Christian Dvorak à Winnipeg: les confidences d'une femme

Christian Dvorak à Winnipeg: les confidences d'une femme

Par David Garel le 2024-07-04

La porte s'ouvre pour Kent Hughes afin de se débarrasser de Christian Dvorak, et les Jets de Winnipeg semblent être le partenaire idéal pour cette transaction.

En effet, après avoir essuyé plusieurs refus lors de la période des agents libres, les Jets sont désespérément en quête d'un joueur de centre.

Les rumeurs persistantes indiquent que Rutger McGroarty pourrait faire ses valises pour Montréal, et Dvorak pourrait être inclus dans cette opération, mais sans qu'il n'ait aucun poids en terme de valeur de transaction. (ce ne serait qu'un "salary dump".)

Il est aussi possible que Dvorak arrive à Winnipeg dans une transaction distincte de celle de McGroarty. En fait, Dvorak ne vaut absolument rien sur le marché des transactions.

Kent Hughes veut tout simplement se débarrasser de son salaire de 4,4 millions de dollars pour encore un an. On se demande même s'il ne devra pas sacrifier un choix lointain pour convaincre Winnipeg.

Mais les Jets veulent absolument un joueur de centre capable de jouer dans les deux sens de la patinoire. Avec un salaire de 4,4 millions pour encore un an, Dvorak peut remplir ce rôle pour les Jets. Et ces derniers peuvent se le permettre au niveau salarial.

Après une saison régulière impressionnante en 2023/24, les Jets de Winnipeg ont rencontré des difficultés, perdant en cinq matchs contre l'Avalanche du Colorado.

Les journaliste du Manitoba avaient alors critiqué le fait que Winnipeg n'avait pas joué assez bien défensivement.  Disons que le DG Kevin Cheveldayoff connaît un été difficile.

La situation semble empirer, avec la demande de transaction de Rutger McGroarty et les échecs répétés de l'agence libre, où trois joueurs autonomes ont préféré d'autres équipes.

Darren Dreger résume bien la situation :

"Journée difficile pour les Jets de Winnipeg. Ils ont essayé de prolonger Sean Monahan, ça n'a pas marché, il va à Columbus, ils ont essayé avec Henrique...ça n'a pas marché, ils ont essayé avec Lizotte, ça n'a pas marché. Chevy a du pain sur la planche" 

Avec le départ de Rick Bowness et de plusieurs joueurs, l'équipe va subir des changements significatifs dans le but de revenir en séries éliminatoires pour la saison 2024-2025.

Avec très peu de grands agents libres encore disponibles, ils doivent maintenant passer à l'action sur le marché des transactions

On raconte que Winnipeg a offert autant d'argent que Columbus pour Sean Monahan, mais ce dernier ne voulait pas rester dans la pire ville d'Amérique du Nord.

De toute façon, ce que Columbus a payé pour Monahan ne fait tout simplement pas de sens. 5 ans et 5,5 M$ par année pour un total de 27,5 M$ est insensé.

Imaginez. Jonathan Marchessault a empoché exactement ce montant. À voir comment Monahan était lent en séries, on se dit que Columbus a fait une grande erreur.

Mais Winnipeg s'est fait aussi rejeter par Blake Lizotte et Adam Henrique. Personne ne veut aller jouer à Winnipeg. La seule façon d'aller chercher ce joueur de centre défensif est via transaction.

Au moins, Dvorak ne pourra pas mal influencer ses jeunes coéquipiers dans la débauche à Winnipeg puisqu'il n'y a absolument rien à faire.

Winnipeg offre un environnement beaucoup plus calme et moins distrayant que Montréal, ce qui pourrait être bénéfique pour Dvorak...et le vestiaire des Jets..

La ville, réputée comme la pire ville d'Amérique du Nord, ne possède pas la même variété de distractions nocturnes que Montréal. Ainsi, Dvorak pourrait se concentrer davantage sur sa carrière et ses performances sur la glace, loin des tentations.

Rappelons que cette saison, une femme a retenu l'attention dans la vie de Cole Caufield. Il s'agit d'une célèbre "modèle Only" connue pour sa beauté et sa popularité chez les jeunes hommes du Québec.

Au début du mois de mai, elle avait accepté de partager des détails sur sa relation avec Caufield sous le couvert de l'anonymat, ce qui nous avait donné un aperçu privilégié de sa vie privée.

C'est elle qui nous avait révélé l'impact négatif de la présence de Christian Dvorak sur Caufield. Elle a décrit comment Dvorak, bien qu'étant un bon ami de Caufield, a créé une situation tendue en s'imposant comme colocataire dans le penthouse de Cole à Griffintown.

Cole n'avait jamais vraiment eu l'intention de partager son espace personnel, mais il n'a pas su refuser la demande de son ami. Le grand problème de Caufield est qu'il n'est pas capable de dire non.

De plus, cette femme a mentionné de nombreuses soirées où Cole, souhaitant passer du temps tranquille avec elle ou d'autres proches, a été entraîné dans les fêtes improvisées par Dvorak.

Ce dernier revenait souvent des restaurants ou des bars avec des amis pour organiser des after-parties à l'appartement, perturbant ainsi le repos et la préparation de Caufield pour ses matchs.

Il n'est donc pas surprenant que Kent Hughes cherche activement à échanger Dvorak cet été. L'influence négative de Dvorak sur Caufield est devenue une préoccupation majeure chez les dirigeants du CH.

Caufield, qui possède un potentiel immense, mérite de grandir dans un environnement sain, propice à son développement en tant que joueur et personne.

Les confidences de cette femme, qui un jour va accepter de révéler son identité, mettent en lumière l'importance de maintenir un environnement positif pour les jeunes athlètes talentueux comme Caufield.

Voilà pourquoi Hughes doit absolument trouver un moyen de transiger Dvorak à Winnipeg. La porte n'a jamais été aussi grande ouverte.

Ce qui pourrait faire peur aux Jets est le fait que Christian Dvorak a également eu des difficultés à rester en bonne santé pendant son passage à Montréal, manquant 96 matchs en trois saisons.

Acquis par Marc Bergevin en septembre 2021 en échange de choix de première et deuxième ronde, Dvorak n'a pas réussi à répondre aux attentes, ni sur la glace ni en dehors. Même en bonne santé, il n'a pas su se montrer à la hauteur.

Mais les Jets sont tellement désespérés qu'il pourrait accepter ce joueur problématique avec un salaire de 4,4 millions de dollars la saison prochaine.

Le départ de Dvorak permettrait du CH de retrouver une ambiance  plus saine et constructive dans le vestiaire, aidant des joueurs comme Caufield à se concentrer sur leurs performances.

Les prochaines semaines seront cruciales dans ce dossier. Les Jets sont dans le trouble au centre et qu'on aime Dvorak ou non, il peut être un joueur qui stabilise un alignement. On parle d'un joueur qui ne fait pas d'erreurs, qui gagne ses mises au jeu et qui a joué sous son talent réel à Montréal.

À Kent Hughes de jouer. L'occasion est trop belle...