Cole Caufield a surpris tout le monde hier en étant sobre au mariage de Brendan Gallagher et Emma Fortin, en plein été.
Oui, Caufield était "à l'eau" pendant pratiquement toute la soirée. Peut-être un ou deux verres de vin, mais selon un invité présent, la vedette du CH n'était aucunement chaud ou pompette.
Pour un joueur qui a été critiqué pour ses excès en soirée, cette abstinence remarquable témoigne d'un changement notable dans son comportement.
Ce revirement est peut-être dû aux critiques acerbes de Réjean Tremblay, qui n'a jamais hésité à pointer du doigt les dérives nocturnes de Caufield.
Tremblay avait accusé Caufield d'avoir trop fait la fête, notamment lors d'une soirée au restaurant Marcus où il aurait été « complètement ivre ».
"Je voudrais juste souligner qu’il serait peut-être temps que le vrai boss du Canadien lâche un coup de téléphone à Serge Savard. Le Sénateur pourrait peut-être lui donner quelques conseils sur l’art de contrôler les bars les plus populaires de la ville. Y aura toujours des incartades mais pourquoi ne pas être prévenant ?" (crédit: BPM Sports)
"Par exemple, jeudi soir en fin de soirée au Marcus, Cole Caufield avait de toute évidence, avalé beaucoup trop de sirop pour la toux. Pauvre garçon, il était tout étourdi."
Ces accusations avaient mis Caufield sous les projecteurs pour des raisons peu flatteuses, soulevant des questions sur sa discipline et son professionnalisme.
Lors d'une autre sortie publique, Tremblay avait également encensé Juraj Slafkovsky et Nick Suzuki tout en critiquant implicitement Caufield pour ses prétendues nuits trop courtes.
Selon Tremblay, Slafkovsky, avec sa stature imposante et son tir puissant, libérait de l'espace pour Suzuki, tandis que Caufield payait le prix de ses excès nocturnes.
"L’apport d’un ailier aussi dominant à eu un effet de boule de billiard. La blanche frappe la rouge qui frappe la noire qui s’empoche. Slafkovsky a libéré de l’espace et des idées pour Suzuki. Et même si Caufield paye le prix pour des nuits trop courtes, les retombées sur le jeu du capitaine et de «Slaf» ne sont pas vraiment négatives." (crédit: BPM Sports)
Malgré ces critiques, l'attitude de Caufield lors du mariage de Gallagher montre qu'il est capable de changer. Il est primordial que les Canadiens de Montréal le soutiennent dans cette transition, en lui offrant des conseils et en le protégeant des influences négatives.
En effet, il est impératif de ne pas laisser un talent aussi magique que Caufield suivre le même chemin sombre que d'autres joueurs avant lui à Montréal (Alex Galchenyuk, ça vous dit quelque chose?)
Il est temps pour les Canadiens de Montréal de prendre des mesures pour aider Caufield à maintenir ce nouveau cap. Et la première étape est de se débarrasser de Christian Dvorak, sa mauvaise influence. Le fait que ce dernier était absent hier a dû aider Caufield a "garder la ligne droite".
Que ce soit par des interventions discrètes ou un soutien plus formel, l'objectif doit être de préserver son talent et de l'aider à éviter les pièges qui ont piégé tant de jeunes joueurs talentueux.
Réjean Tremblay, avec sa plume toujours honnête et cinglante, continue de jouer un rôle de "nounou" dans le monde du hockey montréalais.
Ses critiques, bien que sévères, peuvent parfois agir comme un électrochoc nécessaire pour les joueurs, les incitant à corriger leur trajectoire et à se concentrer sur ce qui importe vraiment : leur performance sur la glace et leur développement personnel.
Espérons que Cole Caufield saura tirer parti de ces critiques et de ces révélations pour prouver à tous qu'il peut être à la hauteur des attentes, non seulement en tant que joueur talentueux, mais aussi en tant que professionnel exemplaire.
Sur la glace...et surtout...à l'extérieur...