Connor McDavid a brisé le silence. Dans une entrevue qui a fait trembler la LNH, le joueur le plus électrisant de sa génération a lâché une bombe : il ne sait pas encore s’il va rester à Edmonton.
« Nous prendrons le temps requis », a-t-il lancé, d’un ton froid, calculé.
Et soudainement, un monde de possibilités s’est ouvert. À Montréal, les fans ont retenu leur souffle.
Est-ce que le Canadien pourrait vraiment… oser rêver?
Est-ce que Kent Hughes est prêt à sortir de l’ombre et à tenter le plus gros coup de poker de l’histoire récente du club? Parce que si McDavid décide de tourner la page, ce n’est pas juste une nouvelle ...c’est une faille spatio-temporelle qui s’ouvre sur l’impossible.
Kent Hughes ne veut pas devenir Brad Treliving (Marner) ou Kyle Dubas (Crosby qui va partir aussi). Il ne veut pas se réveiller un jour, seul dans son bureau, avec une superstar qui plie bagage sans même dire merci.
Le cauchemar Marner, il l’a vu de près. Il l’a analysé. Disséqué. Et il a juré que le Canadien de Montréal ne tomberait jamais dans ce piège-là.
Ce n’est pas un hasard si Connor McDavid fait patienter le monde entier.
Ce n’est pas un hasard non plus si Kent Hughes ne fait rien. Pas un mot. Pas un signe. Rien. Juste une chaise vide, en face de lui, au cas où McDavid déciderait un jour de venir s’asseoir.
Le 1er juillet 2026. C’est cette date-là qui hante tout le monde. C’est le point de bascule. La dernière page d’un contrat historique.
Huit ans. 100 millions. Le deal de l’époque.
Et maintenant, l’incertitude. Pas juste à Edmonton. Partout. Dans chaque vestiaire de la LNH. Dans chaque salle de conférence. Et dans chaque cellule grise de Kent Hughes.
Mais la vérité, c’est que Montréal est piégé. Parce que même si McDavid décidait de partir, même s’il annonçait demain matin qu’il refuse de re-signer à Edmonton, le CH n’est pas dans le game.
Pas celle des échanges. Pas celle des transactions où tu t’arraches une jambe pour espérer séduire un joueur qui, au fond, t’a peut-être jamais regardé dans les yeux.
Ce que Kent Hughes a compris ... et que bien des DG refusent encore d’admettre ... c’est qu’un échange pour McDavid, c’est une trahison.
Une trahison envers ton plan. Une trahison envers tes jeunes. Une trahison envers Ivan Demidov.
Tu vas pas sacrifier Demidov. Ni Lane Hutson. Pas pour un gars qui peut signer gratos dans un an.
Alors le CH, il attend. Comme un serpent dans l’ombre. Il garde ses assets. Il garde son cap.
Et il compte sur une chose : le désespoir. Le désespoir d’Edmonton, qui va grandir chaque jour.
Parce qu’ils savent que McDavid va peut-être faire un Mitch Marner.
S’en aller sans rien dire. Sans donner la chance à l’organisation d’obtenir quoi que ce soit en retour.
Toronto a vécu ce drame-là. Et Toronto n’a jamais été la même depuis.
Quand tu perds une vedette sans compensation, tu te fais giffler deux fois.
D’abord par le joueur, ensuite par la ligue. Parce que tout le monde rit de toi. Tout le monde profite de ta faiblesse. Et c’est là que les fans deviennent fous.
C’est là que les journaux brûlent. C’est là que le feu pogne dans les estrades. Kent Hughes le sait.
Alors il parie sur l’orgueil. Sur la stratégie longue. Il sait que les Oilers vont devoir bouger.
Tôt ou tard. Et quand ça arrivera, il veut être là. Mais il veut être là au bon moment.
Pas comme un mendiant. Pas comme un fou furieux qui vide sa banque. Il veut être là en silence, avec une offre qui fait du sens. Pas une offre désespérée. Une offre logique. Froidement logique.
Mais est-ce que ça suffira?
Parce que si McDavid devient UFA, y’a pas juste Montréal qui va cogner à la porte.
Les Rangers vont être là. Les Kings aussi. Les Panthers. Les Leafs. Même les Red Wings, tiens.
Tout le monde. Et tous vont dire la même chose : viens chez nous, Connor. Viens chercher ta coupe. Viens chercher ton vrai destin.
Mais avant de rêver trop fort, il faut refroidir un peu l’excitation collective avec une dose de réalité brute.
Si McDavid ne signe pas tout de suite une prolongation, ça ne veut pas dire qu’il est déjà en train de faire ses valises pour Montréal.
Ça veut surtout dire qu’Edmonton va devoir trancher : est-ce qu’on tente un dernier baroud d’honneur en séries… ou est-ce qu’on évite le désastre à la Marner en le sacrifiant pendant qu’il a encore de la valeur?
Et là, si les Oilers choisissent de l’échanger ...parce qu’ils savent qu’il partira le 1er juillet 2026 ... le Canadien est officiellement exclu de la game.
Pourquoi? Parce qu’Edmonton exigera des morceaux que Kent Hughes n’est pas prêt à sacrifier : Ivan Demidov ou Lane Hutson assurément...
Ce ne serait plus une transaction, ce serait un incendie volontaire.
Alors non, Montréal ne sera pas dans la course si l’échange se passe avant le marché des joueurs autonomes.
Et si les Oilers sont encore dans le portrait des séries à la date limite des transactions, ils ne bougeront pas d’un poil.
C’est là que tout se joue, dans ce mince espace entre ambition et lucidité. Et ça, personne ne peut encore le prévoir.
Alors à ce moment-là...comment Montréal peut rivaliser?
Une seule manière : l’émotion.
Connor McDavid est un joueur cérébral.
Mais c’est aussi un joueur blessé. Blessé de voir sa carrière passer sans jamais toucher au rêve. Blessé de voir les années filer. Et c’est là que le Canadien peut frapper. En lui offrant plus qu’un contrat. En lui offrant une mission.
Montréal est l’endroit où les carrières deviennent immortelles. Où les légendes se forgent. S’il gagne à Montréal, il entre dans le panthéon à jamais.
Le dernier à avoir été « le sauveur », c’était Patrick Roy. Et depuis, personne n’a osé porter ce poids-là.
McDavid, lui, peut le faire.
Mais à une seule condition : qu’il sente que tout est en place.
Qu’il sente que l’équipe n’est pas un projet de reconstruction éternelle. Qu’il sente que le noyau est prêt. Qu’il regarde autour de lui et qu’il voie Suzuki, Caulfield, Demidov, Hutson, Dobson, et qu’il dise : « C’est ici que ça va se passer. »
Et c’est là que Kent Hughes joue sa carte la plus dangereuse.
Parce qu’en refusant d’échanger ses jeunes pour McDavid, il garde la porte ouverte pour signer McDavid sans détruire son noyau.
Mais en même temps, il prend un risque monumental : celui que McDavid aille ailleurs. Et qu’il le regarde, un jour, en conférence de presse, et lui dise : « T’aurais dû bouger. »
C’est ça le dilemme.
T’attends le 1er juillet 2026 avec espoir… ou avec peur?
Et si McDavid ne vient pas?
Si c’est Kaprizov qui devient libre?
Est-ce que Kent Hughes peut se permettre d’attendre tout ce monde-là… sans jamais frapper un coup de circuit?
C’est la question que les fans de Montréal vont devoir se poser. Parce que la stratégie de patience, c’est magnifique… jusqu’à ce que tu réalises que t’as rien gagné.
Et c’est là que tout va se jouer.
Dans les prochains mois, Kent Hughes devra décider : est-ce qu’il continue d’attendre le Messie… ou est-ce qu’il bâtit son Église avec ce qu’il a?
Parce qu’un jour, l’été va arriver.
Et Connor McDavid va trancher.
Et ce jour-là, Montréal saura si l’attente en valait la peine.
AMEN