Les coulisses du Canadien de Montréal peuvent parfois révéler des stratégies et des dynamiques complexes en matière de relations publiques et de communication.
Hier, après la défaite retentissante du Canadien de Montréal face aux Bruins de Boston par la marque de 9-4, des spéculations ont émergé autour de la vice-présidente aux communications du club, Chantal Machabée, et de son rôle potentiel dans la gestion des questions des médias après le match.
On peut penser que Chantal Machabée aurait influencé la conférence de presse de Martin St-Louis, nouvellement nommé entraîneur-chef adjoint, en restreignant délibérément les sujets de discussion et en évitant spécifiquement la question de Patrick Roy.
Cette décision aurait pu être motivée par la volonté de protéger St-Louis, fraîchement arrivé dans l'organisation, d'une exposition médiatique potentiellement délicate après une défaite aussi lourde.
L'omission de la question sur Patrick Roy, une figure emblématique et polarisante au Québec, aurait pu être une mesure préventive de la part de Machabée pour éviter d'ajouter une couche de pression supplémentaire sur St-Louis après la dégelée contre les Bruins.
L'idée derrière cette stratégie pourrait être de créer un environnement médiatique plus favorable à St-Louis, en évitant de le confronter prématurément à des questions potentiellement délicates sur des sujets aussi sensibles.
La spéculation va jusqu'à suggérer que si le Canadien avait remporté la partie, la stratégie de communication aurait pu être différente, et Chantal Machabée aurait peut-être été plus ouverte à aborder le sujet de Patrick Roy avec St-Louis.
La dynamique changeante en fonction des résultats du match montre bien la stratégie de la gestion réfléchie des relations avec les médias dans le contexte des performances sportives. Chantal Machabée est devenue une pro dans ce domaine.
Si Chantal Machabée a vraiment demandé aux médias de ne pas parler de Patrick Roy à Martin St-Louis, cela pourrait également être perçue comme une tentative de contrôle de l'image de l'équipe dans les médias, cherchant à minimiser les répercussions négatives d'une défaite écrasante.
La nature souvent passionnée du public québécois envers son équipe de hockey rend la gestion de l'opinion publique un élément crucial dans les stratégies de communication.
Chantal Machabée doit gérer la délicate équation entre transparence, protection des joueurs et contrôle de l'image.
De parler du favori des Montréalais, Patrick Roy, à Martin St-Louis qui commence à perdre des plumes dans l'opinion publique, aurait pu être un cocktail communicationnel désastreux.
Chantal Machabée, en tant que vice-présidente aux communications, a-t-elle été le bouclier "Anti-Roy" de Martin St-Louis?
La question mérite d'être posée...