Choc sur le marché des transactions: les candidats de Kent Hughes font la manchette

Choc sur le marché des transactions: les candidats de Kent Hughes font la manchette

Par Marc-André Dubois le 2025-06-20

Le marché des transactions dans la LNH est en feu. Et le Canadien de Montréal n’a pas le choix. Il doit plonger tête première dans ce chaos organisé qui redéfinit les forces de la ligue.

Car au moment où le repêchage 2025 approche à grands pas, le téléphone de Kent Hughes surchauffe. L’homme fort du CH est devant un buffet à volonté. Et s’il ne mange pas maintenant, ce sont les requins rivaux qui vont se régaler.

Le Canadien cherche un centre. Le Canadien cherche un défenseur droitier. Le Canadien cherche un ailier productif. Et ne dirait pas non à K'Andre Miller, même s'il est gaucher tellement le jeune défenseur est talentueux.

Il faut décortiquer chaque nom qui fait frissonner les bureaux de la Ligue.

Commençons par le cas le plus brûlant : Noah Dobson. Le défenseur droitier des Islanders est officiellement sur le marché.

C’est Elliotte Friedman qui a lancé la bombe : Mathieu Darche, nouveau DG des Islanders, écoute pour Dobson. Pourquoi? Parce que Dobson demande 11 millions de dollars par année. Et parce que sa relation avec Patrick Roy est glaciale.

Le défenseur a connu une saison de rêve avant l’arrivée de Roy… et un cauchemar après. Darche demande la lune. Il veut un jeune défenseur droitier capable de gérer une unité de jeu de puissance.

Logan Mailloux, les choix 16 et 17? Ce n’est même pas assez. Darche veut Cole Caufield. Et Kent Hughes ne veut rien savoir. Alors l’option d’une offre hostile circule.

Une offre à 11 M$, ce serait deux choix de première ronde, un choix de deuxième, un choix de troisième en compensation. Et le CH a ces choix. Mais c’est un pari dangereux. Et pourtant, peut-être nécessaire.

Autre nom explosif : Rasmus Andersson. Les Flames et le défenseur droitier discutent prolongation, mais ça bloque. Il sera échangé.

Andersson gagne 4,55 millions et devient joueur autonome dans un an. Il a marqué 11 buts, 31 points, joue avec robustesse, et Calgary ne veut pas le perdre pour rien. Le CH adore son profil. Une transaction serait plus abordable que pour Dobson, mais il y aura concurrence.

Damon Severson, défenseur droitier des Blue Jackets, est aussi sur le marché. Six ans restants à 6,25 M$, mais Colombus serait prêt à écouter. Il a 25 points l’an dernier, mais surtout un bon tir et une lecture calme du jeu. Il a toutefois une clause de non-échange complète. Il faudrait qu’il veuille venir à Montréal. Et c’est loin d’être acquis.

Connor Murphy à Chicago, un vétéran droitier fiable, pourrait être une solution temporaire. 4,4 M$ pour un an. Peu coûteux, fiable, physique. Mais est-ce que le CH veut une béquille ou une solution long terme?

Et il ne faut pas oublier Erik Karlsson. Les Penguins songent à démolir leur noyau. Le défenseur de 34 ans gagne 11,5 M$ pour encore deux saisons. Il a récolté 53 points l’an passé. Si Pittsburgh retient une partie du salaire, ça devient un pari très intéressant.

Côté défenseurs gauchers, un nom attire beaucoup l’attention à Montréal : K’Andre Miller. Le géant mobile des Rangers est sur le marché. Il a 25 ans, mesure 6'5", et patine comme le vent.

Les discussions à New York sont tendues. Le DG Drury veut faire un ménage. 12 à 15 équipes seraient sur lui. La menace de l'offre hostile est bien présente. Le Canadien a-t-il une carte dans sa manche? Peut-être.

Samuel Girard, au Colorado, pourrait aussi être disponible. Son nom circule depuis des années. Petit format, mais bonne relance. 5 M$ pour deux ans. On le voit mal à Montréal, mais avec Lane Hutson, oubliez-ca.

Côté centres maintenant, un nom est partout : Marco Rossi. 24 buts, 60 points, 82 matchs. Le Wild doute de vouloir le payer. Il a fini sur la 4e ligne en séries. Il coûte cher, mais c’est un vrai centre top 6. Le CH a manifesté un intérêt léger à cause de son petit gabarit. Reste qu'il serait un complément parfait à Suzuki.

Autre nom : Charlie Coyle. 33 ans, un an à 5,25 M$. Centre défensif, gros gabarit, fiable. Trop cher pour le rôle qu’il a au Colorado derrière MacKinnon et Brock Nelson. Il serait une belle solution à court terme.

Il y a aussi Jean-Gabriel Pageau. 42 points à 32 ans, un an à 5 M$. Un guerrier. Montréal le connaît bien. Le centre québécois serait une police d’assurance précieuse.

Parlant de vétérans québécois : Jonathan Marchessault. L’ailier de 34 ans est ouvert à un départ de Nashville. 56 points malgré une saison difficile. 4 ans restants à 5,5 M$. S’il devient disponible, Montréal écoutera. Il veut finir sa carrière chez lui. Et les rumeurs se multiplient.

Autre nom qui fait jaser sur le matché : Evander Kane. Les Oilers veulent se débarrasser de lui. 12 points en 21 matchs éliminatoires. Un contrat lourd. Une mauvaise attitude. Mais un guerrier. Un joueur de caractère. Montréal pourrait-il assumer le risque? Non, même si Edmonton retient du salaire.

Et Viktor Arvidsson à Edmonton aussi. 27 points, joueur en fin de contrat. Une aubaine potentielle pour relancer une carrière.

Matias Maccelli, ailier de 24 ans chez le Mammoth de l’Utah, a été laissé de côté souvent. Seulement 18 points en 55 matchs. Mais il avait fait 57 points l’an dernier. Un pari faible coût mais avec du potentiel.

À la défense, Jamie Oleksiak, Carson Soucy, Nick Leddy, Mattias Samuelsson, Ilya Lyubushkin : autant de solutions secondaires pour stabiliser un top-6 défensif à Montréal. Aucune vedette, mais de la robustesse.

Dans les buts? John Gibson est à vendre à Anaheim. 2 ans à 6,4 M$. 0,912 d’efficacité en 29 matchs. Et surtout, il veut quitter. Ça sent Edmonton à plein nez.

Et Thatcher Demko à Philadelphie? Plus difficile, mais son nom circule. Blessé, mais dominant par moments. Ce serait une bombe.

Même chose pour Elvis Merzlikins à Columbus. 5,4 M$, efficacité de 0,892… mais encore du potentiel. Il coûte cher, mais il est disponible.

Et attention au dossier Trevor Zegras. Les Ducks sont de plus en plus fermés à discuter avec Montréal. Ils n’aiment pas les offres du CH. Et pourtant, le talent est là. Kent Hughes devra monter les enchères ou passer à autre chose.

Un autre nom : JJ Peterka. 68 points à 23 ans. Buffalo hésite. Montréal surveille. Mais Buffalo veut un joueur établi de premier plan. Il coûtera un joueur établi. Mais ce serait une prise phénoménale.

Et que dire de Martin Necas, acquis par Colorado. Il demande 9 M$. Il a fait 83 points! Mais il ne veut pas signer. Une occasion rêvée?

Jason Robertson à Dallas, lui, pourrait être sacrifié. 80 points, mais un contrat qui s’annonce énorme. Les Stars ne pourront pas tout payer.

Enfin, Elias Pettersson. 11,6 M$ pour 7 ans. Les Canucks doutent. Lui aussi. Le CH surveille.

La liste est longue. Et le feu ne fait que commencer. Il y a 32 équipes sur le pont, mais seules quelques équipes vont frapper fort : celles qui auront le courage de tout risquer.

Le Canadien de Montréal a les munitions. Les choix. Les espoirs. Le cap. Et le momentum. C’est maintenant ou jamais. Si Kent Hughes veut frapper un coup de circuit, c’est ce mois-ci qu’il doit appuyer sur la gâchette.

Ce n’est pas un repêchage. C’est une guerre. Et le CH a les munitions dans ses mains.