question de dépenses obscènes. Non. C’est aussi une question d’image. L’image d’une ministre trop proche du pouvoir, trop proche de Justin Trudeau, dans une époque où la proximité entre amis devient synonyme de favoritisme.
Les rumeurs d’aventure extraconjugale avec le premier ministre – qu’elles soient vraies ou non – ont pesé lourd dans la balance. À force de vouloir jouer à House of Cards, on finit par se brûler.
Mélanie Joly n’est plus la coqueluche d’Ottawa. Elle est devenue un fardeau politique. Et son nouveau poste de ministre de l’Industrie? C’est la voie de garage. L’équivalent politique d’un congélateur.
Tu es encore au gouvernement, mais plus personne ne t’écoute vraiment. Tu es là pour ne pas faire de vagues, pour éviter que ta chute fasse trop de bruit.
Alors qu’elle aimait tant rayonner à l’international, la voilà maintenant confinée aux dossiers de développement économique régional.
Des dossiers qui, soyons honnêtes, n’ont jamais été son pain et son beurre. Elle, elle était là pour les projecteurs, les discours en anglais impeccable à l’ONU, les selfies à Paris. Pas pour gérer les PME de Rouyn-Noranda ou les crédits d’impôt pour les manufacturiers de Saint-Hyacinthe.
C’est une chute brutale. Et ce n’est que le début. Parce que dans le nouveau gouvernement Carney, Mélanie Joly est un symbole de l’ère Trudeau. Et l’ère Trudeau est en train d’imploser. Le message est clair : le party est fini.
Et cette fois, ce n’est pas elle qui paie le champagne. C’est elle qu’on montre du doigt.
Résultat : exit les Affaires étrangères. Rétrogradée. Humiliée. Isolée.
Pendant qu’elle sablait le champagne, son ministère coulait. Pendant qu’elle courait les cocktails, elle perdait sa crédibilité.
Pendant que Joly dépensait 600 000 $ par année en alcool, Montembeault recevait des tirs à 100 milles à l’heure. Pendant qu’elle faisait le tour du monde en avion gouvernemental, lui se tapait les back-to-back à Columbus et en Floride.
Il n’a jamais bronché.
Il a été sous-payé. Ignoré. Critiqué. Il a même été blessé à l’aine au pire moment de sa carrière, en pleine série éliminatoire contre les Capitals.
Et malgré tout, il garde le silence.
Parce que Montembeault est un vrai. Parce que lui, contrairement à ceux qui dirigent ce pays, connaît la valeur du mot sacrifice.
Mais ce qui choque, ce qui fait mal, c’est de voir que cette somme – 3 millions – aurait pu être investie autrement. En bourses pour jeunes athlètes. En équipements pour arénas municipaux. En campagnes de santé mentale.
Pas en alcool.
Mélanie Joly a représenté tout ce que les Canadiens ne supportent plus : l’arrogance, le gaspillage, l’insouciance.
C’est une insulte à tous ceux qui triment dur. À tous ceux qui, comme Montembeault, gagnent chaque dollar avec leur sueur.
L’écart entre les élus et les citoyens n’a jamais été aussi grand. Mélanie Joly est devenue l’icône d’un système brisé.
Et ce n’est pas une rétrogradation de ministère qui changera cette image.
Ajoutez l’insulte à l’injustice : Montembeault pourrait bientôt être échangé.
L’émergence de Jakub Dobes et de Jacob Fowler rend son avenir incertain. Il n’a aucune clause de non-échange. Son contrat à rabais est facile à déplacer. Et au lieu d’être célébré pour sa fidélité, il risque d’être largué froidement.
Alors qu’il a tout donné.
Mais au moins, il peut se consoler : aucun de ses arrêts n’a coûté 800 $ la bouteille.
Dans l’histoire politique du Canada, le scandale de Mélanie Joly restera comme l’un des symboles les plus écœurants de la déconnexion entre le pouvoir et la population. Un mépris total pour l’effort. Une gifle à chaque citoyen qui peine à payer son épicerie.
Et pendant ce temps, des joueurs comme Samuel Montembeault, des gars qui se défoncent pour leur club et qui acceptent des contrats à rabais par loyauté, doivent avaler leur frustration.
3 millions pour de l’alcool. 3,15 millions pour un des gardiens les plus utilisés de la LNH.
La prochaine fois que Mélanie Joly prendra la parole, qu’elle se rappelle : les Canadiens n’oublieront pas.